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La mort est-elle une fatalité ?

Publié le 08/07/2013

Extrait du document

Deux mois ont passés depuis que j’ai gagné les jeux, deux mois durant lesquels je n’ai pas arrêter de bouger dans tout les sens, de faire des tournées épuisantes et inutiles ou encore des rencontres déplaisantes. Malgré tout, ce séjour au capitole n’aura pas eu que des mauvais cotés, j’ai pu profiter un peu de ma nouvelle notoriété, comprendra qui pourra. J’ai commencé à comprendre que oui, le monde est moche, oui la vie est injuste mais qu’il fallait arrêter de le prendre au sérieux et profiter des bénéfices que je peux avoir, alors j’arrête, j’arrête de bouder ce monde de merde ou d’espérer changer quelque chose. Rien ne changera. Alors, il ne faut faire qu’une chose à présent : profiter, dépasser tout les excès, se faire plaisir. Ah il est loin le garçon frigide remplit de morale et de valeur, on se demande bien pourquoi, il ne sert à rien d’avoir des valeurs dans cette société… elles seront vite entachées et souillées. Après deux mois, j’ai enfin droit au retour à la maison, dans mon district, chez moi, mes parents, mon quotidien, tout reprendra « normalement «, je ressens un grand soulagement à l’idée de sortir enfin de toute cette pression médiatique et de retrouver mes proches. Ils m&a...

« mon district d'un point de vue extérieur, comme un paysage qui s'étend à perte de vue, c'est presque émouvant de le voir ainsi.

Au fur et à mesure que le train avance, la ville du coeur du District se rapproche, les immenses usines deviennent plus voyantes ainsi que les nombreux immeubles et quartiers réservés à l'élite riche, rare mais présente.

Le district n'a pas changé depuis mon départ, ou devrais-je dire mon « séjour » , toujours aussi maussade et les usines sont toujours aussi moche, je souris, mais je suis content de revenir.

Le train ralenti progressivement, nous arrivons bientôt à la gare, on m'a heureusement rassuré concernant la présence éventuelle de journaliste, ils ne seront pas présents et l'heure de mon arrivée n'a pas été dévoilée.

Une fois arrivé, on me dépose en taxi près de l'hôtel de ville qui a d'ailleurs été remanié depuis ma victoire, il est beaucoup plus impressionnant et une grande bannière avec mon prénom a été écrite.

Ma victoire redonnerait-elle espoir au District 8 ? Généralement, le retour d'un tribut insuffle d'énormes espérances au district gagnant, j'ai déjà pu voir cela lors de la victoire d'Alea.

Les gens pensaient, idiotement, que tout allait aller pour le mieux, que le monde devenait meilleur et que l'espoir d'un monde utopique ne devait pas être perdus, tu parle ! J'espère tout de même qu'ils ne vont pas se bercer d'illusions cette fois ci.

Je suis à présent dans les coulisses et mon apparition commencera dans 5 minutes, j'ai déjà une petite idée de mon discours mais je n'ai pas trop envie de verser dans le mélodramatique habituel des vainqueurs...

on me fait signe, il est temps que je retrouve mon district. Accompagnés de deux pacificateurs, je débarque sous une salve d'applaudissements, de sifflements de joies ou même de hurlement.

Je salue la foule, depuis deux mois, j'ai l'impression que je ne fait que ça : saluer une foule.

Pourtant, cette fois, c'est différent, c'est mon district que je salue, que je remercie sans faux-semblants et hypocrisie.

Tout en les saluant, je remarque leur lueur d'espoir dans leur yeux, la joie a éclaté dans le District 8, l'espoir est né.

Au loin, je vois le visage de mes parents, les voir me fait un choc, j'ai l'impression que ça fait une éternité, sûrement car je pensais ne jamais les revoir...  ma mère fond en larme en me voyant, moment embarrassant et mon père me regarde en souriant.

Aurais-je imaginé les revoir ? Probablement pas, je ne pensais pas gagner...

j'espérais certes, j'ai abordé le positif, je me suis persuadé que j'allais gagner sans vraiment y croire, je m'étais préparé à mourir.

Puis les jeux sont arrivés et j'ai combattus pour ma survie...

à quel prix ? L'honneur, la dignité mais au final toutes ces valeurs n'ont aucune importance.

En cet instant, je ne. »

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