Devoir de Philosophie

Le mot "discours" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 07/08/2010

Extrait du document

discours

Règles pour la direction de l'esprit, Règle douzième.

 et dans des choses qu'ils ignorent complètement ils se flattent de voir comme à travers un nuages des vérités cachées, ils ne craignent pas de les mettre en avant, et enveloppent leurs conceptions de certaines paroles, qui leur servent à discourir longtemps et à parler de suite, mais que dans le fait ni eux ni leurs auditeurs ne comprennent.

  LES PASSIONS DE L'AME, LETTRE Ire A MONSIEUR DESCARTES.

 Ceux qui, sans sortir de leur cabinet, ni jeter les yeux ailleurs que sur leurs livres, entreprennent de discourir de la nature peuvent bien dire en quelle façon ils auraient voulu créer le monde, si Dieu leur en avait donné la charge et le pouvoir, c'est-à-dire ils peuvent écrire des chimères, qui ont autant de rapport avec la faiblesse de leur esprit que l'admirable beauté de cet univers avec la puissance infinie de son auteur ;

  Correspondance, année 1630, A Monsieur *** (ISAAC BEECKMAN), 17 octobre 163O.

 mais que cela ne serve point à fomenter votre maladie, de ce que j'avoue ici franchement avoir approuvé des choses que vous avez dites, car cela est arrivé si rarement que le plus ignorant du monde ne saurait discourir si mal de la philosophie qu'il n'en puisse dire par hasard autant qui s'accorde avec la vérité, et même plusieurs peuvent savoir la même chose, sans qu'aucun l'ait apprise des autres.

  Correspondance, année 1638, Au R. P. MERSENNE, 8 octobre 1638. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 11 octobre 1638).

 Il manque en tout ce qu'il dit de l'infini, en ce que, nonobstant qu'il confesse que l'esprit humain étant fini, n'est pas capable de le comprendre, il ne laisse pas d'en discourir tout de même que s'il le comprenait .

  Correspondance, année 1647, MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 20 novembre 1647.

Puisque j'ai déjà pris la liberté d'avertir votre altesse de la correspondance que j'ai commencé d'avoir en Suède, je pense être obligé de continuer, et de lui dire que j'ai reçu depuis peu des lettres de l'ami que j'ai en ce pays-là, par lesquelles il m'apprend que, la Reine ayant été à Upsal, où est l'académie du pays, elle avait voulu entendre une harangue du professeur en l'éloquence, qu'il estime pour le plus habile et le plus raisonnable de cette académie, et qu'elle lui avait donné pour son sujet à discourir du souverain bien de cette vie ;

discours

« LES METEORES, DISCOURS DIXIEME, De l'apparition de plusieurs soleils. et afin que vous puissiez voir si elle s'accorde avec mon discours je la veux mettre ici aux mêmes termes qu'elle fut dès lorsdivulguée. L'HOMME. Car, si je commençais par le cerveau, et que je ne fisse que suivre par ordre le cours des esprits, ainsi que j'ai fait celui du sang, ilme semble que mon discours ne pourrait pas être du tout si clair. LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE PREMIER, De la différence qui est entre nos sentiments et les choses qui les produisent. en sorte qu'il peut arriver qu'après avoir ouï un discours, dont nous aurons fort bien compris le sens, nous ne pourrons pas dire enquelle langue il aura été prononcé. LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE II, En quoi consiste la chaleur et la lumière du feu. car si vous considérez que la puissance de se mouvoir, et celle qui détermine de quel côté le mouvement se doit faire, sont deuxchoses toutes diverses et qui peuvent être l'une sans l'autre (ainsi que j'ai expliqué au discours second de la Dioptrique), vousjugerez aisément que chacune se remue en la façon qui lui est rendue moins difficile par la disposition des corps qui l'environnent ; Mais, parce que c'est en ceci que consiste la principale partie de mon dessein, je veux tâcher de l'expliquer au long et reprendremon discours de plus haut. LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE V, Du nombre des éléments et de leurs qualités. Mais afin que la longueur de ce discours vous soit moins ennuyeuse, j'en veux envelopper une partie dans l'invention d'une fable,au travers de laquelle j'espère que la vérité ne laissera pas de paraître suffisamment et qu'elle ne sera pas moins agréable à voirque si je l'exposais toute nue. LE MONDE OU TRAITÉ DE LA LUMIERE, CHAPITRE XIV, Des propriétés de la Lumière. Toutefois, parce que je me suis servi pour lors de l'exemple du mouvement d'une balle au lieu de parler des rayons de la lumière,afin de rendre par ce moyen mon discours plus intelligible, il me reste encore ici à vous faire considérer que l'action ou l'inclinationà se mouvoir, qui est transmise d'un lieu en un autre par le moyen de plusieurs corps qui s'entre-touchent et qui se trouvent sansinterruption en tout l'espace qui est entre eux, suit exactement la même voie par où cette même action pourrait faire mouvoir lepremier de ces corps, si les autres n'étaient point en son chemin, sans qu'il y ait aucune autre différence sinon qu'il faudrait dutemps à ce corps pour se mouvoir, au lieu que l'action qui est en lui peut, par l'entremise de ceux qui le touchent, s'étendrejusques à toutes sortes de distances en un instant ; MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX SECONDES OBJECTIONS. Je ne vois pas aussi que vous prouviez rien contre moi en disant que j'ai peut-être reçu l'idée qui me représente Dieu des penséesque j'ai eues auparavant des enseignements des livres, des discours et entretiens de mes amis, etc. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX SECONDES OBJECTIONS, Demandes. Car il y a des choses qui sont ainsi connues sans preuves par quelques-uns, que d'autres n'entendent que par un long discours etraisonnement. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, TROISIÈMES OBJECTIONS, OBJECTION. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles