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Le mot vérité a-t-il un sens au singulier ou au pluriel ?

Publié le 20/08/2013

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DIRECTIONS DE RECHERCHE

Qu'est-ce qui peut amener à se demander si le mot vérité ne pourrait avoir de sens qu'au pluriel ?

Problèmatique(s) engendrée(s) par l'histoire des sciences ?

Celle-ci a mis en évidence que même dans les sciences expérimentales, dans les sciences dites exactes, telle ou telle vérité d'hier devient erreur aujourd'hui;

Plus significativement encore, cette histoire des sciences a mis à jour que « la science « n'est pas une accumulation d'affirmations vraies absolument.

Problématique(s) engendrée(s) par l'épistémologie (ou plutôt les épistémologies contemporaines) : il y aurait sens à , parler de vérités dans la mesure où la science n'existerait pas mais des sciences.

Problématique(s) classique(s) différenciant par exemple : vérité métaphysique; vérité dans les sciences expérimentales; vérité en mathématique.

Ne pourrait-on se demander pourtant par-delà les raisons que l'on peut mettre à jour dans les enquêtes proposées plus avant, si le mot vérité au pluriel pourrait avoir un sens si celui de vérité au singulier n'en avait strictement aucun ?

Certes si l'on considère « la vérité « comme un objet, ou si on considère que parler de vérité sans que l'on pense dans le même temps les procédures à mettre en oeuvre pour s'assurer de ce que l'on va penser pour vrai, sont des conditions sine qua non pour que le mot « vérité « ait un sens alors on peut sans doute admettre que le mot vérité au singulier n'a pas de sens.

Mais ces considérations vont-elles de soi?

Sont-elles effectivement des conditions sine qua non?

Le mot vérité (au singulier) ne doit-il pas avoir un sens (et lequel ?) pour que les vérités puissent avoir sens?

N'y a-t-il pas lieu de mettre en cause l'alternative posée par le libellé du sujet ?

Voir les indications de lectures proposées pour le sujet :

la notion de vérité a-t-elle une signification en dehors des sciences «?

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