Le mouvement naturel de la population dans les années 1970 (démographie)

« Cette jeune dahoméenne peut illustrer de manière symbolique la fécondité élevée des pays africains.

(Hoa-Qui).

0 La natalité commence également à di- minuer dans les pays sous-développés, même si l'amélioration du sous-enregistrement des naissances crée d'apparentes anomalies ou explique la lenteur du démarrage; comme au Mexique.

Mais ce recul très inégal, dépend de la pénétration, souvent sporadique, et toujours lente des influences malthusiennes.

0 Quel que soit le processus antérieur ou en cours, la comparaison des taux, à dix ans d'intervalle, révèle un déclin général de la natalité (carte 1212 ).

Assez faible en Europe, il est cependant plus net dans les pays de l'Es t et en U.R.S.S.; le recul y est du même ordre que dans les pays du type occidental hors d'Europe.

Dans le reste du monde, la chute de la natalité est d'autant plus forte que les taux de départ étaient élevés, ainsi à Madagascar; elle est d'autant plus nette que l'urbanisation oppose des classes plus instruites et plus riches à des masses ignorantes et pauvres, comme au Brésil; elle est d'autant plus marquée que le pouvoir politique exerce une action plus effi­ cace en faveur de la limitation des naissances, comme au Pakistan.

Mais, placés dans des conditions très différentes , les pays du Tiers­ Monde présentent - à l'exception de l' Améri­ que du Sud --· une évolution dont le bilan est moins homogène que celui des pays industri­ alisés.. »