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Murat, Joachim

Publié le 17/02/2013

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Murat, Joachim (1767-1815), maréchal de France et roi de Naples (1808-1815), qui s'est illustré brillamment lors des guerres napoléoniennes, et fut l'un des plus fervents partisans de l'empereur.

Né à Labastide-Fortunière (aujourd’hui, Labastide-Murat, près de Cahors, dans le Lot), ce fils d'aubergiste abandonne des études de théologie pour s'engager dans l'armée au début de la Révolution française. Il fait la connaissance de Napoléon Bonaparte à Paris en 1795, et devient son aide de camp en Italie, puis en Égypte. Progressant rapidement dans la carrière militaire du fait de son adresse au combat, il est gratifié du titre de général dès la campagne d'Italie. Contraignant le Conseil des Cinq-Cents à se défaire, il est l'un des principaux artisans du coup d'État du 18 Brumaire, qui ouvre la voie du pouvoir à Napoléon Bonaparte. Après l'avoir fait commandant de la garde consulaire en 1800, Napoléon le marie à sa sœur cadette, Caroline. Ayant reçu le bâton de maréchal en 1804, Murat est honoré du titre de prince d'Empire en 1805. Il contribue activement aux victoires de Napoléon Ier, empereur depuis 1804 : Austerlitz (1805), Iéna (1806) et Eylau (1807). En 1806, il obtient le titre de grand-duc de Berg et, le 1er août 1808, Napoléon Ier le proclame roi de Naples sous le nom de Joachim Ier. Il parvient à se faire accepter des Napolitains par le faste de sa cour, sa politique de modernisation de l'État et la suppression du système féodal.

Lors de la campagne de Russie (1812), Murat commande la retraite de l'armée après le départ de Napoléon. Ayant affronté les Autrichiens à Dresde (1813) et participé à la bataille désastreuse de Leipzig (1813), il conclut un traité avec l'Autriche en janvier 1814. Après la chute de Napoléon, son royaume n’est pas reconnu par le gouvernement de Louis XVIII, tandis que Talleyrand fait pression au congrès de Vienne pour que Naples revienne à son « souverain légitime «. Après le retour de Napoléon de l'île d'Elbe, il se lance dans une guerre précipitée contre l'Autriche, et déclare l'indépendance de l'Italie. Battu à Ferrara, puis à Tolentino (1815), il se réfugie en Corse, puis tente de regagner Naples via la Calabre, où il est exécuté le 13 octobre 1815.

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