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MUSIQUE: Franz Schubert

Publié le 22/02/2012

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Compositeur autrichien dont les Lieder font partie des chefs-d'oeuvre du genre et dont les oeuvres instrumentales reflètent à la fois un héritage classique et le romantisme du XIXème siècle. Il naît le 31 janvier 1797 à Vienne et devient enfant de choeur à la Chapelle Impériale en 1808. Il étudie au Konvikt, l'école des petits chanteurs de la Cour, et joue du violon dans l'orchestre de l'école. Ses premiers Lieder datent de cette période, comme "Hagars Klage" (1811) et "Der Vatermoder" (1811). Il quitte le Konvikt en 1813 et l'année suivante il écrit son premier opéra, "Des Teufels Lustschloss," sa première messe, en fa majeur et 17 Lieder dont les deux chefs-d'oeuvre "Der Taucher" et "Gretchen am Spinnrade." En 1815, il termine sa deuxième et sa troisième symphonie et écrit deux messes, en sol et en si bémol majeur, différentes oeuvres sacrées, de la musique de chambre et 146 lieds dont "Erlkönig," inspiré d'une figure mythologique de la mort. Il travaille également sur cinq opéras. En 1816, il écrit sa Symphonie en ut mineur, la Symphonie Tragique, la Symphonie en si bémol majeur, des pièces de musique sacrée, un opéra et plus de 100 Lieder. En 1820, il écrit la musique d'un mélodrame, "Die Zauberharfe", d'une opérette "Die Zwillingsbruder", de la musique sacrée comme le Psaume 23 et un oratorio inachevé, "Lazare". En 1822, il écrit la Symphonie en si mineur, plus connue sous le nom de Symphonie inachevée, et la messe en la bémol. Il compose son cycle de Lieder "Die Schöne Mullerin" en 1823 et l'Octuor d'après Walter Scott en 1824. En 1827, il écrit un autre cycle de lieds, "Die Winterreise". En 1828, il écrit la Septième symphonie en ut majeur, la Messe en mi bémol majeur, le Quintette pour cordes en ut majeur, ses trois dernières sonates pour piano et son dernier recueil de Lieder, "Schwanengesang." Il meurt de la typhoïde le 19 novembre 1828. Même lorsqu'il place ses symphonies et ses sonates dans un cadre classique, les oeuvres instrumentales de Schubert atteignent rarement la tension dramatique classique. En revanche, elles soulignent une mélodie et des harmonies évocatrices. Dans ses Lieder, les éléments littéraires et musicaux, composés sur le même niveau intellectuel et émotionnel, s'équilibrent à la perfection. Il sait également employer des formes libres et audacieuses quand le texte l'exige. C'est un ensemble de plus de 600 chants qui lui vaut la réputation de père du Lied allemand.

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