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MUSIQUE ET LITTERATURE A L'EPOQUE ROMANTIQUE

Publié le 29/03/2012

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 La survivance de l'engouement pour le théâtre italien ou italianisant et le dédain des formes instrumentales créent un contexte défavorable à l'épanouissement d'une école romantique. Sans doute, Paris est-il redevenu après 1830 une capitale de fa musique. Mais Liszt et Chopin, comme Paganini et Thalberg, ne connaissent que des succès de virtuoses. Leur génie ne sera reconnu que beaucoup plus tard comme celui de Berlioz oui, favorablement accueilli à l'étranger, éblouit en France mais sans convaincre. D'art de combat, la musique est redevenue plus que jamais art d'agrément et de décor. Le bourgeois triomphant qui applaudissait hier Boieldieu et Rossini, fait les succès d'Halévy et Meyerbeer avant d'assurer la gloire d'Offenbach.

« , MUSIQUE ET LITTERATURE A L'EPOQUE ROMANTIQUE 641 Dans les années 1830, des spécialistes ou des ama­ teurs en fabriquent par centaines.

On les publie, illustrées de lithographies, dans les keepsakes musi­ caux, qui pullulent aux environs de Noël.

« Les jeunes personnes ..

alors étudient la harpe, la guitare ou le piano-forte, et c'est avec ces instruments qu'on accompagne le « chanteur de romances "· Ne sou­ rions pas trop de cette « littérature démodée ...

refrains niais, rythmes naïfs "· Elle a une sorte de descen­ dance littéraire, par Marceline Desbordes-Valmore, avec Verlaine et Rimbaud, et de descendance musi­ cale de Niedermeyer et de Berlioz à Gounod, de Gou­ nod à Duparc, à Chausson, à Fauré.

Pendant toute la période romantique, ce sont des musiciens étrangers, compositeurs ou interprètes, qui remportent les plus mémorables succès : Beethoven, dont l'excellent orchestre de la Société des concerts du Conservatoire révèle aux auditeurs parisiens, à partir de 1828, sous la direction d'Habeneck, les sym­ phonies et les ouvertures, et dont le quatuor fondé par Baillot dès 1814 exécute les quatuors ; à l'opé~a : Gluck, Salieri, Spontini, jusqu'à l'arrivée de Rossini (1825) dont Guillaume Tell (1829) triomphe à l'Opéra, mais qu'on va plus volontiers encore applaudir aux Italiens (le Barbier de Séville, Moise, Otello, Sémi­ ramis, etc.) où il est de bon ton d'avoir sa loge, ainsi qu'à l'Opéra, où se montrent les « lions '' et les " tigres "· Si des acteurs anglais viennent représenter les pièces de Shakespeare en 1827, une troupe d'opéra allemand vient jouer en 1831 le Freischütz et Euryan­ the.

Et Meyerbeer remporte la même année un triom­ phe avec Robert le Diable, renouvelé en 1836 avec Les Huguenots, tandis que le Benvenuto Cellini de Berlioz n'aura, en 1838-1839, que quelques repré­ sentations.

L'opéra romantique emprunte volontiers au théâ-. »

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