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Nathan p.58 « La synthèse idéale», Cicéron, De Republica, I, 68-70 - Commentaire

Publié le 10/09/2013

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Introduction

L’auteur : voir texte Regulus. Contexte particulier : Pendant les années 50, Cicéron se retira de la politique

républicaine en pleine déconfiture. Il écrivit, entre autres, le De Republica dont nous n’avons que des

fragments, notamment le célèbre « songe de Scipion « (dans cette partie du livre VI, disparu pour le reste,

Scipion l’Africain apparaît en songe à son descendant Scipion Emilien, lui annonce l’avenir et l’exhorte à la

vertu. Le récit donne aussi des indications sur la conception cicéronienne de l’univers, empruntée aux

philosophes grecs).

L’oeuvre dont le texte est tiré : Le De Republica de Cicéron fait écho à la République de Platon. L’ouvrage de

Cicéron comportait 6 livres. Il se présentait sous la forme d’un dialogue qui est sensé s’être déroulé dans le

jardin de Scipion Emilien, sur trois jours, en l’année 129 av. J.C. Les principaux personnages sont Scipion et

Laelius.

« - La monarchie a la forme de royauté avec le radical « reg -» qu’on retrouve tout au long du texte (l.1 ; 6 ; 11 « regale » ; 18) - L’oligarchie est désignée par le terme « principes » qui désigne les aristocrates et qu’on retrouve tout au long du texte (l.

3 ; 12 ).

Repris par le terme « optimatibus » (l.

18). - La démocratie est désignée par le terme « populi » (l.

3 ; 19 ) ; et « multitudinis » (l.

14) B- D’autres formes, négatives : - les formes perverties, « contraria », de ces trois régimes fondamentaux ; des allusions dès le début du texte mais c’est clairement explicité l.

17 et 18 : au roi (rex) s’oppose le tyran avec les termes tyrani (l.

2) et dominus (l.

17) ; à l’aristocratie, s’oppose la faction (l.3 et l.19), à la démocratie, s’oppose le désordre avec les termes turba et confusio (l.19). - allusion à d’autres formes avec novis generibus lignes 20-21 ? Ce « novis » désigne -t-il d’autres formes intermédiaires que n’explicite pas Cicéron ? C- La synthèse idéale développée de la ligne 7 à 26 mais à laquelle n’est attribué aucun nom : - elle est largement supérieure aux autres régimes puisqu’elle est supérieure (« praestabit » l.8) à la meilleure des trois (« regium longe praestat » l.6). - elle est issue des trois régimes fondamentaux (dans leur version positive) : l.9 « ex tribus » - elle se caractérise par une répartition égale et harmonieuse de ces trois régimes : l.

8-9 « aequatum et temperatum », l.21 « juncta moderateque permixta ».

Les justes proportions semblent issues d’un dosage savant, rare et difficile.

- la répartition du pouvoir entre ces trois niveaux reste assez vague : utilisation d’indéfinis, quiddam (l.10), aliud (l.11), quasdam (l.13) qui les mettent apparemment sur le même niveau.

II- Les caractéristiques du gouvernement idéal, d’après Scipion . A- Condamnation de l’instabilité : tout au long du texte, notamment les 5 premières lignes , puis lignes 17 à 19 et le « commutantur » de la ligne 20.

Cette instabilité prend plusieurs formes : - renversements de régimes politiques les uns par les autres, décrits ligne 1 à 5 : longue phrase avec succession de ab + ABL et NP, dépendant de « rapiunt » placé en début.

Cette structure reproduit un mouvement mais pas de manière régulière.

On a d’abord ab + nom, puis ab + iis (pr.

dém.), puis ab +. »

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