Nature de la conscience
Publié le 11/05/2012
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Perceptions et aperceptions. - LEIBNIZ appuie sa théorie des degrés sur le fait des " petites perceptions ''· Une chose est perçue, dit-il, dès qu'elle fait sur la conscience une impression quelconque, si faible soit-elle ; elle n'est aperçue que si cette impression est assez forte pour retenir l'attention. Il s'ensuit que nous percevons beaucoup plus de choses que nous n'en apercevons et par suite qu'il y a au-dessous de la conscience claire une marge énorme de conscience obscure. Par exemple, on est frappé, sur le rivage, du bruit de la mer : c'est là une aperception. Mais elle est composée d'une multitude infinie de petites perceptions, produites par les bruits élémentaires des vagues et des gouttes d'eau, et qui doivent bien être données à la conscience, quoique d'une manière extrêmement sourde, sans quoi les aperceptions seraient impossibles...
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b) Conscience réfléchie.
-L'étude de la réflexion (363) nous
a
déjà introduits à cette manière de s'assumer soi-m~me comme
subjectiCJité que nous avons définie comme conscience réfléchie.
Cette conscience est le privilège de l'être raisonnable, et la
forme même de ce qu'on nomme un.
»
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