Est-il nécessaire d'avoir des principes pour conduire son existence ?
Publié le 05/09/2005
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De manière générale, les principes ont une application pratique, aussi bien que strictement théorique. Ainsi un principe peut-il désigner une proposition non démontrable posée au fondement d'une déduction ou d'un raisonnement spéculatif. Mais il consiste aussi dans une proposition comprenant une règle d'action et une norme pour les jugements pratiques. Dans ces deux acceptions, le principe doit s'entendre comme ce qui est premier - suivant en cela son étymologie (du latin principium, « commencement ») -, c'est-à-dire ce qui constitue un fondement dans l'ordre de la théorie ou dans celui de l'action.
Notre sujet porte sur l'application des principes dans le domaine pratique. Comme nous l'avons remarqué, ces derniers consistent dans des règles générales permettant de guider notre action. En effet, nous agissons en vue d'une fin, qui détermine le cours de notre existence, et suppose des moyens de réalisation. Or, les principes s'avèrent nécessaires pour ordonner notre action, c'est-à-dire trouver les moyens les plus efficaces pour atteindre la fin visée.
Cependant, nous pouvons aussi considérer que la conduite de notre existence se passe aisément de principes, pour trois raisons fondamentales. Tout d'abord, ils n'ont pas le degré de certitude ou de vérité d'une proposition apodictique, comme les axiomes mathématiques ou les lois de la nature par exemple. Ensuite, les principes sont toujours généraux, alors que nos actions sont particulières. Enfin, notre existence est toujours prise dans l'urgence des situations, de sorte que les principes posés auparavant se révèlent inefficaces. Nous devons sans cesse réinventer les moyens et les fins de notre action, car nous sommes toujours pris dans l'incertain, le particulier et le contingent.
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