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Nietzsche: Critique de la superficialité de la conscience

Publié le 28/02/2009

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nietzsche

Dans ce texte il y aussi l’autre partie qui fait état de l’Homme et son rapport au monde, ainsi que de la conscience de soi-même. Puisque pour Nietzsche, la conscience se construit avec le rapport au monde extérieure.

Il dit donc : « Et de plus, est-ce bien nécessaire alors que tout porte témoignage à ce que nous sommes… » ; pour le philosophe il nous faut donc vivre et aller au delà de nous même. Le véritable cogito. C’est-à-dire une conscience qui ne serai pas donné indépendamment du monde, mais avec le monde. Celle-ci accompagne, le « j’ai conscience » n’est pas seulement le « je pense », mais le « j’ai conscience » est obligatoirement le « je vis ». C’est ce que Nietzsche veut démontrer, pour que l’Homme ai réellement conscience, il doit s’intéresser au monde qui l’entoure. Elle doit toujours être en intention vers le monde. C’est alors l’idée du cogito pré-reflexif. Si il n’y a pas de conscience avant la réflexion, alors aucune réflexion n’est possible. C’est la que rentre en jeu la subjectivité transcendantale, 

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« Mais ne peut-on pas s'interroger devant le bien-fondé de ces propos lorsqu'on voit les déviations du comportementhumain, comme la torture ou la guerre ? Nietzsche la considère comme la source nécessaire des maux de l'homme.On peut dés lors légitimement s'interroger sur l'attribut qualitatif qui lui est habituellement assigné.

Ce texte issu dela Généalogie de la morale va nous permettre de mettre en exergue l'originalité et la modernité de la penséenietzschéenne.

Tu ne dis rien de la sorte Il faut avant toute analyse préalablement insister sur la démarche dynamique de Nietzsche.

Ici, Nietzsches'intéresse essentiellement à la genèse de la conscience.

Sa conception de la conscience "moderne" se trouvedavantage dans le Gai Savoir (aphorisme 354 par ex.).

Ce qui est évoqué ici, ce sont les prémisses de cetteconscience moderne, une sorte de conscience primitive.

Tu n'expliques rien et ce n'est pas exact.

PLAN DU DEVOIR? La conscience est nous dit-il un "état morbide", qui est apparue de pair avec l'apparition des sociétés humaines.Nous avons vu que sans conscience, il n'est point de moyen de communiquer autrement que par signaux.

Or, laformation d'une société réclame une communication importante entre les individus qui la composent.

Ainsi est apparuun besoin de communication, une pression de communication qui explique la relation entre la complexité croissantedes sociétés d'alors et l'émergence de la conscience.

Mais en même temps que la société naissent des interdits etdes lois qui régissent le fonctionnement du groupe ; il en résulte fatalement un rétrécissement des libertésindividuelles.

C'est ce qui constitue le "carcan" dont nous parle ici l'auteur.

Il y a selon lui un conflit inextinguibleentre les "instincts" de l'individu et la morale de la société. Ce se passe-t-il alors dans la conscience de l'individu ? Une force répressive vient nous dit-il refouler les instinctsjugés incompatibles avec la morale quels sont-ils ?.

Ces instincts refoulés se sont accumulés dans sa conscience,dans son monde intérieur, les interdits sociaux se développant de pair avec la société. L'individu perd ce faisant une part non négligeable de sa liberté originelle en quoi consiste-t-elle ?, et sedéveloppent grâce à la conscience des besoins de "persécution" d'autrui.

En effet, la suppression des instinctssupprime de facto les limites fixées par la nature, et laisse seule la conscience gérer les actes de l'individu.

Or cetteconscience, réceptacle des instincts réprimés, peut se traduire par des comportements monstrueux, tels que laguerre ou la torture, exutoires de ses pulsions refoulées ; et en cela elle finit par retourner "l'homme contre lui-même".

Tu ne dis toujours rien de la sorte de la mauvaise conscience Le dernier point important de ce texte est le caractère maladif que prête Nietzsche à la conscience.

Cettemétaphore se retrouve plusieurs fois dans ce texte et dans le Gai Savoir ; elle est d'importance car elle constitue laconclusion de la pensée nietzschéenne sur la conscience, car elle est "la [maladie] plus fatale de toutes dont unjour nous périrons", Le gai savoir, 354.

La symbolisation outrancière de la réalité par le concept, outil de laconscience, ne nous conduit-elle pas à l'égarement ? L'oblitération des instincts par la conscience ne conduit-il pasà l'aveuglement ? Qu'est-ce que ça vient faire là ? Cette prise de position de Nietzsche sur la conscience est parfois comprise comme sous-entendant le mythe du bonbarbare, car il fait l'apologie de l'instinct profond, bridé par la morale judéo-chrétienne.

Mais la pensée de Nietzschedépasse cette assertion réductrice lis le début de la seconde dissertation; la conscience dont il est fait état n'estque le lien entre l'état animal et l'Übermensch, le surhomme, qui dépasserait la morale (Par delà le Bien et le Mal). Sa conception de la conscience est néanmoins aux antipodes du cogito cartésien, car pour lui la connaissance del'être passe par le corps et ses instincts, et non par un raisonnement basé sur des schèmes tels que la substance etle moi.

Cette prise de position est atypique ; l'origine de la conscience telle que la conçoit Bergson est biendifférente, puisqu'il s'agit pour lui d'une manifestation de l'élan vital, comme il l'expose dans la conférence Laconscience et la vie.

Tu noies le poisson Mais on peut voir dans ce texte les prémisses de la théorie freudienne sur l'inconscient.

Le Ca de sa théoriecorrespond aux instincts profonds de Nietzsche.

On y retrouve de nombreux concepts tels que le refoulement.

Eneffet, selon Freud, l'homme refoule les désirs dont la satisfaction remettrait en cause son insertion dans la société.Cette autocensure, inconsciente est une nécessité.

Analyse le passage La névrose, qui serait en fait un conflitentre les intérêts du Moi et les interdits du Surmoi rejoint l'idée de "maladie" de Nietzsche.

Ouais ! Cette consciencefreudienne est marquée par le rôle de l'inconscient, déterminant.

Toutefois Freud ne débouche pas sur la mêmeconclusion que Nietzsche, pour qui la conscience est en fait… une étape vers quelque chose de supérieur. L'influence de la société sur le contenu de la conscience est également attestée par Marx, qui affirme que l'on a desidées dictées par sa fonction économique et sociale, ou tout du moins lorsque l'on en prend pas conscience.

Etquand bien même … Ce texte de Nietzsche présente donc un intérêt philosophique majeur, de part sa place dans sa philosophie maisaussi parce qu'il semble annoncer la théorie freudienne de l'inconscient, cette "troisième blessure infligée àl'humanité".

verbiage à la longue Les problèmes métaphysiques soulevés par la conscience sont nombreux.

Ici, il est question de son utilité même ;nous avons vu que pour Nietzsche il s'agissait d'un mal nécessaire est-ce bien là sa pensée ? à l'édification d'unesociété, voire d'une étape vers le Surhomme.. »

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