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Nietzsche, Humain, trop humain, II, opinions et sentences mêlées

Publié le 27/02/2008

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nietzsche
«Seul devrait posséder celui qui a de l'esprit: autrement, la fortune est un danger public. Car celui qui possède, lorsqu'il ne s'entend pas à utiliser les loisirs que lui donne la fortune, continuera toujours à vouloir acquérir du bien: cette aspiration sera son amusement, sa ruse de guerre dans la lutte avec l'ennui. C'est ainsi que la modeste aisance, qui suffirait à l'homme intellectuel, se transforme en véritable richesse, résultat trompeur de dépendance et de pauvreté intellectuelles. Cependant, le riche apparaît tout autrement que pourrait le faire attendre son origine misérable, car il peut prendre le masque de la culture et de l'art: il peut acheter ce masque. Par là il éveille l'envie des plus pauvres et des illettrés - qui jalousent en somme toujours l"éducation et qui ne voient pas que celle-ci n'est qu'un masque - et il prépare ainsi peu à peu un bouleversement social : car la brutalité sous un vernis de luxe, la vantardise comédien, par quoi le riche fait étalage de ses "jouissance de civilisé" évoquent, chez le pauvre, l'idée que l'argent seul importe, - tandis qu'en réalité, si l'argent importe quelque peu, l'esprit importe bien davantage.» Nietzsche, Humain, trop humain, II, opinions et sentences mêlées : §310Dans ce texte, tiré de Humain, trop humain, Friedrich NIETZSCHE développe une théorie sur les conséquences négatives du fait « d'avoir du bien », c'est-à-dire sur le fait de posséder des richesses. Cet écrit se compose donc de différentes parties grâce à lesquelles l'auteur construit la progression de son argumentation. Ainsi, l'auteur nous dévoile le problème engendré par la possession de biens. On peut ainsi distinguer trois parties qui seront les parties de cette étude de texte. D'une part, Nietzsche nous dévoile sa thèse et le problème engendré par la richesse sur les individus qui la possède. D'autre part, il explique le danger de la possession de richesses. Enfin, l'auteur développe les conséquences désastreuses de ce problème sur les populations pauvres et incultes.

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