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"non-être" chez DESCARTES

Publié le 16/08/2010

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descartes

 

MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Troisième.

 Et si ces idées sont vraies, néanmoins, parce qu’elles me font paraître si peu de réalité, que même je ne saurais distinguer la chose représentée d’avec le non-être, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais point en être l’auteur.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Quatrième.

 et que je suis comme un milieu entre Dieu et le néant, c’est-à-dire placé de telle sorte entre le souverain être et le non-être, qu’il ne se rencontre, de vrai, rien en moi qui me puisse conduire dans l’erreur, en tant qu’un souverain être m’a produit ;

 mais que, si je me considère comme participant en quelque façon du néant ou du non-être, c’est-à-dire en tant que je ne suis pas moi-même le souverain être et qu’il me manque plusieurs choses, je me trouve exposé à une infinité de manquements ;

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, RÉPONSES AUX CINQUIEMES OBJECTIONS, DES CHOSES QUI ONT ÉTÉ OBJECTÉES CONTRE LA QUATRIEME MÉDITATION.

J’ai déjà assez expliqué quelle est l’idée que nous avons du néant, et comment nous participons du non-être, en nommant cette idée négative et disant que cela ne veut rien dire autre chose sinon que nous ne sommes pas le souverain Etre, et qu’il nous manque plusieurs choses ;

  Correspondance, année 1649, A Monsieur CLERSELIER, 15 avril 1649. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 23 avril 1649.).

 La Vérite consiste en l’être, et la fausseté au non-être seulement, en sorte que l’idée de l’inhni, comprenant tout l’être, comprend tout ce qu’il y a de vrai dans les choses, et ne peut avoir en soi rien de faux, encore que d ailleurs on veuille supposer qu’il n’est pas vrai que cet être infini existe.

 

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