La notion de personne
Publié le 08/05/2012
Extrait du document
Ces deux arguments sont d'authentiques sophismes. En effet, lorsqu'on affirme que l'homme a des devoirs << envers soimême >>, on veut dire qu'il est objet de devoirs personnels, mais non qu'il est principe de ces devoirs. Ceux-ci dérivent de la loi naturelle et de la loi divine, qui imposent à chacun de tendre vers sa fin dernière et pour cela de travailler à sa propre perfection.
- De plus, il est faux qu'un indiridu, en riolant les devoirs personnels, ne fasse de tort qu'à soi. C'est là une vue individualiste que contredit absolument la notion juste de la personne humaine : celle-ci, engagée nécessairement, pour son bien, en de multiples relations sociales, doit, par sa perfection même, contribuer au bien de tous, comme elle est fondée à attendre de la perfBction des autres personnes, les conditions de son propre progrès...
«
de soi, alors que la matière, étant extériorité spatiale, disperse
et aliène.
A la limite, l'être matériel n'est que pour autrui, qui
somme,
en le connaissant, sa multiplicité essentielle.
On voit ainsi ce qu'il y a de juste et d'insuffisant en même temps
dans certaines conceptions de la personnalité, comme celle de Max ScHELER, par exemple, qui définit la personne comme étant« l'unité
de nos actes et leur possibilité à la fois».
(Der Formalismus in der Ethik, t.
II, p.
255-256.) Cela ne saurait suffire.
II faut aller plus
avant, car « unité » et.
»
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