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« Nous avons été enfants avant que d'être hommes » quelles conséquences ?

Publié le 18/01/2004

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À l'aide de méthodes appropriées, on peut montrer que l'inconscient tisse perpétuellement un vaste rêve qui, imperturbable, va son chemin au-dessous de la conscience, parfois émergeant la nuit en un songe, ou causant dans la journée de singulières petites perturbations.  II De l'immédiateté à la subjectivité          Dans toutes les culture son retrouve en permanence l'idée d'un âge de raison. On le situe généralement vers 7 ans, l'âge où l'enfant se dictature du monde en tant qu'être solitaire car doté d'une conscience. Ce passage radical de l'immédiateté animale fait que l'enfant dit trouver une nouvelle, n'étant plus une partie de la nature, il devient un acteur de l'humanité. L'enfant prend conscience de son être et développe alors a subjectivité. Cependant, en se forgeant un caractère de subjectivité, le contact avec le mode est il définitivement rompu ? L'homme est il cet enfant qui a décidé d'intégrer une culture  coupée du monde naturel ? La subjectivité fausse t elle l'objectivité du regard de l'enfant ? Hegel La philosophie, précisément parce qu'elle est la découverte du rationnel, est aussi du même coup la compréhension du présent et du réel, et non la construction d'un au-delà qui serait Dieu sait où - ou plutôt dont on peut dire où il se trouve, c'est-à-dire dans l'erreur d'une façon de raisonner partielle et vide [...].

La citation de Descartes nous apprend que nous ne naissons pas hommes : nous le devenons. L'humanité s'acquiert. Être homme c'est devenir homme; ce n'est jamais naître homme. Le mot de Descartes explique que l'enfance est un état ayant des traits propres et qui se distingue de l'âge d'homme. Il y a une évolution radicale entre l’enfant et l’homme qu’il devient plus tard. Cette évolution pose problème: l’enfance est elle un état en soi ou n’est ce qu’une simple étape initiatique que l’homme doit nécessairement affronter pour intégrer à part entière l’humanité? De plus lorsque nous parlons de l’enfant, parlons nous de l’homme sous une forme encore incomplète ou d’un être ayant une identité ? L’humanité s’acquiert et dans ce cas on ne naît pas en tant qu’être humain de fait mais en tant qu’être humain en puissance? Quelles sont les différences qui séparent l’enfant de l’homme?

« II De l'immédiateté à la subjectivité Dans toutes les culture son retrouve en permanence l'idée d'un âge de raison.

On le situe généralement vers7 ans, l'âge où l'enfant se dictature du monde en tant qu'être solitaire car doté d'une conscience.

Ce passageradical de l'immédiateté animale fait que l'enfant dit trouver une nouvelle, n'étant plus une partie de la nature, ildevient un acteur de l'humanité.

L'enfant prend conscience de son être et développe alors a subjectivité.Cependant, en se forgeant un caractère de subjectivité, le contact avec le mode est il définitivement rompu ?L'homme est il cet enfant qui a décidé d'intégrer une culture coupée du monde naturel ? La subjectivité fausse telle l'objectivité du regard de l'enfant ? HegelLa philosophie, précisément parce qu'elle est la découverte du rationnel, est aussi du même coup la compréhensiondu présent et du réel, et non la construction d'un au-delà qui serait Dieu sait où - ou plutôt dont on peut dire où ilse trouve, c'est-à-dire dans l'erreur d'une façon de raisonner partielle et vide [...].

Ce qui est rationnel est réel, Cequi est réel est rationnel.

C'est là la conviction de toute conscience non prévenue, comme la philosophie, et c'est àpartir de là que celle-ci aborde l'étude du monde de l'esprit comme celui de la nature.

Si la réflexion, ou le sentimentou quelque autre forme que ce soit de la subjectivité consciente considèrent le présent comme vain, se situent au-delà de lui et croient en savoir plus long que lui, ils ne porteront que sur ce qui est vain et, parce que la consciencen'a de réalité que dans le présent, elle ne sera alors elle-même que vanité.

Si, inversement, l'Idée passe[vulgairement' pour ce qui n'est qu'une idée ou une représentation dans une pensée quelconque, la philosophiesoutient, au contraire, qu'il n'y a rien de réel que l'Idée.

Il s'agit, dès lors, de reconnaître, sous l'apparence dutemporel et du passager, la substance qui est immanente et l'éternel qui est présent.

Le rationnel est le synonymede l'Idée. III De l'enfance comme la marque de notre lien avec le monde Être un homme, c'est être conscient et donc être coupée de la nature.

Cependant la culture et la naturereste intimement liée car les souvenirs que l'homme entretient de son lien immédiat avec la nature lui permet degarder une certaine distance avec sa subjectivité.

Nous ne pouvons donc acquérir une connaissance objective dumonde que parce que nous avons eu avec lui au début de notre une relation sensitive qui était vierge de toutjugement faussé.

L'enfant accueille le monde dans sa conscience sans lui apporter des a priori et ainsi grâce à notreambiguïté ( être de nature et être de culture), nous devenons des hommes capables ù la fois de nous distinguer dela nature mais également de la comprendre dans son existence de façon subjective « II ne saurait aujourd'hui y avoir des platoniciens, des aristotéliciens, des stoïciens, des épicuriens.

Animer denouveau ces philosophies [...] serait l'impossible et une sottise semblable à celle de l'homme qui s'efforcerait d'êtrede nouveau un jeune homme, ou du jeune homme qui voudrait redevenir un garçon ou un enfant, quoique l'homme,le jeune homme et l'enfant soient le même individu.

» Hegel, Leçons sur l'histoire de la philosophie SartreL'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde, et [...] il seconçoit après.

L'homme, tel que le conçoit l'existentialiste, s'il n'est pasdéfinissable, c'est qu'il n'est d'abord rien.

Il ne sera qu'ensuite, et il sera telqu'il se sera fait.

Ainsi, il n'y a pas de nature humaine, puisqu'il n'y a pas deDieu pour la concevoir.

L'homme est non seulement tel qu'il se conçoit, maistel qu'il se veut, et comme il se conçoit après l'existence, comme il se veutaprès cet élan vers l'existence, l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait.Tel est le premier principe de l'existentialisme.

C'est aussi ce qu'on appelle lasubjectivité, et que l'on nous reproche sous ce nom même.

Mais que voulons-nous dire par là, sinon que l'homme a une plus grande dignité que la pierre ouque la table ? Car nous voulons dire que l'homme existe d'abord, c'est-à-direque l'homme est d'abord ce qui se jette vers un avenir, et ce qui estconscient de se projeter dans l'avenir.

L'homme est d'abord un projet qui sevit subjectivement, au lieu d'être une mousse, une pourriture ou un chou-fleur; rien n'existe préalablement à ce projet ; rien n'est au ciel intelligible, etl'homme sera d'abord ce qu'il aura projeté d'être.

Non pas ce qu'il voudra être.Car ce que nous entendons ordinairement par vouloir, c'est une décisionconsciente, et qui est pour la plupart d'entre nous postérieure à ce qu'il s'estfait lui-même.

Je peux vouloir adhérer à un parti, écrire un livre, me marier,tout cela n'est qu'une manifestation d'un choix plus originel, plus spontanéque ce qu'on appelle volonté.

Mais si vraiment l'existence précède l'essence,l'homme est responsable de ce qu'il est.

Ainsi, la première démarche de l'existentialisme est de mettre tout hommeen possession de ce qu'il est et de faire reposer sur lui la responsabilité totale de son existence.. »

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