Devoir de Philosophie

Le numéro d'équilibre

Publié le 15/12/2010

Extrait du document

ACTE PREMIER (Flash Back.)

Scène Première.   -   EMERIC & VIV.

Une pièce remplie de jouets au premier étage d’une petite maison. Une porte à droite (côté cour) dans le mur du fond. Pas de fenêtre, chambre d’enfant. EMERIC et VIV, deux adolescents, s’y trouvaient à se raconter des histoires…

EMERIC. (Hésitant) Tu sais, je fais des rêves la nuit. (Changeant de sujet, très vite) Et Nelson, pourquoi n’est-il pas venu ?

VIV. (amusée) Oui, je pense que c’est tout à fait normal. T’sais moi aussi je rêve ! (souriant). Et pour Nelson,  il avait autre chose de prévu.

EMERIC. Mais non je ne rigole pas.

VIV. (se levant) Ben, raconte moi ces rêves alors… (Prenant son sérieux)

EMERIC. La nuit je rêve, je rêve de cette chambre qui est la tienne. J’y vois un point (montrant du doigt). Plus je m’en approche, plus les ondes s’entremêlent tout devient flou. Le monde avance et là je me vois (pause) ; je me vois, mort !

VIV. (ne sachant plus quoi dire, comme apeurée, essayant de le cacher) Mais tu le sais, des rêves restent des rêves, plus ou moins extravagants.

EMERIC. (Ne changeant pas d’émotion) Si j’en crois mon rêve, ce point est le maître, il ne prendra son sens qu’à nos dix huit ans. Je m’y serais piégé, pas toi. Il ne faut pas le défier si nous ne sommes pas sûr de notre procédure, ne jamais s’en approcher. Le geste est simple lorsqu’il s’agitera tu n’auras qu’à faire un mouvement du bras aussi simple soit il. (Reprenant son souffle)

VIV. (Hurlant) STOP ! Qu’est ce que tu me racontes, es-tu devenu fou ?

EMERIC. Il sera le maître, maître d’absolument tout, il dirigera le monde à sa façon, tout changera…

VIV. (Avec son éternel calme) Je refuse de croire à de telles sottises ! Tu es vraiment parti trop loin Emeric.

EMERIC. N’en parle à personne, jamais. Tout s’acharnerait sur toi, il est le maître, le seul. Seul toi peux le défier, mais je ne sais si tu le feras…

VIV. Penses-tu vraiment que j’irais raconter ce genre de chose ? Au risque que l’on me prenne pour une folle surtout.

 

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