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Obéir, est-ce renoncer à sa liberté ?

Publié le 11/05/2012

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A quelles conditions l'homme doit-il obéir tout en restant libre?

 

Premièrement, obéir supprime la liberté lorsque par exemple, l'être humain n'y trouve pas son compte et que la frustration l'emporte sur l'épanouissement personnel. Citons le cas des régimes autoritaires.

 

Deuxièmement, obéir peut être un acte libre dans la mesure où l'individu a le choix de peser le pour et le contre de la démarche. Ainsi, le membre d'une équipe d'un sport collectif (rugby, basket, foot, etc...) est tenu de mettre son expérience ainsi que ses qualités professionnelles au service du groupe pour parvenir à concilier son équilibre personnel et celui des autres joueurs.

 

Enfin, obéir peut consister en un renoncement libre librement consenti à la liberté lorsque la personne est habitée par un sentiment de liberté intérieure qui la guide dans ses choix de vie, au delà des idées reçues, telle la femme (ou l’homme) qui divorce alors que son (leur) entourage familial est professionnel leur conseillent le contraire sous prétexte que leurs enfants seront malheureux, etc.

Dans ce cas, les autres ne font que se projeter et transmettre des idées « bien pensantes « qui les confortent et les sécurisent.

 

Développons à présent l'introduction,

 

Premièrement, les régimes dictatoriaux aboutissent à l'aliénation de la liberté dans l'obéissance.

L'individu, dans ce contexte, est brimé voir opprimé, en fonction de la place qu'il occupe dans la société (cfr liberté d'expression de la presse, certains journalistes ou écrivains, exemple: Chili). Il va de soi qu'au plus la fonction est « élevée « ou exposée, au plus la pression exercée par le pouvoir en place est importante.

 

Donc, le simple citoyen n'ayant pas accès à certain degré d'instruction sera automatiquement et à son insu davantage manipulé que d'autres ayant des références et repères plus vastes. Mais cette manipulation orchestrée par les autorités peut lui valoir quelques avantages (par exemple une promotion) qui l'amènent à obtempérer et dans ce cas, sa soumission est volontaire. Quoi qu'il en soit, il est bien dommage d'accepter un échange qui n'est pas « loyal «

 

Les raisons qui conduisent les hommes a aliéner leur liberté sont multiples: leur désarroi ou leur simple condition les conduit parfois tout simplement sur la voie de la paresse et de la lâcheté. Que dire, dès lors, de ceux qui occupent de plus hautes sphères? Certes, ils ont plus de responsabilités mais n'en sont pas toujours conscients ou sont carrément retors. Quoi qu'il en soit, ils sont pris dans un engrenage qui, quelque part, leur échappe.

 

Enfin, l'obéissance peut constituer une condition à la liberté. Prenons le cas de la démocratie. Le citoyen y prend part, dans la mesure où il adhère à la confection de ses lois, mais il est parfois confronté aux limites de ce système lorsque des cas extrêmes se présentent. Comme dans le cas de la peine de mort, il est aisé pour tout un chacun de concevoir « l'absolution « jusqu'au jour où la vie nous ramène à une brutale réalité: perdre un être cher, dans  des conditions effroyables et souhaiter réagir via la loi du talion.

 

En conclusion, l'être humain se différencie de l'animal. Il doit, en partie, respecter non pas l'instinct mais plutôt  l'intuition que la nature lui a donnée. Que chacun, à son échelle, tente de payer ses droits et ses devoirs et que, les plus instruits et les plus courageux, essaient de faire régner la justice. Vivre en société implique de respecter les uns les autres mais il n'est pas interdit de décrire certaines

institutions:

Peut-être faut-il parfois donner l'impression de contenter tout le monde tout en faisant ce que l'on veut... ?

 

Ou choisir des chemins de traverse en sachant que l'on s'expose à la difficulté!

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