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Le onze septembre 2011 et ses conséquences

Publié le 04/11/2012

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Le onze septembre 2001, les États-Unis, première puissance incontestée depuis la chute de l'U.R.S.S dix ans auparavant, sont frappés par un acte terroriste d'une grande ampleur pour la première fois de leur histoire. La scène internationale est sous le choc, l'opinion publique traumatisée, les médias interrompent leurs programmes pour diffuser en boucle les symboles de la puissance américaine en proie aux attentats.  Des pirates de l'air islamistes détournent quatre Boeing de deux grandes sociétés aériennes américaines. Premières cibles des terroristes, les tours jumelles du World Trade Center à New York s'effondrent en quelques heures. Le troisième avion s'écrase sur le Pentagone, alors qu'un quatrième, ayant pour cible initiale la Maison Blanche ou le Capitole à Washington D.C., s'écrase en Pennsylvanie suite à l'intervention des passagers prévenus au moyen de leurs téléphones portables des attentats à New York. Le bilan humain est évalué à environ trois mille morts.  Les attentats du onze septembre sont attribués au mouvement islamiste Al-Qaida qui use d'actes terroristes pour faire entendre ses revendications. Ces attentats illustrent le rejet violent et la haine d'Al-Qaida, organisation fondamentaliste,
pour l'Occident et ses valeurs. Personnage important de l'organisation, Oussama Ben Laden est rapidement désigné comme responsable des attentats et devient la figure emblématique d'Al-Qaida. Déjà connu des services secrets, il était déjà soupçonné lors des attentats du 26 février 1993 contre le World Trade Center, qui n'avaient fait que quelques morts. Ben Laden est alors protégé par le régime fondamentaliste musulman afghan et les Etats-Unis attaquent le 7 octobre 2001 l'Afghanistan avec l'accord de l'O.N.U. afin de renverser le régime au pouvoir. Un an après l'attaque de l'Afghanistan, le Congrès des États-Unis autorise le gouvernement à engager des combats en Irak, pays suspecté d'abriter de nombreux camps de formation militaire islamistes. Le régime du dictateur Saddam Hussein a rejoint selon les termes du Président Bush la Corée du Nord et l'Iran dans « l'axe du mal « serait en possession d'armes de destruction massive.  Le gouvernement américain et ses alliés obtiennent la chute du régime afghan et parviennent à capturer le dictateur irakien Saddam Hussein, mais les islamistes continuent de mener une lutte résolue face aux soldats américains désormais installés dans la région. L'Irak et l'Afghanistan se retrouvent alors
en proie à la guerre civile et la démocratie peine profondément à s'installer.  La politique intérieure des États-Unis se retrouve elle aussi transformée. La sécurité devient l'obsession prioritaire et rien n'est laissé sans surveillance, qui perd peut à peu ses limites usuelles avec l'adoption du Patriot Act qui étend la restriction des libertés, initialement uniquement appliquée aux suspects potentiels de terrorisme. Les sphères publique et privée s'en trouvent désormais affectées. La question du recourt à la torture pour lutter contre le terrorisme fait débat, et le centre carcéral de Guantanamo laisse échapper des traces de torture et de bafouement des lois carcérales. Les attentats du onze septembre ont véritablement marqué l'opinion mondiale et ont fait basculer les États-Unis et leurs alliés dans deux interminables guerres, usant leur économie ainsi que le moral de leurs troupes. Ces guerres sont d'autre part dévastatrices pour les populations civiles de ces deux régions. Après près d'une décennie de guerre, les objectifs ne sont pas remplis et le comportement des États-Unis suscite de nombreuses controverses à des niveaux éthique et politique. Les attentats de 2001 semblent marquer le début du déclin de la suprématie américaine.

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