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oracle (mythologie)

Publié le 30/01/2013

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oracle (mythologie), sentence ou prophétie énoncée par une divinité ; c'est également la divinité qui décrétait l'oracle et le sanctuaire où elle les rendait.

Dans la Grèce antique, les oracles les plus connus étaient ceux d'Apollon à Delphes et à Didymes, celui de Zeus à Dodone et à Olympie. L'oracle était transmis par l'intermédiaire d'un être humain (la Pythie en transe à Delphes) ou d'un animal sacré, ou bien résultait de l'interprétation de signes divers : murmure d'une source ou bruit du vent dans les arbres, tintement d'une chaîne sur un chaudron. Le plus célèbre des oracles non grecs était celui du dieu égyptien Amon dans l'oasis de Siwah (Sahara).

Les Hébreux utilisèrent les oracles en consultant Urim et Thummin. En Phénicie, les oracles étaient associés à Baal-Zéboul (ou Belzébuth). Ils étaient également fréquents à Babylone et en Chaldée.

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L'oracle de Delphes que Socrate avait adopté se présente comme une maxime fondamentale de sagesse. Sans cette connaissance de soi, aucune conquête sur soi ou sur le monde n'est possible. Les Grecs considéraient d'ailleurs comme une quête commune celle qui consistait à se gouverner soi-même et à gouverner les autres. Mais cette phrase s'avère surprenante : elle présuppose que le moi, l'être devant m'être le plus familier, est comme un étranger potentiel puisque la tournure injonctive de la phrase révèle l'urgence de l'ordre transmis. Ainsi, elle part du principe qu'une partie de notre être se dérobe à nous : si nous n'y prenons garde, nous pouvons n'être qu'un étranger à nous-même et devenir la victime des manipulations extérieures et des passions intérieures. La quête philosophique selon Socrate débute donc par la conquête de son être afin de fuir les illusions des opinions et accéder à l'esprit dialectique.

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