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Les origines de la chimie

Publié le 28/10/2011

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Si nous remontons à quelques siècles avant J.-C. les hommes pratiquaient de façon courante la teinture des étoffes, l'extraction des minerais et la fusion des métaux. La teinture, l'argenture, la dorure pour ne citer que cellesci faisaient alors l'objet de recettes secrètes, dont on peut retrouver quelques vestiges dans l'industrie moderne des parfums.

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« nobles de l'or et de l'argent.

La prem1ere de ces qualités, et à cette époque la plus immé­ diate, était la couleur; or l'on pouvait à vo­ lonté teindre des substances et en particulier des métaux, il était donc possible de transfé­ rer à ces corps une première partie des qua­ lités nobles et il ne restait plus qu'à trouver les autres.

Pendant près de vingt siècles, les alchimistes ont cherché en vain bien sûr , ces recettes-mira­ cles.

De tout cet immense labeur il ne nous reste plus qu'un certain nombre de traités, dont quelques-uns montrent parfois une obser­ vation valable.

La plupart hélas, tels ceux com­ posés par ZosiME, transforment l'alchimie en une religion ésotérique, qui à l'instar des mys­ tères de l'antiquité réclament de leurs adeptes une initiation secrète et une préparation spi­ rituelle difficile.

Le moyen âge de la chimie Il ne faut pas conclure de tout ceci que l'alchimie ait étouffé la véritable chimie jus­ qu'à l'apparition de Lavoisier.

Bien sftr cette époque se consacre à la recherche de l'élixir dont la congélation doit donner la pierre philo­ sophale nécessaire à la combinaison du soufre et du mercure; mais il s'élabore dans le même temps des recettes empiriques capables de four­ nir des alliages ou des teintures imitant l'or.

C'est ainsi que naissent le laiton et le bronze doré.

D'ailleurs les orfèvres qui risquent d'être les principales victimes de faussaires ingénieux, sont obligés d'étudier plus attentivement les propriétés physiques des métaux précieux afin de définir d'une façon précise la densité, la malléabilité ou la ductilité de ceux-ci.

Parallèlement à ces recherches encore timi­ des, le Moyen Age découvre et met au point une série d'opérations sans lesquelles aucune chimie n'est possible.

Dans une « Pratica » attribuée à ALBERT LB GRAND on peut ainsi trouver des descriptions de distillation, subli­ mation, calcination, congélation, cémentation, etc.

Les deux gr.andes découvertes du moyen âge La construction de fours , d'alambics, d'ap­ pareils en verre devait permettre les décou­ vertes capitales de l'alcool et des acides miné­ raux.

Il semble en effet qu'au xn • siècle on soit parvenu à Salerne à distiller du vin afin d'obtenir par condensation des vapeurs le pre­ mier alcool jamais fabriqué dans le monde.

Ces ancêtres de nos bouilleurs de cru obte­ naient ainsi deux alcools : l'aqua ardens titrant 60 degrés et l'aqua vitae à 90 degrés grâce à l'emploi comme déshydratant du carbonate de potasse.

Cette découverte allait modifier de façon profonde l'industrie des médicaments et des parfuma.

L'acide nitrique est découvert aux alentours de 1160, son utilisation principale consi stait alors à séparer l'argent de l'or dans un alliage de ces deux métaux.

L'acide sulfurique appa­ raît un peu plus tard, mais il faut attendr e le quinzième siècle pour obtenir l 'acide chlo­ rhydrique ou muriatique.

Enfin LAVOISIER le premier devait codifier ce qui n'était jusque-là que recettes empiriques , et en découvrant des lois réellement scientifiques et non plus ana­ logiques, il montrait la voie à ses successeurs.

La chimie allait alor s marcher à pas de géant en abandonnant ses vieilles recettes p our de s règles de plù s en plus rigoureuses.

LES TECHNIQUES DE SEPARATION ET DE PURIFICATION Si la science chimique peut 'être l'art de dé­ finir les réactions entre corps différents, elle est également et nécessairement le moyen de les contrôler.

Tout ce qui nous entoure , miné­ ral ou organique est, soit sous forme d'une combinaison chimique stable, soit en cours de transformation chimique.

Notre corps lui-même est le siège de réactions incessantes de syn­ thèse et de dégradation qui entretiennent la vie.

Mais connaître les réactions effectivement possibles et arriver à les reproduire, c'est-à­ dire pratiquement les gouverner, voilà deux choses différentes.

La chimie commence dans le laboratoire du chercheur, qui définit la réaction chimique, et se poursuit dans l'unité de fabrication qui doit en tirer un produit en aussi grande quantité que possible.

L'art de l'ingénieur chimiste con­ siste en premier à isoler de la matière brute des composants aptes par la suite à réagir pour donner un produit final aussi pur que possi­ ble.

L'extraction de la matière première La première étape consiste à extraire par une méthode physique ou chimique le consti­ tuant intéressant.

Celui-ci peut se trouver, s'il s'agit d'un métal, sous la forme oxydée, mais aussi il peut être plus ou moins intimement mêlé à une gangue rocheuse absolument inin­ téressante.

Il est donc nécessaire de séparer ce minerai de sa roche mère par broyage puis par triage magnétique dans certains cas, ou par flottation, lévigation, etc.

Dans le cas du pétrole , matière de base de la pétrochimie, son extraction s'opère à partir d'une roche qui le retient comme une éponge.

Le liquide extrait est ensuite envoyé vers des colonnes de distillation qui en séparent les différents constituants .

S'il s'agit de gaz per­ manents tels que l'air, composé principale­ ment d'oxygène et d'azote et pour une faible part d'hélium, de néon, d'argon et d'autres gaz rares, leur séparation s'effectuera par re­ froidissements et liquéfactions successives des constituants.. »

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