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Les ouvriers constituent ils encore une classe sociale au début du XXIeme siécle en France ?

Publié le 17/05/2012

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Depuis cinquante ans on observe des évolutions dans la société qui passent pas la tertiarisation des emplois. Ce phénomène de tertiarisation fait disparaître des emplois dans le secteur industriel ainsi les ouvriers d’usine deviennent des employés de bureau. Ainsi la classe populaire habituellement celle des ouvriers est désormais constituée d’ouvriers, d’employés, d’artisans, d’agriculteur, de petits commerçants. Ces personnes possèdent des revenus plus ou moins similaires, mais l’homogénéité de cette classe ne permet pas de généraliser leur mode de vie. 

« l’école en véhiculant une culture savante et bourgeoise stigmatise l’ouvrier qui a affaire à de la violence symbolique.

Ainsi les ouvriers ont des pratique culturelles qui les caractérisent, de plus leurs revenus faibles, nous donne le droit de parler de classe ouvrière.

II - Mais les contours de cette classe sont mal définis Le phénomène de moyennisation rend difficile la définiti on précise de classe.

D’ailleurs Weber ne parle pas de classe mais de strates.

A- La moyennisation de la société Depuis cinquante ans on observe des évolutions dans la société qui passent pas la tertiarisation des emplois.

Ce phénomène de tertiarisation fait disparaître des emplois dans le secteur industriel ainsi les ouvriers d’usine deviennent des employés de bureau.

Ainsi la classe populaire habituellement celle des ouvriers est désormais constituée d’ouvriers, d’employés, d’artisans, d’agriculteur, de pe tits commerçants.

Ces personnes possèdent des revenus plus ou moins similaires, mais l’homogénéité de cette classe ne permet pas de généraliser leur mode de vie.

Henry Mendras pense qu’il existe un phénomène de moyennisation qui s’explique par la tertiaris ation et, un niveau minimum d’éducation plus élevé que dans le passé y compris pour les ouvriers non qualifiés.

Ainsi les classe moyennes ont vocation à regrouper deux Français sur trois.

Le monde ouvrier est complexe, il regroupe à la fois des ouvriers no n qualifiés et des ouvriers qualifiés possédant un vrai savoir faire.

Ainsi les ouvriers se répartissent entre classe moyenne et classe populaire.

Il leur est donc parfois difficile de se reconnaître comme appartenant à la même classe.

De plus le sociologu e Weber pense que l’ascenseur social n’est pas fermé.

B- La société stratifiée selon Weber Max Weber voit la société en strate.

Pour lui l’ouvrier n’a pas à lutter contre le patron.

Il a comme objectif de devenir patron à son tour.

Ainsi les classes sociale s ne sont pas prédéfinies : un individu peut monter ou descendre l’échelle sociale en fonction de son mérite.

Cette ascension au cœur de l’œuvre de l’écrivain Annie Ernaux est possible grâce à l’école.

Bien que Bourdieu considère que l’école est un lieu de culture savante qui favorise en partie la reproduction sociale, l’Etat Français permet de minimiser les inégalités grâce à des politiques chargées de rétablir la justice sociale.

L’Etat aide les ménages aux plus petits revenus grâce à des prestation sociales et un accès à la santé garanti à tous.

Ainsi les classes sociales sont une réalité même si elles ne sont pas en conflit comme le disait Marx.

On peut les voir comme des strates où le passage d’une strate à l’autre est possible avec l’aide d’un diplôme.

La notion de classe ouvrière dont parle Marx existe toujours, comme le prouve les différences de mode de vie entre cadre et ouvriers.

Cependant depuis plusieurs années la structure sociale a évoluée.

Il est maintenant difficile d’associer les ouvriers à la classe populaire, car celle ci est complexe et se compose autant d’ouvriers, d’artisans ou d’employés.

De plus depuis quelques années nous assistons à une moyennisation de la société.

Ainsi la majorité de la population se situe dans une classe intermédi aire.

De plus l’éducation et le mérite permettent à chacun de progresser sur l’échelle sociale.

Notons cependant que cette ascension est difficile surtout pour le milieu populaire.

Les ouvriers gagnent peu, c’est une réalité, mais ils bénéficient d’aides s ociales chargées de réduire les inégalités.

Cependant comme l’explique Ian Levinson dans son livre Tribulations d’un précaire on voit désormais apparaître une classe de travailleurs pauvres qui pour sûr comporte une majorité d’ouvriers.. »

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