La paix de Cateau-Cambrésis
Publié le 27/02/2008
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«Vaquer à l'extermination de l'hérésie...». Le 3 avril 1559, la paix de Cateau-Cambrésis met fin pour un temps à la rivalité des maisons de France et d'Autriche et, plus précisément, à la guerre resurgie entre Philippe II et Henri II depuis la rupture de la trêve de Vau-celles, guerre marquée du côté français par la défaite de Saint-Quentin et, du côté de l'Angleterre, alliée de l'Espagne, par la perte de Calais conquise par François de Guise.
A Marcoing, dans le Nord, Guise et le cardinal de Lorraine rencontrent le cardinal de Granvelle pour discuter de la paix. A Cercamp, une trêve est signée le 17 octobre 1558. Montmorency, prisonnier des Espagnols, pousse à la paix dont les Guise tirent un supplément de gloire. Après cinq mois de négociations se conclut le traité final qui présente différents caractères. Il fait agir l'instrument usuel de la diplomatie de l'époque, celui des mariages princiers: Elisabeth, fille d'Henri II, doit épouser Philippe II, et Marguerite, soeur d'Henri II, va s'unir à Emmanuel-Philibert, duc de Savoie, vainqueur de Saint-Quentin. Cette politique de famille écarte l'éventualité d'un mariage possible du roi d'Espagne avec Elisabeth, nouvelle reine d'Angleterre, et réserve les droits de Marie, future reine de France, reine d'Ecosse, sur le trône d'Angleterre.
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- ELISABETH DE VALOIS Fille du roi Henri II, elle est amenée à épouser le roi d'Espagne Philippe II après la paix de Cateau-Cambrésis, alors que le roi a demandé sa main pour son fils Don Carlos.
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