Devoir de Philosophie

Est-ce par la conscience ou la nécessité que je reconnais autrui ?

Publié le 25/07/2005

Extrait du document

conscience

AUTRUI (lat. alter huic, cet autre-ci, présent)

Autrui n'est pas simplement celui qui est autre que moi mais l'autre comme autre moi (alter ego) et corrélatif du moi.

CONSCIENCE

Gén. On distingue : Conscience première ou spontanée : impression immédiate (plus ou moins claire) qu'a l'esprit de ses états. Conscience seconde ou réfléchie : capacité proprement humaine de faire retour sur cette première impression. La conscience réfléchie permet l'analyse et le jugement . Par elle, l'homme se constitue comme sujet distinct de ses états psychologiques. La conscience, par cette possibilité de se réfléchir, est donc toujours conscience de soi en même temps que conscience de quelque Mor. La conscience morale est la conscience du Bien et du Mal ; capacité de porter des jugements normatifs (de comparer ce qui est et ce qui doit être). La conscience me dicte mes devoirs et me fait éprouver remords ou satisfaction quant à mes actes passés. « La conscience est la raison pratique représentant à l'homme son devoir. » (Kant)

NÉCESSITÉ

Gén. Caractère de ce qui est nécessaire, non contingent. Épist. On distingue nécessité catégorique, ou Absolue, ou inconditionnelle, qui est celle des principes rationnels logiques ou mathématiques qui sont toujours vrais, de la nécessité hypothétique ou conditionnelle, qui est subordonnée à des présuppositions. « Si A alors B » exprime une nécessité hypothétique. Crit. Chez Kant, une des trois catégories de la modalité. Log. La nécessité logique régit une déduction telle que, les prémisses étant posées, la conclusion ne peut pas ne pas s'imposer. Mor. Si l'on entend par nécessité morale ce qu'exige le devoir, il vaut mieux parler d'obligation, car la nécessité désigne plutôt ce qui est tel qu'il est Absolument impossible à la volonté de s'y soustraire, tandis que l'acte moral est libre.

CONNAISSANCE (lat. cognoscere, chercher à savoir)

Le terme de connaissance désigne d'abord l'acte par lequel la pensée s'efforce de saisir et de définir un objet qui se présente à elle. Il désigne ensuite le savoir résultant de cette action. On oppose principalement croyance et connaissance, non par le degré de certitude éprouvé soit par le sujet qui croit, soit par le sujet qui connaît, mais par le fait que la croyance n'est pas nécessairement fondée en raison, autrement dit n'implique pas nécessairement l'idée de vérité.

Liens utiles