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Pascal, De l'esprit géométrique

Publié le 02/05/2013

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Pascal, De l'esprit géométrique Dans cet opuscule, Blaise Pascal sonde les limites du pouvoir de la raison. Bien réglée par une méthode, elle peut s'assurer des vérités qu'elle connaît et ainsi ne pas confondre le vrai avec le faux. Mais, d'une part, la raison ne peut tout démontrer. (C'est l'objet de la première partie du texte qui compare la méthode idéale, parfaite, à la méthode géométrique) D'autre part, les vérités qu'elle possède et qu'elle peut démontrer - par l'absurde notamment- , elle ne peut pas toujours les concevoir. (C'est l'objet de la deuxième partie du texte, lorsque Pascal défend l'idée d'une augmentation et d'une diminution à l'infini de tous les objets de la géométrie et de la physique. L'infini reste inconcevable, même après un raisonnement par l'absurde) Thèmes de la première partie : 1)Pascal cherche à comprendre comment la raison peut valider des vérités, être certaine de ses connaissances. Il cherche une méthode qui permette d'assurer la liaison entre la raison et la vérité. La raison, c'est-à-dire la capacité à lier les idées selon l'ordre de la logique, doit être épaulée par une méthode pour garantir son fonctionnement. Il va appeler « géométrique « la méthode qui prescrit les règles du raisonnement. Pourquoi « géométrique « ? Il faut savoir que le XVIIe siècle signe la renaissance de la géométrie euclidienne. Les Eléments d'Euclide représentent une démarche rationnelle entièrement fondée sur des définitions, des axiomes (ou des principes) et des démonstrations. La géométrie est une science dont les objets sont entièrement intelligibles et dont les opérations élémentaires sont extrêmement simples. Elle s'impose comme le modèle idéal pour établir les règles du raisonnement. 2) A côté des considérations concernant le bon usage de la raison, Pascal consacre une attention particulière au discours rationnel et clarifie minutieusement les règles des définitions destinées à assurer l'univocité du discours méthodique. Celui-ci ne doit pas être équivoque, ambivalent. Texte 1 : De l'esprit géométrique commence par une distinction : « On peut avoir trois principaux objets dans l'étude de la vérité [?]et il enferme la troisième. « Il y a donc deux méthodes différentes. L'une permettrait de découvrir les vérités inconnues, mais Pascal n'en croit rien (pour lui, il n'existe pas de méthode fixant des règles pour chercher la vérité en partant de principes certains). L'autre permet de démontrer une vérité déjà trouvée. Pascal affirme présenter cette dernière méthode car selon lui, la première méthode, « l'analyse «, l'art de découvrir des vérités cachées en partant de principes clairs, a déjà fait l'objet de nombreuses études. Pascal semble se référer ici aux travaux de Descartes. Pascal va, lui, s'intéresser à la méthode qui part de l'énoncé prétendument vrai (la proposition) pour le ramener aux principes et ainsi prouver sa vérité. Cette démarche s'appelle la synthèse . Questions sur le texte 1: 1)P. 67 : « Celui [l'art]de démontrer les vérités déjà trouvées, et de les éclaircir de telle sorte que la preuve en soit invincible, est le seul que je veux donner «. Pourquoi « invincible « ? De même p. 73, où apparaît l'idée de combat, de polémique ? P. 68, dans le premier paragraphe, quel terme s'oppose à l'idée de polémique ? 2)P. 67 : « cet art consiste en deux choses principales, l'une de prouver chaque proposition en particulier, l'autre de disposer toutes les propositions dans le meilleur ordre «. Quel est cet ordre ? Texte 2 : La seule science qui est susceptible de nous apprendre à prouver la vérité est la géométrique car « elle seule sait les véritables règles du raisonnement « et elle « se fonde sur la véritabl...

pascal

« méthodes diff érentes. L’une permettrait de d écouvrir les v érités inconnues, mais Pascal  n’en   croit   rien   (pour   lui,   il   n’existe   pas   de   m éthode   fixant   des   r ègles   pour   chercher   la   v érité  en   partant   de   principes   certains).

  L’autre   permet   de   d émontrer   une   v érité  déjà  trouv ée.

  Pascal   affirme pr ésenter cette derni ère m éthode car selon lui, la premi ère m éthode, «   l’analyse   », l’art   de   d écouvrir   des   v érités   cach ées   en   partant   de   principes   clairs,   a   d éjà  fait   l’objet   de   nombreuses   études.

  Pascal   semble   se   r éférer   ici   aux   travaux   de   Descartes.

  Pascal   va,   lui,   s’int éresser   à  la   m éthode   qui   part   de   l’ énonc é  pr étendument   vrai   (la   proposition)   pour   le   ramener aux principes et ainsi prouver sa v érité. Cette d émarche s’appelle la synth èse   .  Questions        sur le texte 1:     1) P. 67   : «   Celui  [l’art]de d émontrer les v érités d éjà trouv ées, et de les  éclaircir de telle   sorte   que   la   preuve   en   soit   invincible,   est   le   seul   que   je   veux   donner   ».

  Pourquoi   «   invincible   »   ? De m ême p.  73, o ù  appara ît  l’id ée  de combat, de  pol émique   ? P.  68,   dans le premier paragraphe, quel terme s’oppose  à l’id ée de pol émique   ? 2) P.

  67   :   «   cet   art   consiste   en   deux   choses   principales,   l’une   de   prouver   chaque   proposition   en   particulier,   l’autre   de   disposer   toutes   les   propositions   dans   le   meilleur   ordre   ». Quel est cet ordre   ? Texte 2   : La seule science qui est susceptible de nous apprendre  à prouver la v érité est la   g éom étrique car «   elle seule sait les v éritables r ègles du raisonnement   » et elle «   se fonde   sur la v éritable m éthode de conduire la raison en toute chose   ». Pascal lie la raison et la   v érité.

  La   m éthode   rend   la   raison   capable   d’acc éder   à  la   connaissance.

  Mais   il   ya   deux   sortes   de   m éthode.

  Celle   qui   peut   être   nomm ée   parfaite,   d’une   part,   et   d’autre   part,   la   g éom étrique. Pour expliquer en quoi consiste la vraie m éthode, la m éthode g éom étrique qui rend notre   raison   capable   de   distinguer   le   vrai   d’avec   le   faux,   Pascal   fait   un   d étour   et   donne   auparavant l’id ée d’une m éthode parfaite.  Questions texte 2   : 2. »

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