A une passante Baudelaire

« 2.

Le portrait d'une femme - la femme fascinante par sa perfection physique, mystère de la douleur ,élégance du vêtement et de la démarche, progression de la longueur des groupes (v.2 qui va en s'étirant les groupes sont de plus en plus grands) : Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, (2+4+6) : figure imposante de la passante Une femme passa, d'une main fastueuse (6+6): harmonie de la démarche ,balancement régulier ,écho des participes présents « Soulevant, balançant » on a un effet de mouvement, et enjambement du 1er au second quatrain qui souligne la force de l'impression qu'elle produit. La description physique idéalisée se complète par la référence à la statue qui lui donne de la noblesse sans nuire à sa mobilité (« agile »). Le mystère qui émane de sa personne se traduit par le deuil et même par le grand deuil(femme habillée de noir mais cette couleur austère loin de nuire à sa beauté l'exalte).La douleur est à l'origine de l'inspiration.

La douleur permet à Baudelaire de créer son poème.

Douleur qu'elle peut éprouver ou causer : c'est une femme fatale ! 3.

Le thème du regard - cela confirme que c'est une femme fatale car elle hypnotise ceux qui la regardent (citez Meduse) - le regard est livide (=bleuâtre ou noirâtre) c'est celui des chairs en décomposition qui fascine par son ambiguïté. - le regard engendre la mort : l'ouragan provoque la mort violente                         et la fascination et le plaisir : la mort lente - le poète : noué, incapable de réagir rationnellement 'crispé' il s'oppose à la 'passante' qui elle est vue en mouvement. -il y a l'emploi inattendu du verbe boire : communication immédiate engendrée par la fascination (couple célèbre : Tristan et Iseult) boire  un filtre magique allie douceur et violence (« douceur qui fascine et le plaisir. »