Devoir de Philosophie

pêche, bateaux de.

Publié le 26/04/2013

Extrait du document

pêche, bateaux de. 1 PRÉSENTATION pêche, bateaux de, embarcations destinées à la pêche professionnelle. Les flottes des pays possédant une industrie de la pêche comportent souvent de grands navires. Mais les petits bateaux (moins de 18 m de long), propulsés à l'aviron, à la voile ou au moteur, représentent la plus grande partie des flottes de pêche de la plupart des nations. Grâce à l'archéologie et à l'histoire navale, on connaît bien l'évolution des bateaux de pêche depuis la préhistoire et l'Antiquité. À partir des XVIIIe et XIXe siècles, les images de bateaux de pêche se répandirent (peinture, gravure), particulièrement en Europe du Nord et en Amérique du Nord, où la pêche était importante économiquement. Le point le plus frappant est la très grande variété des modèles. Chacun est un compromis entre le type de pêche pratiquée, les contraintes de l'environnement naturel, les moyens techniques et économiques des constructeurs et des pêcheurs. 2 PREMIERS MODÈLES EUROPÉENS Les bateaux à voile utilisés pour la pêche en Europe présentaient une grande diversité de type et de gréement (voir Voile ; Bateau). Le gréement au tiers et le gréement latin étaient relativement communs, la voile latine était répandue dans les régions méditerranéennes et la voile au tiers le long des côtes de l'Europe du Nord et de la Grande-Bretagne. Le ketch bômé et le cotre bômé étaient aussi largement employés pour la pêche en Europe du Nord. Le gréement aurique était utilisé sur certaines embarcations de pêche hollandaises, scandinaves, grecques et turques. La plupart des bateaux de pêche européens possédaient une coque avec une quille. La dérive centrale était très rarement employée. Les dérives latérales étaient largement utilisées sur les côtes belges et hollandaises, à cause des eaux peu profondes de ces régions. 3 MODÈLES ASIATIQUES Les premiers modèles de bateaux de pêche asiatiques présentaient, eux aussi, une grande diversité. Les pêcheurs chinois développèrent une grande variété d'embarcations à rames, avirons et voile, allant des petits esquifs ouverts, ou sampans, aux grandes embarcations pontées, ou jonques, de 21 m ou plus. La plupart de ces embarcations étaient gréées avec des voiles au tiers, bien que quelques-unes d'entre elles eussent une sorte de gréement aurique. D'une manière générale, les jonques et les sampans de pêche naviguaient rapidement et tenaient bien la mer. Les Japonais utilisaient des sampans à voile et à rames, avec des gréements simples, habituellement une petite voile au tiers ou carrée. Après 1875, cependant, apparurent quelques sampans gréés en goélette, et des goélettes de type américain furent construites pour la pêche au large. En Asie du Sud-Est et dans le Pacifique, la pirogue de type canoë, à balancier, de même que diverses sortes de bateaux bordés, furent employés en pêche côtière. Les Malais développèrent un canoë à voile amphidrome très rapide, le prao, et les Indiens et Arabes du golfe Persique mirent au point des bateaux de pêche pontés, rapides, utilisant habituellement un gréement latin ou très proche de celui-ci. 4 PREMIERS MODÈLES NORD-AMÉRICAINS Plus de deux cents types différents de bateaux à voile furent développés en Amérique du Nord, chacun adapté aux conditions géographiques, climatiques ou économiques locales. Le plus répandu des premiers bateaux à voile utilisés par les pêcheurs américains portait un gréement aurique. Dans les années 1880, le sloop à grand-voile bômée et grand foc unique apparut. Les premiers bateaux de pêche nord-américains ayant souvent un faible tirant d'eau, l'usage de la dérive centrale était largement répandu. Certains modèles à dérive centrale furent remplacés, vers la fin du XIXe siècle, par des bateaux à quille. Les goélettes utilisées à Long Island, dans le New Jersey, et dans la baie de Chesapeake, pour pêcher les huîtres étaient habituellement des dériveurs. Les quillards prédominaient dans la pêche au large sur des mers difficiles, telles que les grands bancs de Terre-Neuve. 5 PREMIERS NAVIRES DE PÊCHE À MOTEUR La vapeur fut peu utilisée pour la propulsion des petits bateaux de pêche. Le poids et le coût du moteur et de la chaudière la rendaient généralement peu rentable en Amérique du Nord et en Europe. Certains armements de pêche américains employèrent des bateaux à vapeur de 1886 environ, jusqu'à l'arrivée des moteurs à essence et Diesel. Aussitôt après l'apparition de moteurs à pétrole fiables, de fréquentes tentatives furent faites pour employer des embarcations à moteur pour la pêche côtière. Le remplacement des vieux modèles de bateaux de pêche à voile par des embarcations à moteur en Europe et en Amérique du Nord s'accéléra pendant et après la Première Guerre mondiale. 6 MODÈLES MODERNES Les types modernes de bateaux de pêche sont moins nombreux que les anciens modèles à voile, mais les dernières années ont vu une révolution dans la conception, la mécanisation et l'automatisation des coques et des équipements. Aujourd'hui, des pays comme le Japon, les États-Unis et la Russie sont capables de déployer d'énormes flottes autonomes sur des lieux de pêche loin de leurs propres côtes. Des navires géants avec hôpitaux, ateliers de réparation, réserves de carburant, bibliothèque et autres équipements de nécessité et de confort, veillent sur des essaims de plus petits chalutiers. Certaines flottes sont constituées de grands chalutiers frigorifiques ou de chalutiers-usines qui traitent le poisson et le stockent en mer pendant des semaines, pour livrer leur prise, à des centaines ou à des milliers de kilomètres des lieux de pêche, sous forme congelée. L'apparition de chalutiers à pêche par l'arrière et de navires-usines européens ou asiatiques, au large de côtes étrangères, a provoqué des conflits avec les habitants qui pêchaient traditionnellement en ces lieux et qui constataient les ravages causés par cette pêche industrielle sur les populations d'animaux marins et sur leur environnement. La plupart des navires modernes utilisent des matériaux comme l'acier, l'aluminium et les composites résine-fibre de verre. La majorité des grands navires sont construits en acier. Aujourd'hui, même certains petits bateaux de pêche professionnelle sont construits en composite ou en aluminium pour augmenter l'efficacité et réduire les coûts de maintenance. Si la plupart des bateaux sont conçus pour une méthode de pêche particulière, certains peuvent être facilement reconvertis à d'autres types de pêche et peuvent donc rester opérationnels tout au long de l'année. Ils sont spécialement répandus là où la loi réglemente la pêche selon les saisons et où un bateau doit pouvoir effectuer plusieurs types de pêche pour être rentable. Bien que de nombreuses variétés de poisson soient pêchées, les types de bateaux de pêche sont peu nombreux. Ainsi, les petits bateaux à moteur à essence de 6 à 12 m de long peuvent être armés pour la pêche au casier, au filet ou à la ligne. L'utilisation de matériel hydraulique et de dispositifs électroniques de navigation et de recherche du poisson a rendu le travail moins pénible. Les chalutiers de 12 à 90 m de long, propulsés par des moteurs Diesel, pêchent en traînant des filets appelés chaluts, vastes poches lestées qui raclent le fond marin. Les chalutiers traditionnels traînent leurs filets à partir d'un côté du navire. Les chalutiers modernes tirent et relèvent leur filet par une rampe située à l'arrière. Les chalutiers crevettiers tirent leurs filets grâce à des perches déployées de chaque côté du bateau. De puissants treuils enroulent les câbles menant aux filets qui sont maintenus ouverts par des dispositifs appelés panneaux, souvent profilés de manière hydrodynamique. Les senneurs emmènent des filets géants, munis de flotteurs d'un côté et de poids de l'autre. Les filets sont tirés autour d'un banc de poissons par un petit bateau auxiliaire pendant qu'une extrémité du filet demeure attachée au navire principal. Le fond du filet est alors lié ou fermé, et le filet est resserré par un bloc motorisé situé à bord du senneur. La prise, constituée d'anchois, de harengs, de saumons ou de thons suivant le cas, est alors déversée ou pompée à bord du senneur. Les palangriers d'eau profonde et les navires à filets maillants sont de puissants bateaux (15 à 30 m de long). Les palangriers travaillent en mouillant des lignes de plusieurs centaines de mètres de long, ancrées à une bouée à chaque extrémité, avec des lignes plus courtes munies d'hameçons attachées sur la ligne principale. Les poissons de fond (morue, églefin, flétan) et les poissons pélagiques (espadon, thon, requin) se prennent à la palangre. Les navires de pêche hauturiers asiatiques mouillent des filets dérivants, qui sont des filets maillants libres, pendant verticalement, pouvant atteindre 64 km de long. De tels filets piègent les calmars et de nombreuses autres espèces de poissons et, accidentellement, des mammifères marins. La tendance actuelle s'oriente vers davantage de confort, de sécurité et d'efficacité à court terme à bord des navires de pêche. Le besoin de modernisation oblige l'industrie de la pêche à regarder au-delà des types de bateaux traditionnels et incite les architectes navals à concevoir des embarcations mieux adaptées et plus rentables. Voir aussi Bateau.

« La plupart des navires modernes utilisent des matériaux comme l'acier, l'aluminium et les composites résine-fibre de verre.

La majorité des grands navires sont construits en acier.

Aujourd'hui, même certains petits bateaux de pêche professionnelle sont construits en composite ou en aluminium pour augmenter l'efficacité et réduire les coûts de maintenance. Si la plupart des bateaux sont conçus pour une méthode de pêche particulière, certains peuvent être facilement reconvertis à d'autres types de pêche et peuvent donc rester opérationnels tout au long de l'année.

Ils sont spécialement répandus là où la loi réglemente la pêche selon les saisons et où un bateau doit pouvoir effectuer plusieurs types de pêche pour être rentable. Bien que de nombreuses variétés de poisson soient pêchées, les types de bateaux de pêche sont peu nombreux.

Ainsi, les petits bateaux à moteur à essence de 6 à 12 m de long peuvent être armés pour la pêche au casier, au filet ou à la ligne. L'utilisation de matériel hydraulique et de dispositifs électroniques de navigation et de recherche du poisson a rendu le travail moins pénible. Les chalutiers de 12 à 90 m de long, propulsés par des moteurs Diesel, pêchent en traînant des filets appelés chaluts, vastes poches lestées qui raclent le fond marin.

Les chalutiers traditionnels traînent leurs filets à partir d'un côté du navire.

Les chalutiers modernes tirent et relèvent leur filet par une rampe située à l'arrière.

Les chalutiers crevettiers tirent leurs filets grâce à des perches déployées de chaque côté du bateau.

De puissants treuils enroulent les câbles menant aux filets qui sont maintenus ouverts par des dispositifs appelés panneaux, souvent profilés de manière hydrodynamique. Les senneurs emmènent des filets géants, munis de flotteurs d'un côté et de poids de l'autre.

Les filets sont tirés autour d'un banc de poissons par un petit bateau auxiliaire pendant qu'une extrémité du filet demeure attachée au navire principal.

Le fond du filet est alors lié ou fermé, et le filet est resserré par un bloc motorisé situé à bord du senneur.

La prise, constituée d'anchois, de harengs, de saumons ou de thons suivant le cas, est alors déversée ou pompée à bord du senneur.

Les palangriers d'eau profonde et les navires à filets maillants sont de puissants bateaux (15 à 30 m de long).

Les palangriers travaillent en mouillant des lignes de plusieurs centaines de mètres de long, ancrées à une bouée à chaque extrémité, avec des lignes plus courtes munies d'hameçons attachées sur la ligne principale.

Les poissons de fond (morue, églefin, flétan) et les poissons pélagiques (espadon, thon, requin) se prennent à la palangre.

Les navires de pêche hauturiers asiatiques mouillent des filets dérivants, qui sont des filets maillants libres, pendant verticalement, pouvant atteindre 64 km de long.

De tels filets piègent les calmars et de nombreuses autres espèces de poissons et, accidentellement, des mammifères marins. La tendance actuelle s'oriente vers davantage de confort, de sécurité et d'efficacité à court terme à bord des navires de pêche.

Le besoin de modernisation oblige l'industrie de la pêche à regarder au-delà des types de bateaux traditionnels et incite les architectes navals à concevoir des embarcations mieux adaptées et plus rentables. Voir aussi Bateau.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles