LA PÉNINSULE IBÉRIQUE
Publié le 18/11/2011
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L'Ebre a donné son nom (Ibérus) à ses riverains, les Ibères et finalement à la Péninsule entière. Il est de ce côté le seul grand fleuve (925 km). Son lit étroit et encombré de rochers, a été rectifié par de; canaux. Il débouche dans la « huerta « de Tortosa où s'étend son delta ensablé qu'un canal latéral ouvre à la navigation. Sa vallée remonte, excellente voie de communication, jusqu'au coeur de la Navarre.
«
Torrelaguna, paysage classique des plateaux de Nouvelle Castille aux horizons immenses : au premier plan de maigres paca ges, au-delà de l'agglomération des champs ouverts consacrés avant tout aux céréales.
Pyrénées et la Meseta est séparée de la mer par la bretelle des Monts de Catalogne.
Abritée des vents,
elle est fertile partout où on a pu l'irriguer.
Hors d'elle
et de l'Andalousie, le territoire ne comporte que des
plaines littorales , étroites bandes alluvionnaires, for mées par les apports des fleuves.
Bien arrosées, elles
sont verdoyantes et fécondes et comptent dans les régions les plus riches et les plus peuplées d'Espagne.
On leur a donné le beau nom de< < huertas »,hérité du latin : Huertas de Motril, aux champs de bananiers et
de cannes à sucre, de Murcie, d'Alicante, de Valence.
(J.
Bottin)
Fleuves et côtes
• Disposant d'espace, certains fleuves ibériques
sont grands et abondants, mais le régime torrentiel et
irrégulier qui les caractérise pour la plupart les rend
presque impropres
à la navigation, sinon à l'irriga
tion.
Ceux du Nord et du Nord-Ouest échappent
cependant
à cette règle.
La montagne les alimente en
eau, mais elle est trop proche pour leur permettre de
se développer.
Seul, le Mino (275 km) revêt de l'im
portance.
Son cours inférieur qui sert de frontière
Les Montagnes de l'arrière pays d'Alicante offrent déjà des paysages Nord Africains avec leurs pentes décharnées dépourvues de végétation et leurs bassins occupés par les cultures arbustives.
(J.
Bottin).
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