Penser est-ce la grandeur de l'homme ?
Publié le 25/03/2004
Extrait du document
Dans cette analyse, l'opposition de l'homme et de la Nature est radicale.
Comme nous ne voyons pas dans la Nature d'êtres qui, semblables à nous,
seraient capables de disposer de la connaissance d'eux-mêmes, nous en venons
à opposer brutalement l'homme et la Nature. L'homme existe en ayant
conscience de lui-même, la Nature, elle, se contente d'exister sans
conscience de soi.
« Il n'y a pas de bonheur sans conscience du
bonheur ». Cela montre bien que la notion même de bonheur appartient
uniquement aux hommes. Il n'est donc pas concevable pour un animal d'être
heureux. L'homme est donc le seul à pouvoir être véritablement heureux. De
plus si l'on considère que la fin suprême est le bonheur, on insinue que
l'animal n'a en quelque sorte pas de fin, que son existence est sans but
puisque dans l'incapacité totale de pouvoir un jour arriver au bonheur.
Seule l'existence de l'homme aurait un sens. Pourtant n'est-ce pas la
conscience de l'homme qui dans un même temps l'empêche d'accéder au bonheur
par la complexité de son action ?
Tout d’abord, être conscient, est-ce penser au sens où l’homme est un être pensant ? Dans une perspective classique, on tend à opposer régulièrement le statut de la conscience humaine avec les objets, ou encore avec les animaux. En quoi l’homme se distingue-t-il en tant qu'être conscient de l'animal ? Qu’y a-t-il donc de spécifique dans la conscience humaine ?
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