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Pensez-vous que le théâtre est « le lieu de la plus grande liberté, de l'imagination la plus folle » ? Vous répondrez à la question en faisant référence à des exemples précis tirés des documents proposés, aux pièces étudiées en classe et à votre propre expérience de spectateur.

Publié le 23/07/2012

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question

En effet, Jupiter intervient dans la pièce dès que quelqu'un l'invoque (Électre puis Oreste) pour faire un "miracle", mais perd tout pouvoir sur celui qui se sait libre. Aussi Égisthe ne pourrait gouverner si son peuple avait conscience de l'impuissance du souverain. C'est pourquoi ils doivent empêcher Oreste de "contaminer" le peuple, le "troupeau". Mais ce peuple semble se plaire dans sa pénitence, et rejette la proposition de liberté que lui fait Électre. On peut donc voir ici une symbolique politique, présente tout au long de l'œuvre. Sartre critique la tyrannie et le fait qu'elle prive le peuple de libertés, tout en mettant en évidence le rôle du peuple lui-même qui contribue à cette dépossession. C'est parce que La liberté a un coût : c'est elle qui fait d'Oreste un personnage totalement isolé, abandonné tour à tour par son précepteur, par Jupiter, par sa sœur et par son peuple. Mais Oreste est libéré et peut se gouverner lui-même. Il n'a plus de dieux au-dessus de sa tête.

question

« temps qui dit que la durée de la représentation théâtrale doit coïncider avec la durée de l'action représentée.

À la différence du théâtre baroque où les événementspouvaient s'étendre sur plusieurs jours, mois, voire plusieurs années.

L'action des pièces classiques n'excède alors pas les vingt-quatre heures, cette règle permet doncd'éviter l'invraisemblance.

Il y a également l'unité de lieu qui oblige l'action a ce dérouler en un seul lieu, celui représenté par la scène et qui ne changeait pas durantla pièce.

Cette règle était au début moins stricte car elle acceptait plusieurs lieu d'une même ville par exemple, mais la rigueur du lieu unique est arrivé des 1645.

Ladernière unité est celle de l'action c'est-à-dire que tous les événements doivent être liés et nécessaires, de l'exposition jusqu'au dénouement de la pièce.

L'actionprincipale doit être ainsi développées du début à la fin de la pièce, et les actions secondaires doivent contribuer à l'action principale et ne peuvent être suppriméessans lui faire perdre son sens.

Cela permet de concentrer l'intérêt dramatique sur le sujet principal de l'œuvre, de simplifier l'intrigue.

Boileau, dans « L'Art Poétique», résume en vers ces contraintes :« Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompliTienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.

» Ces règles d'unités sont complétées par des règles de bienséance externe qui veulent que violence et intimités physiques soit exclues de la scène.

Les batailles et lesmorts se doivent de se dérouler hors scène et d'être rapportées au spectateur sous forme de récits.

Quelques exceptions comme la mort de Phèdre, ou la folie d'Orestedans «Andromaque », chez Racine ou celle de « Dom Juan » chez Molière sont restées célèbres.

Et des règles de bienséance interne qui relèvent de la cohérence descaractères des personnages.

Le personnage a un caractère propre établi au début de la pièce et ce caractère est développé de manière cohérente jusqu'à la fin del'action.

Nous pouvons don dire que conformément au respect de la vraisemblance et de la morale, l'acteur ne doit pas choquer le spectateur, Boileau le résume ainsi :"Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose :Les yeux en le voyant saisiront mieux la chose ;Mais il est des objets que l'art judicieuxDoit offrir à l'oreille et reculer des yeux"Ces conventions étaient accentuées tout d'abord par la censure de l'Eglise qui était très forte, elle interdisait toute scène, parole, comportement, costumes oupersonnage choquant.

Le catholicisme étant majoritairement présent, cette censure était extrêmement important pour les auteurs, les metteurs en scène mais aussi lesspectateurs.

De plus il y avait d'autres limites plus technique, les machineries et les moyens technique d'avant n'était pas aussi développé qu'aujourd'hui comme avecle cinéma par exemple qui nous offre d'énorme possibilité.

Les décors et les accessoires, ainsi que les costumes étaient fait a la main et étaient souvent très difficile aréalisé.

Les décors était de grande planche peinte ou dessiné très difficile a mettre en place ce qui conforté la règle d'unité de lieu car il était très compliqué dechanger de fond de scène pendant une représentation.

Il était également impossible de représenté toute sorte de magie ou autre « effet spéciaux », Ionesco le reprochedans « discours sur l'avant-garde » en disant « Mais je veux, moi, faire paraitre sur scène une tortue, la transformer en chapeau, en chanson, en cuirassier, en eau desource ».

Mais ces choses étaient impossible faute de moyens technique, cette limite influençait donc beaucoup la liberté du théâtre.

De plus les costumes, les décors,les lumières sont des éléments essentiel de la pièce, leurs première fonction étant d'informé le spectateur sur l'époque, le ton, le lieu et l'histoire de la pièce.

Ils sontune aide de compréhension mais aussi des éléments très important de la mise en scène, ils donnent un ton très important à la pièce.

Lorsque la pièce est lue ce sont lesdidascalies qui jouent ce rôle, ceci est beaucoup plus dur car il faut expliquer en quelques lignes une ambiance qui peut être très complexe, et l'idée de l'auteur doittout d'abord être comprise par le lecteur mais aussi par le metteur en scène qui doit représenter l'idée, l'invention de cet auteur.La liberté et l'autorisation a l'imagination n'a donc pas toujours était possible dans le théâtre écrit ou scénique.

Tout d'abord car il n'était pas permis par l'Eglise quicontrôlait beaucoup le pays, mais aussi par des règles, des conventions théâtres très stricte ; et enfin car il n'était pas possible techniquement de réaliser quelconque «effets spéciaux » sur une scène de théâtres.

Le théâtre n'a pas évolué que sur ces règles ou sur les moyens techniques, de nouveaux genres ont également apparu et lebut du théâtre a lui aussi évolué. Depuis la Renaissance, le théâtre évolue vers une reconstitution de plus en plus scrupuleuse de la réalité.

Alors que cette recherche du réalisme atteint son apogée, àla fin du XIXe siècle, on voit apparaître, sous de multiples formes, une réaction antiréaliste.

Les auteurs dramatiques de ce siècle ont profondément renouvelé lesformes traditionnelles du théâtre en bouleversant les frontières entre les genres.

La reprise de thèmes ou de personnages tragique donne ainsi lieu à des parodies, dans« Electre » de Jean Giraudoux par exemple.

Dans ces nouveaux genres on trouve le théâtre d'idées qui se sert des légendes antiques ou de l'histoire contemporainepour proposer une réflexion ou affirmer un engagement.

Jean Paul Sartre dans « Les Mouches » reprend la légende grecque des Atrides et y définit sa conception dela liberté.

« Le secret douloureux des dieux et des rois, c'est que les hommes sont libres », explique Jupiter à Égisthe.En effet, Jupiter intervient dans la pièce dès que quelqu'un l'invoque (Électre puis Oreste) pour faire un "miracle", mais perd tout pouvoir sur celui qui se sait libre.Aussi Égisthe ne pourrait gouverner si son peuple avait conscience de l'impuissance du souverain.

C'est pourquoi ils doivent empêcher Oreste de "contaminer" lepeuple, le "troupeau".

Mais ce peuple semble se plaire dans sa pénitence, et rejette la proposition de liberté que lui fait Électre.

On peut donc voir ici une symboliquepolitique, présente tout au long de l'œuvre.

Sartre critique la tyrannie et le fait qu'elle prive le peuple de libertés, tout en mettant en évidence le rôle du peuple lui-même qui contribue à cette dépossession.

C'est parce que La liberté a un coût : c'est elle qui fait d'Oreste un personnage totalement isolé, abandonné tour à tour parson précepteur, par Jupiter, par sa sœur et par son peuple.

Mais Oreste est libéré et peut se gouverner lui-même.

Il n'a plus de dieux au-dessus de sa tête.

Sartre inviteici le lecteur à l'introspection, il lui fait prendre conscience de son pouvoir sur lui-même.

Le théâtre de l'absurde lui interroge la condition humaine et le langage.

Ilplace ses personnages dans des situations souvent désespérées où se manifestent la difficulté de communiquer et un pessimisme parfois radical.

Il met en cause laprétendu logique de notre monde à travers des dialogues marqués par le comique de l'absurde : le non-sens, le malentendu permanent et l'humour noir.

« En attendantGodot » de Beckett est souvent retenu comme une pièce de ce genre car elle met en scène deux être démunis, qui meuble leur attente par des dialogues dérisoires ;mais ce texte de correspond pas réellement a ce genre la.

Pour finir le théâtre contemporain met en scène les affrontements, les crises, mais aussi les petites comédiesde notre existence privées et de notre vie sociale.

Par exemple Bernard-Marie Koltès dans ses pièces « Le retour au désert » et « Dans la solitude des champs de coton» crée un climat de tension extrême, où chaque personnage fait d'une parole, souvent lyrique, un moyen de s'affirmer ou de défendre sa vie.Le théâtre a également évolué dans son but, en effet les auteurs n'ont pas toujours voulu faire le même effet sur le spectateur ou le lecteur avant et de nos jours.

Audébut le but était de montrer « la réalité » et surtout de donner une morale ou une leçon au spectateur, dans certaine pièce la morale était même prononcée par une «voix off » pour qu'elle soit clairement exprimée pour être clairement comprise.

Il y avait aussi un besoin de provoqué en même temps des sentiments dans le tragique,la peine, la pitié mais avec toujours un brin d'optimiste qui était obligatoire, le comique permettait de rire mais pas seulement.

De nos jours même si cette idée demoral persiste le but ou plutôt les buts sont beaucoup plus vaste.

Chaque auteurs et chaque metteur en scène peut avoir son idée précise de ce qu'il veut faire ressentirou faire comprendre, rien n'est vraiment obligatoire.

Le but peut être simplement de rire, ou de pleurer mais on retrouve aussi des scène de vie quotidienne qui montrela réalité de la vie et qui parfois donne également une morale ou une leçon. Nous pouvons donc dire que même si ça n'a pas toujours était le cas, faute a certaines règles et censures ainsi qu'a des besoin de progrès technique, le théâtres qu'ilsoit écrit ou oral, lu ou vu est « le lieu de la plus grande liberté, de l'imagination la plus folle » comme le dit Ionesco dans son « Discours sur l'avant-garde ».

En effetgrâce a l'imagination permanente du lecteur, parfois cherché et voulu par l'auteur, ainsi qu'a la large étendu de genre possible dans le théâtre ; tout cela laisse place aune liberté pour l'auteur et le metteur en scène et laisse place a l'imagination la plus folle du lecteur.

Le théâtre a donc beaucoup évolué dans ses genres mais aussidans son but.. »

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