La Perfectibilité

« "Le contrat social ne dit pas que l'humanité pourrait  être, il dit ce qu'elle aurait pu devenir   si elle avait fait un meilleur usage de sa perfectibilit é." (Contrat social, 1762 Explication du texte Premier paragraphe  :  L'id ée re çue est que la principale diff érence entre l'animal et   l'homme est la capacit é de ce dernier  à penser mais Rousseau nous pr ésente une autre   diff érence, la capacit é de l'homme  à se perfectionner.  Rousseau soul ève aussi que l'homme   diff ère de l'animal au moment o ù l'homme est libre de choisir, contrairement  à l'animal   qui, lui, ne fait qu'ob éir  à la nature. La qualit é sp écifique d'agent libre de l'homme lui   permet par instinct de se soumettre ou de rejeter les conditions qui s'offrent  à lui. C'est   cette libert é qui permet  à l'homme d' être perfectible. Deuxi ème paragraphe :  De part sa capacit é à se perfectionner, l'homme peut  également   r égresser alors que l'animal reste stationnaire. Troisi ème paragraphe :   Cette capacit é de perfectibilit é est selon Rousseau la cause du   malheur de l'homme, c'est elle qui l'a tir é de la condition d'animal, condition dans laquelle   il serait heureux, car  à l'abris du malheur caus é par ses vices , ses erreurs. La perfectibilit é   a au cours du temps corrompu l'homme, l'a rendu tyrannique envers lui­m ême et la nature   ce qui  était pourtant sa condition originelle. Th ème  :  Quelle est la diff érence sp écifique entre la nature de l'homme et celle de   l'animal ? Th èse  :  L'homme, en tant qu'individu et esp èce est capable de se perfectionner en mettant   son environnement  à profit, tandis que l'animal, une fois son d éveloppement atteint restera   dans le m ême  état toute sa vie. Conclusion :   La facult é qu' à homme de se perfectionner  est , selon Rousseau,  caus ée par   ses sentiments, ses passions et ses besoins. Ces divers  éléments  émotifs poussent l'homme   à  perfectionner sa raison:   "...c'est par leur activit é que notre raison se perfectionne; nous   ne cherchons  à conna ître que parce que nous d ésirons de jouir, et il n'est pas possible de   concevoir pourquoi celui qui n'aurait ni d ésirs ni craintes se donnerait la peine de  . »