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La peur du déclassement, une conséquence sociale des crises

Publié le 31/03/2011

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   Rétrograder de l’échelle sociale est un phénomène d’actualité appelé le déclassement. Il survient après des licenciements, en hausse ces dernières années, touchant les jeunes et les personnes âgées. Cette réalité doit néanmoins être dissocié de la « peur du déclassement « qui hante un nombre croissant de français. Les deux / notions diffèrent. La deuxième étant plus globale, elle est un facteur clé des choix et des comportements des hommes.    Comment est-il possible qu’une simple angoisse se soit autant généralisée ?  Le licenciement est brutal, il en résulte des soucis financiers, psychologiques, des familles achevées. Il touche de plus en / plus le privé qui se vulgarise, jusqu’alors plutôt protégé. Finalement, c’est la fragilisation des statuts mais aussi ce qu’il y a à perdre qui effraye. En parallèle, la peur du déclassement est très virulente chez les classes aisées, où les pertes gagnent en importance.    La peur du déclassement / est à son comble actuellement. Le licenciement s’intensifie, les emplois se font rares. En fait, avec la crise actuelle, les enjeux grossissant et l’instabilité professionnelle, on s’aperçoit que la peur du déclassement se généralise au delà de la frange touchée réellement par le déclassement qui touche 47% / des non diplômés contre 7% des diplômés.  Additionner aux impacts psychologiques, cette angoisse provoque chez les gens la recherche de protection face aux risques. Au delà des impacts personnels, cette attitude provoque des impacts politiques et sociaux : Envie de protectionnisme, garant d’un minimum d’aide en cas de déclassement. Cette / anxiété ressort avec les récessions qui ont tendance à accentuer le défaitisme social.    263 mots pour la contraction + 9mots pour le titre = 272mots.

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