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Que peut attendre l'homme de la culture ?

Publié le 22/02/2012

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culture
La culture est un terme désignant la différence entre l'homme et l'animal. On considère que c'est ce qui est transmis par les générations précédentes. C'est souvent un ensemble de croyances et/ou de vérités. A première vue, elle a donc toujours raison, car elle est enseignée comme étant la vérité à un âge ou l'individu ne possède pas encore tout son discernement. Cependant, la culture n'est pas une forme de doctrine imposée à l'esprit, car le but de toutes cultures est d'apporter à l'esprit des possibilités de penser, de juger et de discerner. Le but de toutes cultures n'est pas d'amener à des vérités figées mais de permettre à l'esprit de pouvoir reconsidérer plus tard ces vérités. La confrontation de sa propre culture avec d'autres cultures aide à la reconsidérer et à faire progresser sa connaissance de la culture en confirmant ou en infirmant les vérités qu'elle ne fait au fond que proposer. Par opposition ce qui est différent de la nature, c'est à dire ce qui appartient à l'acquis, au non inné. On considère qu'il s'agit du propre de l'humain. Se cultiver est un apprentissage destinant à devenir Homme. Ces coutumes, initiations, savoirs sont différents pour chaque peuple. Elle est ce qui transcende l'être humain de son état de nature. L' Homme ressent comme étant indispensable de s'améliorer, c'est-à-dire d' acquérir une culture qui lui parait importante pour que réussir sa vie. Pourtant, cette opposition apparemment très claire entre nature et culture ne cesse de poser des difficultés, qu'il est possible d'examiner selon trois niveaux différents : d'une part au niveau de l'individu,d'autre part au niveau du groupe social, et enfin au niveau de l'humanité entière.
culture

« de la vie qui lui paraissent extraordinaires, merveilleux ou terribles, par exemple la faune, la flore, la pluie...Uneréaction quasi infantile, prisonnier des ses propres pensées primitive, réactions spontanées aux circonstances.Il ne sait exploiter les richesses du milieu qui l'entoure puisqu'il a très peu d'expériences.

C'est une victime de lapeur, de la méfiance du à ce manque de savoirs: ses émotions dominent son jugement, résultat ses choix et sesdécision sont inconséquents.

Il est condamné à être naïf et ignorant.Ainsi, ignorance, nature, émotions et servitude s'accumulent en lui, alors que leurs contraires s'associent dansl'individu cultivé.Ces deux figures, en opposition frappante, connaissent un profond retentissement dans la culture occidentale.

Eneffet, elles expliquent la forte incompréhension qui domine les rencontres entre les occidentaux et leur "autre", lestribus autochtones d'Amérique, d'Afrique et d'Océanie...., auxquelles ils sont confrontés depuis les grandesdécouvertes de la fin du XVè siècle.

Ces deux figures élaborent, donc un programme d'action. Une telle perspective, que l'individu cultivé soit "meilleur" que l'ignorant primitif, s'appuie sur la preuve que : lepremier, par les armes et la stratégie, produits de son ingéniosité, se rend vite maître du second.

Par conséquence,ignorance,nature,émotions et servitude agissent contre l'inculte.L'instruction apparaît donc comme une mission prioritaire et essentiel.

La nature au stade brut, originaire, animal del'humain, doit être dépassée par la transmission des savoirs au plus grand nombre. Dans cette seconde partie, le mot "culture" ne désigne plus un ensemble de savoirs théoriques, artistiques ouscientifiques .

En effet, cette notion se rapproche de l'étymologie, du latin colere, habiter, mettre en culture, cette"culture" au sens sociologique désigne en premier lieu l'agriculture et ses techniques, de semence, de greffe,d'élevage....

elle englobe les moyens de cette agriculture: les outils, les greniers, les marchés...ainsi que sesconséquences :la nourriture , les vêtements...

l'art de cultiver, de faire croître.Cependant, le mot "culture" peut aussi s'exprimer au sens ethnologique où, il inclut toutes les pratiquescaractéristiques d'un groupe humain, y compris des comportements qui pourraient paraître triviaux,banales,simples,évidents.Pourtant, du fait que la culture permet de distinguer les groupes humains et que nous appartenons à l'un de cesgroupes, une difficulté surgit : ce qui relève de nos habitudes culturelles nous apparaît "normal", au sein de notregroupe social, que nous pouvons avoir l'impression qu'il s'agit de faits "naturels";notre culture nous apparaît comme"la bonne", presque "la seule", dans les cas où nous nous la comparons aux autres culture.Au XVIIIè siècle, la culture occidentale s'impose comme la plus efficace, donc comme meilleure que les autres.Pour Hegel, les divers phénomènes culturels: arts, techniques, sciences, religion, habillement sont liés les uns auxautres et apparaissent selon "l'esprit" d'une époque.Par exemple, l'architecture gothique ne pouvait pas naître avant le milieu du XIIè siècle en France, car avant, lestechniques impossible à la réalisation de telles constructions .Ainsi,chaque découverte en induit d'autres dans d'autres disciplines, lesquelles se relient les unes aux autres dansun "cercle vertueux".Le progrès apparaît comme une démarche globale de la société.

Il est impossible de rencontrer une culture trèsavancée en techniques agricoles, et arriérée en matière théologique.

Il existe une sorte de « cohérence » dechaque culture.Dès lors, on a tendance à hiérarchiser les différentes cultures selon leur d' avancement respectifs; elles sontcomparées les une aux autres.Malheureusement, on ne peut pas sous-estimer les conséquences qu'a eu cette "pensée" dans la cultureoccidentale; l'idée reçue selon laquelle certains groupes humains seraient "encore au Moyen-Age" au motif qu'ilsplacent la religion au-dessus de toutes les valeurs, prolongent aujourd'hui encore de telles analyses.Prenons pour exemple l'esclavagisme des noirs par les occidentaux à partir du XVI siècle.Du latin sclavus, l'esclave est une personne placée sous l'autorité et la dépendance absolue d'un maître qui peutdisposer d'elle comme de n'importe quel bien.

Chez Nietzsche, l'homme faible, le décadent, le vaincu de la vie qui seplie à la morale du ressentiment.

Pour Aristote, l'esclavage est un fait de nature : certains hommes nes'appartiendraient pas à eux-mêmes et seraient faits pour « subir l'autorité d'un maître ».

Pour Spinoza, l'esclavageréside d'abord dans l'impuissance de l'homme à gouverner et à contenir ses passions.

L'esclave est un ignorant.Dans la dialectique hégélienne du maître et de l'esclave: l'esclave, d'abord dominé par le maître, finit par gagner sonindépendance par son travail alors que le maître, oisif, se contente de jouir passivement des choses façonnées parl'esclave.

Le maître devient alors l'esclave de son esclave.

La réflexion devra viser une définition de l'esclavagecomme situation, ou comme rapport.De plus, dans la pensée occidentale, une distinction s'opère entre la nature d'une part, la culture d'autre part.

Enparticulier, il semble évident que ce qui varie d'une communauté humaine à l'autre n'est pas naturel à l'humain.

Parexemple, le langage : puisque les Anglais parlent anglais, et que les Français parlent français, et que les uns et lesautres peuvent apprendre la langue qui n'est pas la leur, il est évident que ni la langue anglaise ni la languefrançaise ne sont "naturelles" à l'humain ;en revanche, puisque à la fois les Anglais et les Français parlent unelangue, alors "le langage" est sans doute naturel.

De même chaque droit propre à un pays se manifeste un droitnaturelle de l'humain.La culture, selon ce premier critère, correspond à ce qui relève des pures convenances, des conventions du groupe,de la société locale, par opposition à ce qui résulte de la physique, de la biologie ou, plus généralement, du milieu.La maladie est naturelle, la traiter est naturel , mais la manière de traiter les maladies est culturelle. La place de l'humain dans la nature est une place à part.

Le travail humain et son produit s'opposent aux réalisationsde la nature ou des animaux.

Par exemple, il n'existe par nature aucun moyen de transport tels que les voitures,. »

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