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Peut-on comparer les différentes cultures ?

Publié le 22/02/2004

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Nos critères sont donc relatifs. Accepter la diversité culturelle est une attitude,de tolérance.]  Comparer les cultures est une illusion La diversité des cultures est un phénomène naturel. Très souvent les hommes y ont vu quelque chose de scandaleux. Ce qui a provoqué un réflexe de rejet. En qualifiant les autres peuples de barbares, sauvages, primitifs, l'homme occidental regarde toute société à travers le prisme de ses propres valeurs: c'est une attitude qui relève de l'ethnocentrisme. Nos critères sont forcément relatifs Nous ne pouvons comparer les cultures qu'à partir de notre propre vision du monde. Notre système de valeurs, notre éducation, tout ce qui nous vient de la tradition, rendent impossible un regard objectif sur les autres cultures. Il faut donc convenir de la relativité de nos critères et accepter cette richesse que représente la diversité culturelle. Il n'y a pas de culture.

« Si nous constatons l'extrême diversité des cultures, ce n'est pas pour autant que nous pouvons les comparer, c'est-à-dire affirmer qu'il y ades cultures supérieures à d'autres.

Affirmer que toutes les cultures se valent est donc un postulat méthodologique pour celui qui veutétudier les différentes cultures.

C'est aussi une marque de tolérance et de respect vis-à-vis des peuples qui, dans le monde, ontdéveloppé de manière différente et originale des règles de vie en société.

C'est par l'échange entre les cultures que nos sociétésévoluent.

Cela ne veut pas dire non plus que nous devons renoncer à nos valeurs sous prétexte que, philosophiquement parlant, toutesles pratiques sociales se valent.

L'esclavage, l'exploitation des enfants, les mutilations rituelles, par exemple, ne peuvent pas êtredéfendus.

Affirmer l'universalité de la dignité humaine n'est pas contradictoire avec la reconnaissance de la diversité culturelle. I - Les hommes naturellement comparent les cultures. Il existe des critères objectifs qui permettent de le faire.

Il est possible de comparer les différentes cultures.

L'humanité a suivi deschemins qui ne se ressemblent pas.

On peut établir une hiérarchie entre les différents modes d'évolution de chaque société. Les sociétés humaines se sont toujours comparées aux cultures qu'elles rencontraientLes groupes sociaux sont rarement complètement isolés; ils se rencontrent au gré du hasard, du commerce ou de la guerre.

Les hommes,dès lors, s'observent, se comparent naturellement.

Ils sont capables d'analyser leurs ressemblances et leurs différences culturelles:coutumes, rites, organisation, technique, lois... Les explorateurs ont été les premiers ethnologuesLa civilisation européenne découvre à partir de la Renaissance des peuples très différents.

Les penseurs s'interrogent.

Certains cherchentmême à savoir si les sauvages ont une âme.

Au XVIIIe et au XIXe siècles, les observations concernant les cultures extra-européennesvont être de plus en plus nombreuses et de plus en plus rigoureuses. Des critères objectifs permettent la comparaisonL'observation des différentes cultures nous permet de constater que certaines connaissent un développement technique et scientifiquesupérieur à d'autres.

D'autre part, les sociétés occidentales développent des valeurs de liberté, de respect, d'égalité.

En revanche, d'autressociétés nous choquent par leurs pratiques sociales: esclavage, ségrégation, mutilations... II - Nous ne pouvons jamais être des observateurs impartiaux. Tout est relatif à notre vision du monde.

C'est à travers le prisme déformant de notre civilisation que nous comparons les différentescultures.

Nos critères sont donc relatifs.

Accepter la diversité culturelle est une attitude, de tolérance.

Comparer les cultures est une illusionLa diversité des cultures est un phénomène naturel.

Très souvent les hommes y ont vu quelque chose de scandaleux.

Ce qui a provoquéun réflexe de rejet.

En qualifiant les autres peuples de barbares, sauvages, primitifs, l'homme occidental regarde toute société à travers leprisme de ses propres valeurs: c'est une attitude qui relève de l'ethnocentrisme. Nos critères sont forcément relatifsNous ne pouvons comparer les cultures qu'à partir de notre propre vision du monde.

Notre système de valeurs, notre éducation, tout ce quinous vient de la tradition, rendent impossible un regard objectif sur les autres cultures.

Il faut donc convenir de la relativité de nos critèreset accepter cette richesse que représente la diversité culturelle. Il n'y a pas de culture.

inférieureComparer les cultures conduit naturellement à les hiérarchiser.

Or, l'ethnologie contemporaine nous montre qu'il n'y a pas de culturesinférieures.

Les usages apparemment les plus barbares ou les plus répugnants ont leur raison d'être de par le rôle qu'ils jouent dansl'organisation sociale.

Aux yeux d'autres peuples, certaines de nos coutumes peuvent sembler bien barbares... III - Quel regard porter alors sur les autres cultures? Si nous constatons l'extrême diversité des cultures, ce n'est pas pour autant que nous pouvons les comparer, c'est-à-dire affirmer qu'il y ades cultures supérieures à d'autres.

Affirmer que toutes les cultures se valent est donc un postulat méthodologique pour celui qui veutétudier les différentes cultures.

C'est aussi une marque de tolérance et de respect vis-à-vis des peuples qui, dans le monde, ontdéveloppé de manière différente et originale des règles de vie en société.

C'est par l'échange entre les cultures que nos sociétésévoluent.

Cela ne veut pas dire non plus que nous devons renoncer à nos valeurs sous prétexte que, philosophiquement parlant, toutesles pratiques sociales se valent.

L'esclavage, l'exploitation des enfants, les mutilations rituelles, par exemple, ne peuvent pas êtredéfendus.

Affirmer l'universalité de la dignité humaine n'est pas contradictoire avec la reconnaissance de la diversité culturelle.. »

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