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Peut-on se connaitre soi-même

Publié le 12/12/2012

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Intro : -Des spécialistes affirment que nous vivons à une époque particulièrement stressante. Cette pression permanente entraîne l'apogée de certains modes de vie prônant un certain bien-être tant physique que moral. Pour certains, la quiétude intérieur ne peut-être obtenue que par une bonne connaissance de soi-même. Mais peut-on réellement se connaitre soi-même ? Cette recherche de connaissance entraîne le sujet à réfléchir et à prendre conscience de certaines de ses réactions ou émotions qu'il tente par la suite d'expliquer. Se pose alors le problème de la capacité d'explication lié par exemple à la limite du langage ou à celle des moyens utilisés. Alors, sommes-nous réellement les mieux placés pour nous connaître ? Cette connaissance peut-elle être complète ? Peut-on ramener l'étude d'un sujet à celle d'un objet ? Enfin, est-ce seulement une question de capacité ? L'homme n'aurait-il pas peur de ce que cette recherche pourrait-lui révéler ? Dès lors a-t-il réellement la volonté de se connaître ? -Il nous est tous arrivé un jour d'accomplir ou de dire quelque chose que l'on ne se serait jamais cru capable de dire ou de faire. Cela peut nous amener à nous demander si l'on peut toujours se connaître soi-même. N'y a-t-il pas des moments dans la vie où nous sommes surpris de nos réactions, de nos attitudes ? Sommes-nous tout le temps conscients de nos actes ? Afin de pouvoir répondre à toutes ces questions, nous consacrerons une première partie à la connaissance de soi et dans une seconde partie, nous verrons quels peuvent être les obstacles qui entravent cette quête.   Plan :   I°) La connaissance de soi. A. Identité personnelle et sociale. ->L'identité sociale est construite sur base de l'image que nous avons de nous-même en fonction des contextes sociaux (société, famille) dans lesquels nous évoluons. (Ex : je suis un homme, jeune, lycéen, célibataire) ->L'identité personnelle est basée sur des ressentis individuels. (Ex : je suis fainéant, j'aime la musique, je déteste les la viande) ->Ces caractéristiques font que j’ai connaissance et conscience de ma personne en tant qu’individu (Cogito de Descartes), ayant une identité et qui m’est propre. B. L’expérience. ->L’expérience de la vie étant formatrice, nous savons comment nous réagirions dans une situation donnée et connue (ex: Je sais que je vais avoir peur au décollage de mon avion ou je vais rougir si je dois m'exprimer en public.) ->Ainsi, l’on peut se connaître soi-même si l'on considère que cette connaissance est le fruit d'une expérience passée. C. L’introspection ÆL’introspection nous permet d’acquérir une connaissance de soi ou de connaître l'esprit humain par une observation et une analyse de sa propre personne. La connaissance de soi n'est pas un concept figé mais une évolution du soi par rapport à nos expériences et contextes sociaux dans lesquels nous évoluons tous les jours. II°) Les obstacles de la connaissance de soi. A. Le regard d’autrui.   Plus sérieusement, je verrais bien: I J'ai vécu ma vie: j'ai des informations exhaustives sur mon histoire. II Je me perçois mais je ne me connais pas ou de façon incomplète. III Dans l'introspection et la pensée, je peux accéder à mon essence. "Je pense donc je suis", cette citation de Descartes permet de montrer que l'homme est capable de penser par lui même. Le "je", première personne du singulier, étudié par Kant, montre que chaque homme est par nature porteur d'une faculté exceptionnelle, qui le distingue de tous les autres êtres vivants. En effet, seul l'homme peut savoir ce qu'il pense ou ce qu'il ressent intérieurement : comme le dit Hegel, l'homme analyse "les nuances de ses sentiments". Ainsi, celui-ci peut non seulement penser, mais également se penser par lui même. Il existe différents procédés qui permettent à l'homme de se définir lui même, comme par exemple l'introspection. Ce moyen consiste à avoir un aspect critique, à pouvoir prendre du recul sur sa personne et ainsi analyser sa propre existence. L'homme peut donc prendre conscience de ce qu'il est réellement et se connaître extérieurement, comme l'énonce Hegel : "se reconnaître lui-même dans la forme des choses". Cependant, cette découverte de soi peut nous étonner ou même nous effrayer, "je ne connais pas de monstre et de miracle si exprès que moi-même" déclare Montaigne dans Les Essais. Finalement, l'homme cherche constamment à se tester et à trouver ses limites pour mieux aborder les nouvelles situations auxquelles il sera confronté. Dans cette quête des connaissances de soi-même, du "Je", on peut se demander si autour de nous "les autres peuvent nous connaître" et ainsi donner une définition de notre reflet et se faire une opinion de nous même. L'introspection n'est pas la seule démarche pour se connaître soi même. Les personnes qui nous entourent peuvent également compléter cette analyse. Il arrive de temps en temps que le corps du sujet (expressions du visage) révèle inconsciemment ses sentiments. Ceux-ci sont alors visibles de tous. Les autres ont alors accès à l'inconscient du sujet ; ils peuvent ainsi capter les pensées, les problèmes que le sujet avait cachés. On peut prendre pour exemple une peine soit- disant refoulée après un décès. Une personne qui vient de perdre quelqu'un qui lui était cher peut penser qu'il a maitrisé sa peine. Et pourtant son chagrin peut s'afficher sur son visage. Ou bien il peut se mettre à pleurer sans comprendre pourquoi. Les autres peuvent également nous comprendre (connaître) grâce à nos actions. Jean Paul Sartre a dit : "Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même". Certains gestes nous sont inconscients ou habituels. Nous n'en prenons conscience qu'avec le regard des autres. On imagine alors quel serait leur jugement sur notre geste. Et là encore Sartre définit cette situation : " je reconnais que je suis comme autrui me voit". Le jugement hypothétique a un effet catalyseur sur notre personne : cela accélère la compréhension et l'analyse de nos actions. Exemple : un geste maladroit ou vulgaire qui précède un sentiment de honte après avoir croisé le regard d'une personne. Et enfin les inconnus peuvent se montrer bien plus objectifs sur le comportement d'un sujet. En effet cette objectivité est due à la non-connaissance de la personne. Ils n'ont donc aucun préjugé ou a priori sur la personne tel un ingénu. On peut alors dire que le fait d'être inconnu à une personne permet la clairvoyance sur sa façon d'être, sa personnalité. Et pourtant malgré cette impartialité l'opinion des autres a sa limite. Car ils n'ont pas accès aux motivations de nos agissements.

« A.

Identité personnelle et sociale. ->L'identité sociale est construite sur base de l'image que nous avons de nous-même en fonction des contextes sociaux (société, famille) dans lesquels nous évoluons.

(Ex : je suis un homme, jeune, lycéen, célibataire) ->L'identité personnelle est basée sur des ressentis individuels. (Ex : je suis fainéant, j'aime la musique, je déteste les la viande) ->Ces caractéristiques font que j'ai connaissance et conscience de ma personne en tant qu'individu (Cogito de Descartes), ayant une identité et qui m'est propre. B.

L'expérience.

->L'expérience de la vie étant formatrice, nous savons comment nous réagirions dans une situation donnée et connue (ex: Je sais que je vais avoir peur au décollage de mon avion ou je vais rougir si je dois m'exprimer en public.) ->Ainsi, l'on peut se connaître soi-même si l'on considère que cette connaissance est le fruit d'une expérience passée.

C.

L'introspection ÆL'introspection nous permet d'acquérir une connaissance de soi ou de connaître l'esprit humain par une observation et une analyse de sa propre personne. La connaissance de soi n'est pas un concept figé mais une évolution du soi par rapport à nos expériences et contextes sociaux dans lesquels nous évoluons tous les jours. II°) Les obstacles de la connaissance de soi. A.

Le regard d'autrui.. »

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