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Peut-on dire que le bonheur reposant sur l'ignorance est un bonheur enviable ?

Publié le 31/10/2010

Extrait du document

1. Le bonheur suppose une certaine ignorance

2. Mais le vrai bonheur est impensable sans savoir.

3. Même si le bonheur suppose la connaissance, cette dernière ne le constitue pas.

« - En outre, il n'y a pas de plus grand bonheur que d'exercer ce pour quoi nous sommes fait.

Ainsi, le musicien trouveson bonheur dans le fait de jouer de ses instruments, comme le remarque Aristote ( Ethique à NIcomaque ).

Or, le propre de l'homme est la pensée (ce qui le distingue des animaux et des plantes).

Donc, c'est dans l'exercice de lapensée que l'homme peut trouver son bonheur le plus profond.

Ainsi, la vie contemplative, de savoir et deconnaissance, réalise la perfection de l'homme, et est supérieure par sa qualité à la vie active.

Elle le rend semblableà un dieu.

Aristote peut donc écrire que tous les hommes veulent naturellement savoir car la connaissance leurprocure du bonheur ( Métaphysique ).

On ne voit donc pas de bonheur humain dans l'ignorance. - Reste que le malheur a bien sa source dans la connaissance du malheur.

Donc, la connaissance n'est pas unecondition suffisante du bonheur, même si c'en est une condition nécessaire. 3.

Même si le bonheur suppose la connaissance, cette dernière ne le constitue pas. - Il faut donc faire droit à l'idée que la lucidité peut conduire à être malheureux.

Notre mort et celle de nos prochesest une vérité indicutable que nul ne pourrait nier sans illusion.

C'est pourquoi, face à cette absurdité, le bonheurparaît impossible.

De ce point de vue, Camus soulignait que la seule question philosophique était celle du suicide :pourquoi continuer à vivre si le monde est absurde ? - Néanmoins, cette absurdité ne conduit pas logiquement au malheur : l'homme peut trouver la vie belle et magiquemalgré son caractère éphémère. - Face à ces deux attitude, on voit alors que le bonheur paraît plus avoir sa condition supplémentaire dans laconstitution du sujet que dans la qualité de l'objet considéré. Conclusion : l'ignorance n'est donc pas une condition du bonheur.

Ce serait confondre bonheur et plaisir.

Au contraire, sans connaissance il n'y a pas de bonheur possible.

Néanmoins, cette condition n'est pas une conditionsuffisante.

La connaissance ouvre aussi bien au bonheur qu'au malheur.

Le pessimisme n'est donc pas la suitelogique de la reconnaissance d'une vérité tragique.

Reste en le mystère de la joie.. »

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