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Peut-on dire qu'être conscience de qu'elle que chose et être conscient de toute chose ?

Publié le 04/04/2012

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conscience

« Tout phénomène psychique contient en soi quelque chose à titre d'objet, mais chacun le contient à sa façon. Dans les représentations, c'est quelque chose qui est représenté, dans le jugement, quelque chose qui est admis ou rejeté, dans l'amour, quelque chose qui est aimée, dans la haine, quelque chose qui est haï, dans le désir, quelque chose qui est désiré, et ainsi de suite. Cette présence intentionnelle appartient exclusivement aux phénomènes psychiques. Aucun phénomène physique ne présente rien de semblable. «  écrit Husserl dans les Méditations cartésiennes. La spécificité de l'homme semble être la conscience. Tout homme peut penser par lui-même, développer sa conscience, pensent de nombreux philosophes tel que Descartes, Sartre, Heidegger ou Lévinas. La conscience exige une totale maîtrise de sa faculté mentale qui permet d'appréhender de façon subjective les phénomènes extérieurs ou intérieurs ou plus généralement sa propre existence .Mais peut-on décrire un homme ayant la faculté de prendre connaissance de ses actes, et en particulier de l'activité de notre esprit , et qui ferait l'effort d'utiliser le mieux possible comme un être qui a une parfaite conscience?

conscience

« perception, mais bien un seul ! Il n'y a pas d'une part l'objet dans la réalité, et d'autre part l'objet dans notre esprit.

Il n'y aqu'un seul objet, ce qu'il appelle l'objet intentionnel.

L'objet perçu n'est rien d'autre que l'objet vu par une conscience.L'observateur n'aperçoit pas un objet pur, nu, pour le stocker ensuite dans sa mémoire sous forme d'image.

La perception esttoujours empreinte d'intentionnalité.

L'objet dans l'esprit n'est en aucun cas, comme la tradition voulait le croire, l'imagedégradée d'un objet existant réellement, d'un objet objectif.

Au contraire, l'objet est toujours et déjà appréhendé par laconscience.

La conscience pour percevoir s'élance vers un objet, elle se projette vers lui, elle le vise.

La conscience est active,la perception n'est pas une réception d'image ; elle est toujours emprunte d'une intention.

Si elle voit l'objet perçu, c'estparce qu'elle s'élance vers lui avec une intention préalable.

Husserl dit qu'il y a une intention de signification au départ detoute visée, de toute perception.

En ce sens, il affirme que toute conscience est conscience de quelque chose d'autre.Autrement dit, la conscience n'est pas un réceptacle, elle ne reçoit rien.

Elle n'est que la projection d'une intention sur unobjet visé.

Et c'est cette projection seule, cette intention, qui confère une première signification à l'objet visé.

Il n'y a pas deconscience seule, il n'y a pas d'objet seul, pur.

La conscience est d'emblée portée sur un 2objet, et l'objet n'est jamaisappréhendé sans intention de la part de la conscience.

C).

Toute conscience est conscience de quelque chose et en même temps conscience d'elle-même.

Mais s'il n'y a pas deconscience purement intérieure, il n'y a pas non plus de monde purement extérieur.

Il n'y a donc pas de dissociation à faireentre un monde intérieur et le monde extérieur.

Dès lors je ne peux pas prendre conscience de l'un des termes de la relationsans prendre en même temps conscience de l'autre.

Autrement dit, toute conscience est conscience de quelque chose et enmême temps conscience c'elle-même comme sujet qui se tourne vers autre chose que lui-même.

II) La conscience de soi et la conscience pour soi : A.

La conscience pour soi La conscience pour soi n'est pas une sphère close sur soi-même, ne connaissant que ses propres modifications, et dont lerapport avec le monde constituerait un problème.

La conscience est essentiellement relation à autre chose qu'elle-même.Toute conscience est conscience de quelque chose.

Il n'y a pas de conscience de soi sans conscience d'autre chose.

«Penser àrien» est impossible.

La conscience ne contemple pas en elle-même des images qu'elle devrait ensuite rapporter aux chosesqui en seraient les causes.

La conscience est immédiatement en prise avec le réel.

Mais la conscience est toujours en mêmetemps conscience de soi; c'est-à-dire qu'elle est toujours à la fois conscience de quelque chose et conscience de cette saisieelle-même B.

La conscience de soi Je vois une pomme.

Pour que je sois conscient de cette perception, il faut que je sois conscient d'être conscient de la pomme.Mais si je suis conscient de ma conscience de voir la pomme de la même manière que je suis conscient de la pomme, leproblème est repoussé sans être résolu.

Il faut que je sois conscient de cette deuxième conscience, et ainsi indéfiniment « Dés qu'on sait quelque chose, on sait par-là même qu'on le sait , et en même temps on sait qu'on sait qu'on sait et ainsi àl'infini « dit Spinoza.

Donc du fait que je suis conscient.

Il y a une conscience de soi d'un autre type que la conscience dequelque chose, une conscience non réflexive, une conscience de soi immédiate, sans distance ni réflexion, qui accompagnetoute conscience réflexive de quelque chose.

Lorsque je réfléchis à quelque chose, je sais que j'y réfléchis, sans que celasignifie que je réfléchisse au fait que je réfléchis, auquel cas on ne pourrait jamais penser à rien! L'objet apparaît toujours àune conscience qui elle-même est présence à soi irréfléchie.

Elle est la transparence à soi absolue qui définit la conscience.

conclusion: La conscience psychologique est souvent évoquée comme une lumière, la conscience morale comme une voix : sila première nous « éclaire », la seconde nous « parle »En d'autres termes, nous pouvons dire que la conscience moraledésigne le jugement moral de nos actions Document demandé:http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-droit-oppose-aux-traditions-17553.html. »

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