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Peut-il exister une juste rémunération du travail ?

Publié le 07/12/2005

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travail

Une partie de ce qui est créé par les travailleurs ne leur revient pas, ils sont donc pour une part exploités. La rémunération du travail, en tant qu'elle est sur un marché, est donc nécessairement injuste.

II: La valeur du travail

Selon Marx, le travail est une marchandise qui produit plus de valeur qu'elle n'en a. Sa théorie de la plus-value dit en effet que la force de travail, c'est à dire de l'ensemble des facultés physiques et intellectuelles que les travailleurs doivent mettre en oeuvre pour produire, crée une valeur supplémentaire à celle à laquelle elle est achetée. La plus-value est la différence entre la valeur créée par la force de travail et la valeur de la force de travail.   On peut dire que la plus-value du travail fait que toute rémunération est injuste. On peut parler d'exploitation par ce que la force de travail est achetée à sa valeur, mais le capitaliste s'approprie gratuitement la valeur supplémentaire que le travailleur crée dans la sphère de la production.   On peut distinguer le travail de la simple production de biens, le travail est en effet un activité dans laquelle l'homme peut réaliser se potentialités. Le travail est en effet une transformation du monde selon les formes de l'esprit humain, un moyen pour l'individu de se reconnaître dans le monde. C'est pourquoi il faut selon Marx sortir du travail aliénant lié au mode e production capitaliste dans lequel le travailleur ne perçoit pas la fin et le sens de son activité.

Introduction :

On parle de rémunération lorsque le travailleur ne profite pas immédiatement du fruit de son travail, mais que son rapport à son travail est médiatisé par un tiers qui le lui achète dans une valeur monétaire. La différence de nature entre le travail et la monnaie pose un problème d'incommensurabilité, puisque l'un est une valeur dynamique, productive, tandis que l'autre est une valeur statique, une convention fixée en valeur d'échange. L'effort du travailleur et le fruit de son effort sont traduites en une quantité de monnaie, mais la proportion du travail au salaire peut elle être juste, comment établir cette proportion?

D'autre part, le fait que le travail d'un salarié soit le bien de quelqu'un instaure une inégalité de principe, le propriétaire va nécessairement faire du profit sur le travail du travailleur. Cette inégalité de principe n'est elle pas une injustice?

Problématique :

Étant donné que travail produit de la valeur, peut on lui fixer une valeur?

 

travail

« valeur en tant qu'il produit un profit, une rentabilité.

La valeur des choses ne tient pas tant à leur matièrequ'au temps de travail qui a été utile à leur production.

La part de valeur non consommée ni rétribuée estréinvestie dans le Capital.

Celui-ci est devenu le mythe de nos temps modernes : une richesse qui produit de larichesse.

On peut dire que la plus-value du travail fait que toute rémunération est injuste.

On peut parler d'exploitationpar ce que la force de travail est achetée à sa valeur, mais le capitaliste s'approprie gratuitement la valeursupplémentaire que le travailleur crée dans la sphère de la production.

2. On peut distinguer le travail de la simple production de biens, le travail est en effet un activité dans laquellel'homme peut réaliser se potentialités.

Le travail est en effet une transformation du monde selon les formes del'esprit humain, un moyen pour l'individu de se reconnaître dans le monde.

C'est pourquoi il faut selon Marxsortir du travail aliénant lié au mode e production capitaliste dans lequel le travailleur ne perçoit pas la fin et lesens de son activité.

Si le travail retrouvait l'immanence à sa propre fin, il serait en effet à lui même sa proprerémunération, et on pourrait parler d'une juste rémunération. 3. III: Différentes formes de travail Aristote distingue les travaux serviles qui ont leur fin hors d'eux mêmes,comme par exemple le travail de l'esclave qui a sa fin hors de lui même,puisque celle ci est déterminée par le maître et les travaux nobles quiont leur fin en eux mêmes, comme la science qui ne travaille que pours'accroître elle même.

On peut dire que les travaux ayant leur fin horsd'eux mêmes sont condamnés à une injuste rémunération puisqu'ils sonttoujours séparés de leur but réel, tandis que les travaux ayant en euxmêmes leur propre fin sont rémunérés justement.

1. Hanna Arendt distingue le travail de l'ouvre.

Le travail est lié aux besoinsbiologiques de l'humanité, autrement dit le travail concerne l'animalité del'homme.

L'oeuvre concerne en revanche tout ce qui est de l'ordre de laculture, toutes les réalisations de l'esprit.

La rémunération financièreinjuste ne concerne que le travail, en revanche, l'oeuvre estproportionnée à l'activité de son auteur, elle lui rend ce qu'elle lui doit defaçon juste. 2. Conclusion : Il semble que le travail ne peut pas être rémunéré de façon juste du fait qu'il produit toujours une valeur qui excède sa valeur première.

En revanche, une juste récompense de l'effortdevrait être le résultat de l'effort lui même.. »

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