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Peut-on imaginer vivre ensemble dans la différence ?

Publié le 18/08/2012

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En réalité, il ne faut pas gommer les différences mais les accepter et les surmonter pour en faire un avantage, car la différence est une richesse pour le vivre ensemble (cf. Partage des savoirs à la Renaissance)    3 L’Union Européenne et le cas Turc.    Cette question est réellement d’actualité d’autant plus que le débat sur l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne reste ouvert. L’Union Européenne concrétise parfaitement cette idée d’un vivre ensemble dans la différence puisqu’elle est la réunion d’Etats nations, dont les intérêts divergent. Pourtant, il existe bien des valeurs communes entre ces pays : la démocratie, la liberté, les Droits de l’Homme, mais certains disent aussi que les valeurs chrétiennes en font partie.    Toutes ces valeurs, revendiquées ou non, expliquent donc la difficulté de la Turquie face à sa possible adhésion dans l’Union Européenne.    Pourquoi ?  - La Turquie était encore il y a quelques années de cela une République militaire. Elle est donc une démocratie depuis peu, et doit encore se défaire de toutes les pratiques, notamment militaires, qu’elle a acquises auparavant.  - Elle doit aussi assurer le respect des Droits de l’Homme et l’égalité, notamment entre hommes et femmes, ce qui pose aussi le problème de la religion musulmane.  - Elle doit reconnaître ses erreurs du passé pour mieux appréhender l’avenir (on entend évidemment par là le génocide Arménien)    Comment, ainsi, résoudre ce problème ? Comment pourrait-on parvenir à « vivre ensemble dans la différence « avec la Turquie dans l’Union Européenne ?

« Bref historique : - Le 13ème, le 14ème et le 15ème Amendement de la Constitution Américaine mettent fin à l'esclavage et accordent la qualité de citoyen aux afro-américains.- Pourtant, les Lois Jim Crow adoptées dans les Etats du Sud des Etats-Unis dans la fin du XIXème siècle parviennent à contourner la Constitution, distinguant lescitoyens selon leur appartenance raciale et imposant une ségrégation dans les écoles ainsi que dans la plupart des lieux publics, tels que les toilettes ou encore les bus.- En 1896, officialisation de la ségrégation raciale par l'arrêt de la Cour Suprême « Plessy contre Ferguson », qui autorise les États qui le souhaitent à imposer par laloi des mesures de ségrégation raciale, pourvu que les conditions offertes aux diverses races par cette ségrégation soient égales.

La doctrine qui découle de l'arrêt estappelée « separate but equal » (séparés mais égaux), une égalité en réalité seulement théorique. Dans les décennies qui suivent, la réponse à notre problématique semble donc bien claire : il paraît impossible de vivre ensemble dans la différence. Pourtant, des combats vont être menés, tant au niveau individuel que collectivement, afin de prouver le contraire. Symbole de ce combat au niveau individuel : Rosa Parks qui refusa de céder sa place à un blanc le 1er décembre 1955 dans un bus à Montgomery en Alabama. Lutte, au début seulement au niveau individuel, puis qui touche de plus en plus de personnes, notamment grâce au pasteur Martin Luther King qui parvient à rallierles foules en organisant de nombreuses manifestations non-violentes, dont celle qui nous reste à tous en mémoire est celle organisée à Washington le 28 août 1963,où il prononcera un discours devenu célébrissime. Dans ce discours, Martin Luther King expose la vision du monde qu'il imagine, un monde sans ségrégation, où les Blancs et les Noirs pourront vivre ensemble et oùon ne sera plus jugé par la couleur de sa peau mais par ses qualités d'esprit.

C'est en se battant pour son « rêve » qu'il parvient à en faire une réalité.

Le 2 juillet 1964est signé le Civil Rights Act par le président Johnson, mettant fin à toute forme de discrimination légale. L'aboutissement du rêve de Martin Luther King sera l'élection de Barack Obama à la tête des Etats Unis en 2008. 3 Le conflit israélo-palestinien. Le combat contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis est donc un symbole qui montre la possibilité de vivre ensemble dans la paix, mais qui montre aussi que lapaix ne va pas de soi. Cf.

ALAIN « La paix n'est jamais, il faut la faire, la vouloir, et donc y croire », et pas seulement l' « imaginer ». Pourtant devez-vous penser, la vision que j'ai dépeint paraît quelque peu idéaliste : de nombreux conflits ne sont encore aujourd'hui pas résolus, et certains casparaissent même sans espoir, comme c'est le cas du conflit israélo-palestinien. Ce conflit a officiellement débuté le 14 mai 1948, jour de la création de l'Etat d'Israël.C'est un conflit à caractère nationaliste : le territoire palestinien se voit divisé pour permettre aux juifs sionistes la création d'un Etat qui leur est propre, l'Etat d'Israël,mais aussi à caractère religieux, entre musulmans d'un côté et juifs de l'autre. Les principaux points litigieux sont : la reconnaissance mutuelle des deux peuples, la création d'un État palestinien aux côtés d'Israël et les problèmes posés par lacontiguïté de leurs territoires et le tracé ultime des frontières, mais aussi le statut de Jérusalem, la ville sainte. De nombreux processus de paix ont été lancés, quasiment tous soldés par un échec.

Doit-on pour autant abandonner et perdre espoir ? [vidéo du couple israélo-palestinien] La leçon que l'on doit retenir de ce témoignage est la suivante : si deux êtres arrivent à s'accepter malgré leurs différences, pourquoi pas deux nations ? Donc à la question « Peut-on imaginer vivre ensemble dans la différence ? », nous répondons : [Vidéo Barack Obama] YES WE CAN ! Vivre ensemble, une nécessité. Comme on vient de le voir Barack Obama dit : « Oui, nous pouvons » mais en réalité la réponse à notre question « peut-on imaginer vivre ensemble dans ladifférence ? » est « oui, nous devons ».

Il existe tellement de différences que l'on ne peut pas simplement imaginer vivre ensemble c'est une nécessité.

Il ne faut pasimaginer, il faut réaliser le vivre ensemble.

Aujourd'hui, en particulier avec la mondialisation les échanges culturels auxquels nous sommes soumis créent desdifférences multiples.

Il est donc d'autant plus important de devoir vivre avec ces différences.

De plus, demandons-nous si sous-entendre une différence ne sous-entend pas également qu'il existe une normalité ? 1 Les principes fondamentaux de la démocratie Malgré nos différences, chaque homme demeure libre et égaux en droit.

L'idée même de la démocratie concrétise cette idée d'un vivre-ensemble dans la différence.

Ladémocratie est par définition un régime politique dans lequel le peuple est souverain et élit ses gouvernants.

Hors, ce peuple est composés de citoyens qui jouissentdes mêmes droits, des mêmes devoirs et des mêmes libertés.

Ainsi l'égalité qui les unie doit assurer à elle-même le vivre-ensemble.L'article 1 de la déclaration des droits de l'homme en 1789 relate ce principe d'égalité en démocratie : Article premier : Les hommes naissent et demeurent libres etégaux en droits.

Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.Certes, il y a des différences entre chaque être humain mais il ne faut pas omettre également l'article4 de la déclaration des droits de l'homme : Article 4 : La libertéconsiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autresmembres de la société la jouissance de ces mêmes droits Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.Par conséquent, les citoyens doivent se sentir responsables envers les autres membres de la communauté.

Accepter l'autre tel qu'il est.

La démocratie symbolise levivre-ensemble dans la différence hors on peut remarquer que d'autre régime politique élude cette question.

C'est le cas du régime nazi qui aspirait à une race uniquede l'être humain et l'extermination de toutes personnes jugées différentes.. »

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