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Peut on ne pas être soi même ?

Publié le 22/05/2011

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 Introduction :                         On entend par le verbe pouvoir la possibilité au sens d’une capacité. Je peux nager signifie que j’ai la capacité d’exercer les mouvements qui me permettront de me déplacer dans l’eau. La réalisation d’une action dépend donc essentiellement de notre capacité à l’exercer. L’enfant ne marche pas car il n’en a pas les capacités, i.e.  l’aptitude. Ai-je donc la capacité de ne pas être moi-même ? Le verbe être définit une relation d’identité, l’acte qui révèle la constante du savoir, et renvoie à l’essence. Je dis « Je « ou encore « moi « puisque je suis capable d’établir une relation entre ce qui est et ce qui n’est pas. Qu’est ce qui n’est pas moi-même, comment peut on définir le soi ? Etre soi, c’est faire référence à son identité personnelle, c'est-à-dire ce qui m’est assujettie. C’est donc, en d’autres termes, ce qui me définit en tout temps, mon essence. Je peux dire que je suis un homme, puisque je suis un être pensant et conscient d’exister. Etre soi même, c’est donc réfléchir sur ce que je suis réellement, il s’agit donc d’avoir accès à moi et conscience de soi, l’acte par lequel le « je « pensant devient « objet pensé «. Pourtant, qui n’a jamais à la suite d’une soirée arrosée ou d’un acte manqué prononcé la célèbre expression « je n’étais plus moi «.L’adolescent, suite à l’apport de l’alcool, fait l’expérience, agit d’une façon « autre «, c'est-à-dire d’une manière étrange par rapport à son identité. Doit-on donc penser qu’être soi dépend de facteurs externes ? La faculté d’être en relation avec son essence peut elle être suspendue par accident, c'est-à-dire par ce qui peut être autrement sans en changer l’essence ? Dès lors, ne pas être moi-même n’est que temporaire ? Est-il donc possible, suis-je capable de rester hors de moi ?             On relève donc une première contradiction : comment puis-je avoir accès à moi si je ne suis pas moi, comment puis-je être en même temps moi-même et différent de moi-même par accident ?  Le moi suis immuable, c'est-à-dire qu’il ne change pas. Il apparait donc impossible de ne pas être soi. Quand je casse un verre parce que je suis furieux, je dis ne pas être moi, pourtant j’ai pleinement conscience de l’origine immédiate de mes actes. Lorsque je mens on pourrait penser que je ne suis pas moi-même, pourtant je sais très bien ce que je fais : je reste moi-même. Néanmoins, même si le moi est immuable il semble que je sois « multiple « : le moi demeure à travers ses accidents pourtant je suis toujours en mouvement, en devenir, je change sans cesse. Ainsi, le moi apparait comme insaisissable (Pascal_Qu’est ce que le moi ?) ce que je suis vraiment m’échappe, je n’arrive pas à saisir ce que je suis puisque certaines situations rendent possible le sentiment de ne pas être soi. Quel est donc cette partie de moi qui permet de savoir que je suis moi-même ? A-t-on connaissance de l’identique, de l’immuable à travers les multiples changements que nous subissons ? Si je me drogue, j’oublie peu à peu ce qui m’appartient et donc je me perds.             Le problème peut donc ce formuler ainsi : comment puis-je être autre que moi-même si je n’ai pas conscience de qui je suis ? Avons-nous réellement conscience de ce que nous sommes ? Peut-on dire que toute conscience de soi aboutit à une connaissance véritable et essentielle de soi ? Il est clair qu’être soi même est très difficile. C’est l’aboutissement d’un parcours que l’on peut assimiler à un problème mathématique : on utilise des données que l’on réemploie afin de résoudre le problème, la difficulté de savoir qui je suis, de saisir le moi.             L’enjeu du devoir sera donc de déterminer cette quête essentielle, savoir si l’on doit apprendre à être soi-même et si certains éléments peuvent aider à s’accomplir et déterminer les limites internes, les conditions d’exercice de l’identité. Première Partie : Je suis moi-même et il est impossible de ne pas être soi même 1er Moment : Le moi comme témoin de la conscience de soi.             Comment puis-je définir ce qu’est le moi ? Pascal pose ouvertement la question en se demandant cela sans quoi le moi ne serai pas moi, c'est-à-dire cela sans quoi le moi serais autre. On distingue essentiellement les qualités changeantes qui fondent notre diversité des éléments qui constituent notre diversité. Si je m’observe après une journée éprouvante, je ne suis pas dans le même état que le matin. Pourtant ce qui a changé en moi ne réside pas dans ces modifications physiques : Celles-ci sont le témoin d’une évolution déterminée, dont les mécanismes et leurs limites ne dépendent pas de ce qui fait mon unité. Ainsi, quoiqu’il m’arrive, il m’est impossible de ne pas être moi. Que ou quel suis-je ? Je suis moi.             Si je vis, c’est que j’existe. Je suis donc quelqu’un, un être pensant mais aussi pensé. Si on désigne par la conscience ce mouvement de réflexion on peut dire que j’ai conscience de moi. Descartes établit lui le « cogito cartésien «, je pense donc je suis [« cogito ergo sum «]. Par exemple je dérobe un objet dans un magasin. Même si ce que je fais me répugne, me dégoute, je sais parfaitement qu’il s’agit d’un de mes actes. Il existe donc une symbiose entre ce que je fais et ce que je suis. Je reste moi-même et je ne peux pas ne pas savoir ce que je fais. Descartes qualifie le cogito comme « certitude de soi «. Pourquoi il m’est impossible de ne pas être moi-même ? Parce que l’homme ne peut pas douter de son existence. Si je pense que j’existe, je me sens exister et je suis moi. La pensée est réflexive, elle est essentiellement position de soi. 2ème Moment : Je reste moi-même.             Peut-on dire que le moi est changeant ? On a montré que le moi existe, je suis moi. Néanmoins peut-on dire que l’environnement agit sur notre identité ? Si je vais chez le coiffeur et que je change la couleur de mes cheveux, je reste moi-même. Pourtant si je croise une connaissance dans la rue, il me dira que j’ai changé. Peut-on donc faire du prédicat la composante unique de notre identité ? Ma table était jaune avant les vacances, elle est devenue marron, mais elle n’a pas changé sauf pour celui qui passe et qui ne reste pas. Je reste donc moi-même, peu importe les changements que je subis. Le moi n’est pas passant, je suis car depuis moi-même je suis une qualité.             L’homme fait donc l’expérience du changement dans sa vie. C’est cette instabilité de certains caractères qui le rend multiple. En revanche, si l’homme change à un moment donné c’est bel et bien parce qu’il ne change pas. Puis-je dire d’une maison en travaux qu’elle change ? Changer c’est modifier, passer d’un état fixe à un autre. La maison en travaux est en perpétuel mouvement. Voilà pourquoi on appelle maison l’état final des travaux. Dans le devenir de l’homme, il y aura donc un passage de l’être multiple à l’être « qui se pense « [Kant]. C’est donc le temps qui m’offre la possibilité de savoir que je suis en tout temps Unité. J’occupe une place dans l’espace et dans le temps que personne d’autre n’occupe. 3ème Moment : Le moi immuable.             Dans la vie courante, « être soi-même « c’est être authentique. Lors de grandes séquences d’émotion, comme lors d’un décès d’un proche, on n’oublie les autres pour être soi même, c'est-à-dire être naturel, spontané et authentique.                                                   

Si je pleure une douleur c’est que celle-ci est en moi et qu’à aucun moment une autre personne ne pourra ressentir la même chose. Je ne cherche donc pas à me donner une personnalité qui n’est pas la mienne. J’agis d’une façon qui m’a été donné lorsque je suis né. Le moi ne dépend pas de l’environnement, j’agis spontanément selon ce que je suis et ce qui m’a été déterminé. Je serai donc né avec une certaine identité, que Dieu m’aurait fournie, sur laquelle les autres n’auraient aucune façon d’agir. Le moi suis immuable, mon identité est telle qu’elle ne peut pas changer. Je ne peux pas être un autre. Transition  L’homme reste lui-même. Pourtant être conscient de soi et spontané n’interdit pas le fait d’être aliéné ou influencé. Qui n’a jamais douté de qui il était vraiment ? Quelles sont les événements qui se répercutent sur ce que je suis ? Existe-t-il une diversité interne au soi ? Au final, on peut se demander ce qui fait que « je « et non pas « moi « soit un autre. Deuxième  Partie : Ce qui rend possible le sentiment de ne pas être soi. Comment « je est un autre « [Rimbaud] ?  

1er Moment : L’homme sous l’effet de facteurs externes.                                     Il existe de nombreuses situations ou quelque chose semble me déranger ou parfois me plaire. Je suis alors confronté à ce que « je « n’est pas l’habitude et je suis donc sous l’effet de facteurs externes. Cet impact de la nature sur ce que je suis génère parfois le doute et le sentiment d’être un autre. En partant d’un exemple simple, si je consomme de la drogue ou de l’alcool, alors mes actes deviendront différents. Je subis une altération de ma personnalité, i.e. un changement en mal de ce qui me caractérise : c’est l’exemple de la skizophrénie.             Toutefois, l’homme se sent parfois différent lors de certaines situations. L’enfant fait une bêtise et le père répond alors ; « je suis hors de moi «. C’est donc la prise de conscience de l’acte de l’enfant qui va faire agir le père. S’il prononce des injures, casse quelque chose, ces actions démontreront l’influence de l’autre quant à moi : le père n’a ici pas réellement conscience de ce qu’il fait : il ne peut que contempler les dégâts qu’il a provoqué. Rimbaud évoque lui sa double identité lorsqu’il rédige ses poèmes. «  Je est un autre « puisque l’œuvre agit simultanément et en profondeur sur la personnalité de Rimbaud. Nietzsche va encore plus loin en affirmant que chacun « pense par lui-même « mais aussi « pense par les autres «. L’homme est donc souvent dépendant dans son devenir, il se transforme en fonction de ce qui lui est proposé pour vivre             De cette manière, je me construis peu à peu et de fait mes rapports et donc mes accès aux choses changent. L’enfant pleure devant un dessin animé pourtant dix ans après il restera de même face à ces mêmes images. La continuité du moi change t’elle ? Ou bien est-ce seulement les variations du « je « au cours du temps ?             Enfin, l’homme n’est pas seulement dépendant des autres mais aussi de la société dans laquelle il vit. Les bilans des procès de Nuremberg montrent que certains SS étaient sous des « ordres « et que donc ils n’étaient pas eux-mêmes (Le livre de la déportation de Marcel Ruby). La société peut donc avoir elle aussi un effet dépersonnalisant. Les médias, la propagande peuvent agir sur l’individu  

2ème Moment : Les doutes sur mon identité sont justifiés par la structure du « je «.                         Il arrive parfois à certains individus d’avoir certaines pensées étranges comme l’envie de meurtre ou encore le désir sexuel poussé. Certains désirs sont donc complexes, et cette complexité du « je « va de paire avec la seconde topique Freudienne de la fin du 19ème siècle. Celle-ci s’oppose directement à Descartes : le sujet n’est pas aussi transparent à lui-même. On entend par non transparent la complexité de certains motifs d’actions.             Dès lors, certains actes que l’on préférerait dénier, i.e. refuser de reconnaitre font partie intégrante de mon être. Voilà pourquoi il nous arrive de croire que nous ne sommes pas nous même. Le « je « se divise entre le « ca «, c'est-à-dire le non dit et l’ensemble des pulsions instinctives inconscientes, le « moi « ou le dit c'est-à-dire ce qui concerne la pensée consciente et enfin le « sur-moi «, l’interdit, ce qui ne correspond pas à l’influence éducatrice parentale. Il y a donc une multiplicité à l’intérieur de notre être. Ce que l’on pense être unité est en fait assemblage. L’être peut être comparé à un cercle, une figure unie pourtant constitué de multiples points assemblés entre eux.             Le « je « fait donc face à plusieurs principe : Celui du plaisir qui tente de diminuer la tension liée au désir, celui de la réalité qui retarde la satisfaction du désir et celui de la famille qui contrôle le désir. Il est donc légitime d’avoir certains doutes sur son identité. Transition  L’homme peut donc être facilement aliéné. Toutefois, il semble impossible d’échapper à notre identité, hormis chez les malades et malgré nos doutes et les facteurs externes. Mais l’homme ne se construit pas immédiatement, en un instant. Peut-on apprendre à devenir soi même ou plus encore, est-il possible de devenir soi même ? La troisième partie prolongera donc la réflexion sur le moi.            

Troisième  Partie : Peut-on devenir soi même ?

1er Moment : Comment devenir soi-même ? Le moi est-il insaisissable ?                         Devenir soi même serait le résultat de plusieurs étapes. Comme en probabilité mathématiques, il s’agit d’une succession d’épreuves simples pour arriver aux caractères qui définissent le moi : identité, unité et unicité. Cela présuppose donc de se battre contre le fatalisme et la succession d’événement qui nous attend : devenir soi même c’est se battre contre la machine social et le monde qui nous entoure. Si je vis dans une dictature, je ne pourrais pas devenir moi-même, puisque je serai limité dans mon désir d’indépendance. Je serais impuissant face au pouvoir. Il s’agit donc de faire tomber le masque et d’arrêter de croire que nous sommes à l’image de notre société. Il ne s’agit en fait que d’un de nos aspects , l’homme n’a pas à être assujettie à sa société : chaque Allemand n’était pas intrinsèquement lié au Nazisme lors de la seconde guerre mondiale.             Enfin, devenir soi même c’est se donner un projet, un assemblage d’objectif. L’Homme tente de réaliser ce dernier avec l’aide d’autrui. Devenir soi même c’est donc aussi chercher l’aide chez les autres. Si je n’arrive pas un devoir de mathématiques je demande des explications au voisin. Devenir moi, c’est chercher avec l’autre ce que je suis.             Cette succession d’étapes est-elle réellement réalisables ?

Cette conquête apparait comme jamais assurée ni pleine mais infinie. Les conditions d’existence du moi sont donc bien ses limites, que l’on atteint avec le temps.

2ème Moment : On ne devient jamais soi même.             Je suis moi-même à partir du moment ou je me connais, ou j’ai conscience de moi. Il apparait compliqué, difficile d’atteindre chacune des limites évoquées précédemment. L’homme dépend tellement de facteurs externes qu’il apparait impossible d’être soi même et donc a fortiori d’être un autre. Comment puis-je devenir moi-même en oscillant entre mes nombreux désirs ? Comment puis-je me concentrer sur moi quand je ne vis qu’avec les autres ? Il apparait difficile de se construire son devenir dans les conditions suivantes . Existe-t-il donc une autre alternative au « devenir soi « ? [Etre soi même c’est « s’efforcer à devenir soi « c’est donc une « tache ou une destinée « et non pas un « destin «] : le « pour soi « de Sartre ? Conclusion.             Le moi est donc unique mais aussi particulièrement complexe. C’est la synthèse d’une multiplicité (des différents états) d’une diversité qui nous rend finalement unique. Certains éléments poussent l’homme à se convaincre qu’il n’est pas qu’un. Pourtant, le moi est unique, mais dépendant de sa structure triple. Le corps et l’esprit se balancent entre le moi le ça et le surmoi.             C’est donc le devenir de l’homme qu’être soi. Pourtant cette tache apparait comme impossible , le devenir de l’homme n’est pas d’être soi mais plutôt de chercher à être , à se construire.   

« L'enjeu du devoir sera donc de déterminer cette quête essentielle, savoir si l'on doit apprendre à être soi- même et si certains éléments peuvent aider à s'accomplir et déterminer les limites internes, les conditions d'exercicede l'identité.Première Partie : Je suis moi-même et il est impossible de ne pas être soi même 1er Moment : Le moi comme témoin de la conscience de soi. Comment puis-je définir ce qu'est le moi ? Pascal pose ouvertement la question en se demandant cela sansquoi le moi ne serai pas moi, c'est-à-dire cela sans quoi le moi serais autre.

On distingue essentiellement les qualitéschangeantes qui fondent notre diversité des éléments qui constituent notre diversité.

Si je m'observe après unejournée éprouvante, je ne suis pas dans le même état que le matin.

Pourtant ce qui a changé en moi ne réside pasdans ces modifications physiques : Celles-ci sont le témoin d'une évolution déterminée, dont les mécanismes et leurslimites ne dépendent pas de ce qui fait mon unité.Ainsi, quoiqu'il m'arrive, il m'est impossible de ne pas être moi.

Que ou quel suis-je ? Je suis moi.

Si je vis, c'est que j'existe.

Je suis donc quelqu'un, un être pensant mais aussi pensé.

Si on désigne par laconscience ce mouvement de réflexion on peut dire que j'ai conscience de moi.

Descartes établit lui le « cogito cartésien », je pense donc je suis [« cogito ergo sum »].

Par exemple je dérobe un objet dans un magasin.

Même si ce que je fais me répugne, me dégoute, je sais parfaitement qu'il s'agit d'un de mes actes.

Il existe donc unesymbiose entre ce que je fais et ce que je suis.

Je reste moi-même et je ne peux pas ne pas savoir ce que je fais.Descartes qualifie le cogito comme « certitude de soi ».

Pourquoi il m'est impossible de ne pas être moi-même ? Parce que l'homme ne peut pas douter de son existence.

Si je pense que j'existe, je me sens exister et je suis moi.La pensée est réflexive, elle est essentiellement position de soi. 2ème Moment : Je reste moi-même. Peut-on dire que le moi est changeant ? On a montré que le moi existe, je suis moi.

Néanmoins peut-on direque l'environnement agit sur notre identité ? Si je vais chez le coiffeur et que je change la couleur de mes cheveux,je reste moi-même.

Pourtant si je croise une connaissance dans la rue, il me dira que j'ai changé.

Peut-on donc fairedu prédicat la composante unique de notre identité ? Ma table était jaune avant les vacances, elle est devenuemarron, mais elle n'a pas changé sauf pour celui qui passe et qui ne reste pas.

Je reste donc moi-même, peu importeles changements que je subis.

Le moi n'est pas passant, je suis car depuis moi-même je suis une qualité.

L'homme fait donc l'expérience du changement dans sa vie.

C'est cette instabilité de certains caractèresqui le rend multiple.

En revanche, si l'homme change à un moment donné c'est bel et bien parce qu'il ne change pas.Puis-je dire d'une maison en travaux qu'elle change ? Changer c'est modifier, passer d'un état fixe à un autre.

Lamaison en travaux est en perpétuel mouvement.

Voilà pourquoi on appelle maison l'état final des travaux.

Dans ledevenir de l'homme, il y aura donc un passage de l'être multiple à l'être « qui se pense » [Kant].

C'est donc le tempsqui m'offre la possibilité de savoir que je suis en tout temps Unité.

J'occupe une place dans l'espace et dans letemps que personne d'autre n'occupe. 3ème Moment : Le moi immuable. Dans la vie courante, « être soi-même » c'est être authentique.

Lors de grandes séquences d'émotion,comme lors d'un décès d'un proche, on n'oublie les autres pour être soi même, c'est-à-dire être naturel, spontané etauthentique.

Si je pleure une douleur c'est que celle-ci est en moi et qu'à aucun moment une autre personne ne pourra ressentirla même chose.

Je ne cherche donc pas à me donner une personnalité qui n'est pas la mienne.

J'agis d'une façon quim'a été donné lorsque je suis né.

Le moi ne dépend pas de l'environnement, j'agis spontanément selon ce que je suiset ce qui m'a été déterminé.

Je serai donc né avec une certaine identité, que Dieu m'aurait fournie, sur laquelle lesautres n'auraient aucune façon d'agir.

Le moi suis immuable, mon identité est telle qu'elle ne peut pas changer.

Jene peux pas être un autre. Transition L'homme reste lui-même.

Pourtant être conscient de soi et spontané n'interdit pas le fait d'être aliéné ou influencé.

Qui n'a jamais douté de qui il était vraiment ? Quelles sont les événements qui se répercutent sur ceque je suis ? Existe-t-il une diversité interne au soi ? Au final, on peut se demander ce qui fait que « je » et non pas « moi » soit un autre. Deuxième Partie : Ce qui rend possible le sentiment de ne pas être soi.

Comment « je est un autre » [Rimbaud] ? 1er Moment : L'homme sous l'effet de facteurs externes. Il existe de nombreuses situations ou quelque chose semble me déranger ou parfois me plaire.

Je suis alorsconfronté à ce que « je » n'est pas l'habitude et je suis donc sous l'effet de facteurs externes.

Cet impact de lanature sur ce que je suis génère parfois le doute et le sentiment d'être un autre.

En partant d'un exemple simple, sije consomme de la drogue ou de l'alcool, alors mes actes deviendront différents.

Je subis une altération de mapersonnalité, i.e.

un changement en mal de ce qui me caractérise : c'est l'exemple de la skizophrénie.

Toutefois, l'homme se sent parfois différent lors de certaines situations.

L'enfant fait une bêtise et le père. »

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