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Que peut on reprocher a la bonne conscience?

Publié le 10/04/2005

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conscience
La conscience est un sentiment et c'est en nous référant à elle que nous jugeons de la moralité des actions de nos semblables. Pour Rousseau la conscience est « un principe inné » c'est-à-dire qu'elle est inhérente à la nature humaine ; elle est donc un sentiment partagé par tous, ce qui fait que tout homme aspire à la même chose à savoir l'amour du bien et de l'ordre. B : Ainsi la bonne conscience est relative à la morale, mais la bonne conscience a aussi un sens péjoratif au sens où elle désigne le fait pour un homme d'observer des commandements moraux pour se satisfaire intérieurement. Dans ce cas l'agir moral semble être fait pour des raisons égoïstes et non par moralité. Par exemple on peut supposer qu'une célébrité qui participe à des oeuvres caritatives et qui par la même occasion en profite pour être photographier où pire pour faire la promotion de son album, ne le fait pas par moralité, car son action est motivée par des intérêts égoïstes. Ainsi la bonne conscience n'est pas forcément si bonne qu 'elle n'y paraît. Mais si c'est l'action morale qui fait la moralité d'une conscience, qu'est-ce qui fait la valeur morale d'une action ? II A : De manière générale une action morale est désintéressée. Or pour qu'elle le soit il faut qu'elle soit déterminée par la raison et non par la sensibilité. Ainsi pour Kant, la morale doit reposer sur la raison, qui doit déterminer la volonté à agir.
Certains actes qu’on croit être fait par conscience morale sont parfois le fruit d’un égoïsme dissimulé. Or un acte moral n’a de valeur moral que s’il est désintéressé. Ainsi on peut faire un acte charitable, bienveillant, on peut respecter les règles de bienséances sans que cela soit véritablement moral car certains de ces actes peuvent être accomplis par intérêt. Par exemple je peux être charitable en faisant un don à des œuvres caritatives, mais je fais peut être cela pour satisfaire mon ego, ma conscience morale, ou pour être bien vu par mes amis : d’où la question de savoir ce qu’il y à reprocher à la bonne conscience. La bonne conscience c’est la conscience morale et la question peut surprendre car elle suppose qu’être moral peut faire l’objet d’un reproche. Or la question est de savoir ce qui constitue la valeur morale d’une action et rétrospectivement ce qui confère de la valeur à la conscience qui l’exécute. Car la bonne conscience peut signifier d’une part la conscience morale en tant qu’elle obéit aux commandements du devoir moral, mais l’expression a aussi un sens péjoratif car elle désigne la conscience qui veut le bien sans se donner les moyens réels de le satisfaire. Ainsi agir moralement est-ce agir par bonne conscience ?
 

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« : chacun sait immédiatement où est son devoir.

Mais cette universalité même de la moralité est pour Kant le signeque la conscience morale est l'oeuvre de la raison : non pas une raison « théorique » ou « savante », mais uneraison pratique.

Contrairement à Rousseau, Kant ne fait pas de la morale un sentiment qui s'éprouve mais une loi quis'impose à tout être raisonnable.

La différence entre Kant et Rousseau n'est pourtant pas si grande : lorsqueRousseau dissocie conscience et raison, c'est à la « raison savante » qu'il pense, et le sentiment moral, dans saspiritualité, est pour lui hautement raisonnable. B : Ainsi la bonne conscience est relative à la morale, mais la bonne conscience a aussi un sens péjoratif au sens oùelle désigne le fait pour un homme d'observer des commandements moraux pour se satisfaire intérieurement.

Dans cecas l'agir moral semble être fait pour des raisons égoïstes et non par moralité.

Par exemple on peut supposer qu'unecélébrité qui participe à des œuvres caritatives et qui par la même occasion en profite pour être photographier oùpire pour faire la promotion de son album, ne le fait pas par moralité, car son action est motivée par des intérêtségoïstes.Ainsi la bonne conscience n'est pas forcément si bonne qu'elle n'y paraît.

Mais si c'est l'action morale qui fait lamoralité d'une conscience, qu'est-ce qui fait la valeur morale d'une action ? II A : De manière générale une action morale est désintéressée.

Or pour qu'ellele soit il faut qu'elle soit déterminée par la raison et non par la sensibilité.Ainsi pour Kant, la morale doit reposer sur la raison, qui doit déterminer lavolonté à agir.

Mais pour Kant la morale est plus du côté des intentions.

Ainsiune action a une valeur morale non d'après le but qu'elle recherche parexemple le bonheur mais plutôt d'après la maxime par laquelle elle estdéterminée.

Cette maxime devra être universelle dans sa forme etdésintéressée quant à sa matière.

Ainsi pour Kant il est deux types d'actionsmorales : certaines sont extérieurement conformes au devoir mais accompliespar inclination subjective ( par intérêt) et d'autres sont conformes et fait pardevoir ; et celles-là seules ont une valeur morale.

B : Cela permet à Kant de faire la différence entre la bonne volonté et lavolonté bonne.

La bonne volonté désigne une aspiration velléitaires au bien,c'est-à-dire sans faire en sorte de prendre les mesures nécessaires à saréalisation.

En revanche la volonté bonne c'est celle qui se détermine pardevoir et qui fait en sorte de pouvoir réaliser en acte les commandement dudevoir.

Ainsi la volonté bonne renvoie à une conscience bonne qui veut lebien et qui fait en sorte de le réaliser alors que la bonne volonté estrattachée à la bonne conscience qui veut le bien sans véritable intention dele réaliser ou juste pour des mobiles intéressés. Le principe de la moralité réside dans l'autonomie, soit la faculté de se déterminer soi-même de par une législationrationnelle.

L'homme est lié à son devoir par une loi qui ne lui est pas extérieure.

Aucun intérêt ne vient le forcer àfaire son devoir, aucune force étrangère à sa propre volonté ne vient le contraindre.Si le devoir procédait d'une contrainte, l'homme ne serait pas libre mais hétéronome, c'est-à-dire sous ladépendance d'une loi qui ne procède pas de lui-même.

Le devoir ne se définit que par l'autonomie de la volonté.

Êtrelibre et moral, c'est agir conformément à sa propre volonté législatrice universelle.Cette loi du devoir, bien qu'en nous, vise l'universalité.

Le principe suprême du devoir est inconditionné et absolu.

Lavolonté n'y est pas intéressée, et elle n'est pas non plus motivée par la crainte d'un châtiment ou d'une sanction s'ily a désobéissance.

Dans l'accomplissement du devoir, la volonté est fondée sur un principe d'autonomie :"L'autonomie de la volonté est cette propriété qu'a la volonté d'être à elle-même sa loi (indépendamment de toutepropriété des objets du vouloir).

Le principe de l'autonomie est donc : de choisir de telle sorte que les maximes denotre choix soient comprises en même temps comme lois universelles dans ce même acte de vouloir." Le concept de devoir moral La formule du devoir s'exprime de manière très simple : "Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peuxvouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle." Toutes les maximes pratiques qui ont en vue l'utilité oul'intérêt personnel ne peuvent en effet tenir lieu de lois universelles, car si elles sont valables pour moi, elles nepeuvent, sans se contredire, être applicables à tous.

Dans les Fondements de la métaphysique des moeurs, Kantprend pour exemple le mensonge : si je m'autorise un mensonge en vue de mon bien-être futur, il est impossible defaire de lui une loi morale universelle, sous peine de rendre impossible la promesse, ou tout simplement d'enlevertoute crédibilité à mes paroles.

Si nombre de nos actions visent l'intérêt égoïste, les actions morales sont uneexigence de raison.

Par là, l'homme démontre sa personnalité, c'est-à-dire sa supériorité à l'égard de la nature, s'ilse rend capable d'agir indépendamment de ses propres intérêts.

Une maxime n'a de valeur morale, si et seulement sielle est "pure".

Le devoir se pose à l'encontre de l'agrément, ne répond à aucun intérêt matériel ou personneld'aucune sorte (ni pour son bien, ni pour le bien d'autrui : Kant reconnaît qu'il ne faut jamais mentir, pas même à unassassin qui poursuit notre ami qui a trouvé refuge dans une maison voisine) ; il exige l'inconditionnelle soumission àla raison, mais ne nous menace en rien de sanctions si nous désobéissons.

Le devoir est l'obéissance à une loi que. »

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