Devoir de Philosophie

Peut-on tout justifier ?

Publié le 25/12/2005

Extrait du document

Pour autant le constat de l'injustifiable est douloureux il remet en cause la rationalité en l'homme. Or cette rationalité lui est essentielle.   Troisième partie : La recherche de légitimation ou l'acceptation de l'absurde.   3.1 La justification doit-elle être compréhension ou acceptation ?   Dans la définition de Max Weber de l'éthique de conviction ce qu'il faut mettre en avant c'est la compréhension et non l'acceptation. Les individus prônant ce type de conviction ne prennent pas la mesure de leurs actions et de ce fait accomplissent le pire. En la définissant Max Weber nous permet de comprendre ce qui meut ces individus mais en aucun cas il ne nous incite à l'accepter. En mettant face à face l'éthique de conviction et l'éthique de responsabilité il souligne leur nécessaire complémentarité, la nécessité pour la morale d'avoir un point de vue sur les raisons de l'action et sur ses effets.   3.

Le thème de la justification en éthique suppose de se poser la question de la légitimation de toute action. Justifier signifie rendre raison, reconnaître le caractère juste d’une action. Si l’homme pour agir a besoin de fonder son action sur des raisons, pour autant la justification qu’il donne à ses actes peut être remise en cause. L’exemple de Max Weber concernant les guerres de religion rappelle la difficulté qu’il y a à justifier les moyens par la fin. Est-ce qu’une fin bonne peut tout justifier y compris des moyens inhumains ? La volonté de justifier une action suppose le dévoilement des raisons de l’action, ce qui consiste à n’envisager que l’action en amont. Or la remise en question de la légitimité de l’action prend le plus souvent sa source en aval au vu des conséquences fâcheuses de tel ou tel acte. Comment orchestrer une réflexion sur le thème de l’injustifiable alors même que la justification et sa contestation ne reposent pas sur le même point de vue de l’action ?

Liens utiles