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LA PHILOSOPHIE GRECQUE

Publié le 03/04/2012

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Les choses sont dans une incessante mobilité. Héraclite est le philosophe du Devenir. « On ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve «. Si nos sens étaient assez puissants, nous verrions l'universelle agitation (pressentiment remarquable de nos conceptions modernes).

Héraclite propose une morale à la suite de ce mobilisme universel :

la pensée individuelle doit tendre à sortir de l'individu qui, comme tout ce qui est fixe, est illusion ; l'immortalité consiste à se replacer, dès cette vie si on le peut, dans le courant universel. La pensée humaine doit 'participer à la Pensée Universelle Immanente à l'Univers...

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« Après la mort, l'âme d'abord désincarnée, revient ensuite dans un corps nouveau, où elle trouve une destinée en rapport avec ses vertus et ses vices antérieurs.

Notre corps est donc une prison où notre âme est enfermée pour des fautes antérieures.

(Platon reprendra en partie cette idée dans sa doctrine de la réminiscence).

C'est cependant par la doctrine des nombres-essences de toutes choses que Pythagore a eu le plus d'influence sur la pensée philosophique et scientifique.

Les nombres, d'après lui, sont principes de tout, c'est-à­ dire que derrière la diversité des qualités sensibles, il y a seulement des différences de nombres, de quantité.

La nature du son que nous entendons dépend de la longueur de la corde vibrante.

Et ainsi, la quantité, le nombre, est la trame même de l'Univers.

Pensée péné­ trante et profonde qui est l'idée même de la science et qui anime encore notre science contemporaine.

Les pythagoriciens eurent conscience de l'application multiple de la relation numérique.

Études poussées des mathématiques et des proportions.

Mais le nombre, modèle-essence des objets sensibles, est vérité éternelle.

Dans le concert des nombres, certains sont fatidiques et adorés.

De là, dans l'École pythagoricienne, les emblèmes numériques mystiques.

Le nombre parfait était le 10 ; divinité du « Tétractys • (triangle mystique).

Cf.

Figure : Les astres font une harmonie que nous n'entendons plus par habitude ; car, dit Pythagore (excellente analyse psychologique), la perception d'un son exige Je contraste avec le silence relatif comme condition de l'audi­ tion.

Dans cette harmonie que seul l'initié entendra, chaque astre, ayant un nombre pour rapport musical.

• • • • • • • • • • essence, donne un Le feu central, que Pythagon suppose comme source lumineuse universelle dont tous les soleils et toutes les lunes sont des reflets, a pour nombre celui qui est à la fois l'unité, l'unicité et la totalité : 1.

Non seulement les astres mais tous les faits humains sont sous le signe du nombre correspondant: le mariage est.5 (1er impair+ 1er pair), la Justice est 4 ou 9 (carré du ter pair ou du 1•r impair) etc ...

A l'École de Pythagore, la pensée doit donc ses premiers succès pour abstraire l'essence des choses et pour assigner aux phénomènes des lois simples et intelligibles.

2- Héraclite d'Éphèse (né vers 504 av J.-C.) le mélancolique, l'obscur.

Son style est un style d'oracle.

Il se contente de la représen­ tation: le soleil est nouveau chaque jour.

L'Univers change et se trans­ forme ainsi infiniment à chaque instant ; un dynamisme éternel l'anime.

La substance unique du Cosmos est puissance spontanée de. »

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