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Physique et Philosophie de Heisenberg (Werner)

Publié le 26/08/2011

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physique

Avec Max Born (1882-1970) et Nlels Bohr (1885-1962), auprès de qui il commença sa carrière, Werner Heisenberg (1901-1976) fut un des protagonistes de l'école de Copenhague, qui a donné aux processus quantiques découverts par Max Planck une interprétation renouvelant entièrement la physique et, au-delà, notre façon de concevoir les rapporta de l'homme avec la nature et la signification du langage scientifique.

physique

« tème d'axiomes et de définitions exprimés mathématique­ ment, Ils servent à la connaissance tant que les progrès expérimentaux ne font pas apparaitre la llmHe de leur applicabilité.

Un autre système s'élabore alors, bien que.

pour communiquer les observations expérimentales, nous devions user du langage dont nous avons hérité.

4 La mécanique quantique se différencie des autres sys­ tèmes en ce qu'elle n'identifie pas le contenu du discours scientifique avec une réalité Indépendante de l'observateur.

C'est une illusion de croire que nous pouvons décrire le monde sans nous faire Intervenir nous-mêmes.

Selon Heisenberg, pour les sciences de la vie (biologie et surtout psychologie) où l'observateur est è la fols sujet et objet, on ne peut encore imaginer un système de· concepts liés mathématiquement : la vie n'est pas totalement réductible è la physlco-chlmle.

5 L'interprétation de Copenhague a été dénoncée avec violence comme Idéaliste et réactionnaire par des physi­ ciens se réclamant du matérialisme dialectique.

Heisen­ berg consacre un chapitre de son ouvrage à réfuter leurs objections , ainsi qu'à repousser comme vaines les tenta­ tives de divers théoriciens (Erwin Schrôdinger, Bohm, Fenyes , Louis de Broglie, etc.) qui voudraient sauver le déterminisme en invoquant des paramètres cachés qu'au­ cune donnée expérimentale ne justifie et qui sont dépour­ vus de toute valeur opératoire.

C'est, dit-il, " essayer de mettre le vin nouveau dans de vieilles bouteilles "· Il nous faut admettre une fois pour toutes que les particules élémentaires n'ont pas la même réalité que les phéno­ mènes de la vie quotidienne.

Elles forment un monde de potentialités ou de possibilités plutôt qu'un monde de choses ou de faits .. »

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