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Plaies graves.

Publié le 07/10/2012

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Plaies graves. Un linge propre est posé sur la plaie abdominale pour éviter que les poussières ne viennent la souiller. En attendant l'arrivée des secours, les jambes du blessé sont fléchies ou surélevées par des coussins ou des couvertures. Une plaie grave représente une menace immédiate ou retardée pour le blessé. Le risque principal est celui de l'infection, mais certaines plaies particulières comportent des risques spécifiques. Ainsi, une plaie par balle est peu impressionnante mais les dégâts internes peuvent être considérables, voire mortels. Une plaie de l'oeil compromet toujours la fonction visuelle. Quels sont les facteurs de gravité d'une plaie ? La présence d'un seul des facteurs suivants justifie l'appellation de plaie grave et la conduite à tenir qui en découle. L'étendue Dès qu'une plaie, même superficielle, présente une étendue supérieure à la surface de la main, elle est considérée comme grave. La profondeur

« comme le diabète ou l'alcoolisme, toute plaie est considérée comme grave.

Il en va de même c h ez les nourrissons mal protégés contre les microbes, et les grands vieillards qui cicatrisent mal.

Les person­ nes non vaccinées contre le t étanos risquent de développer cette maladie même après une simp l e égratignure.

Que faut-il faire ? Il vaut mieux ne pas t ou­ cher la plaie, il est inutile de pratiquer des soins locaux puisque cette plaie doit êtr e montrée à un médecin qui fera le nécessaire.

Trois gestes sont utiles : - emballer la plaie dans un grand pansement ou simplemen t un lin ge propre pour éviter que des poussières ne viennent la souiller secondairement ; - allonger la victime si le moindre malaise apparaît; -alerter les secours ou évacuer le blessé vers un cabinet médical ou un hôpital.

Les plaies graves particulières La plaie du thorax Certaines plaies du thorax sont soufflantes : à chaque Plaies graves expiration du blessé, des bulles apparaissen t par l'o rifice .

Cela signifie que la l ésion a traversé la cage thoracique et atteint la plèvre et probablement le poumon.

La présence d'air dans la plèvre (membrane composée de deux feuillets qui enveloppe les poumons), ou pneumothorax , entraîne un ri s que de détresse respiratoire et d 'as phyxie.

Le blessé est installé dans la position la plus conforta­ ble , allongé ou en position semi-assise .

L 'o rifice de la plaie est recouvert par une compresse ou un linge stérile pour limit er l es ri sque s d'infection pleurale.

La plaie de l'abdomen Très douloureuse, ell e gêne la respiration.

Le blessé doit donc êtr e installé dans la position la plus confor­ table : le plus souvent, membres inférieurs fléchis ou suré levés par des couvertures ou des coussins .

Voir fiche: Positions d'attente des blessés, 16.102.

Si des organes abdomi­ naux sorten t par la plaie, on se con t ente de les protéger par un grand linge propre sans jamais chercher à les repousser dans la cavité abdominale.

Si un objet est planté dans la plai e, comme un couteau ou un outi l, il doit être lais sé en place : aucune tentative de mobilisation ou d'extraction n'est tentée .

Le transport doit être laissé aux soins du SAMU.

Plaie de l'œil Le transport en service spécialisé d'ophtalmologie est obliga toi re pour toute plaie de l'œil.

Pour éviter tout mouvement oculaire intempestif, un large pansement recouvre les deux yeux .

Voir fiche : Lésions des yeux, 16.67.

J Les plaies de la main , avec risque de lésion des tendons , doivent toujours être considérées comme graves .

Prévention du tétanos Les plaies graves justifient une prévention systématique du tétanos dont le mode (rappe l ou vaccin complet) reste à l'appréciati on du médecin en fonction de l'état des vaccinations.. »

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