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Le plaisir conduit-il au bonheur ?

Publié le 16/03/2004

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Cicéron n'admet pas que le plaisir seul puisse conduire au bonheur. S'il ne faut pas nier l'existence du corps, il ne faut pas non plus oublier les aspirations de l'âme. Le bonheur n'est pas concevable sans la connaissance du bien et la pratique de la vertu.] Le plaisir n'est pas une valeur morale Si le plaisir peut conduire au bonheur, que reste-t-il de la morale? Libre à chacun de partir en quête de son propre plaisir, même si les moyens qu'il emploie sont parfaitement immoraux et nuisent à autrui. On ne peut concevoir que la vertu disparaisse devant le plaisir, car alors tout serait autorisé, y compris les actes les plus répréhensibles. Le bonheur est un mélange des biens de l'âme et de ceux du corps Cicéron, proche en cela d'Aristote, ne nie pas, à la manière des stoïciens, les biens corporels, les passions et les désirs. Mais il pense qu'à côté de ces biens, on ne doit pas ignorer ceux de l'âme. Ainsi, le bonheur, passe également par la connaissance. Celui qui accède au savoir vrai éprouve un plaisir immense.
  • I) Le plaisir conduit naturellement l'homme au bonheur.
a) Carpe diem ! b) La modération est la condition du bonheur. c) Le bien-être c'est le bonheur même.
  • II) Le plaisir ne conduit pas au bonheur.
a) Le plaisir n'est pas une valeur morale. b) Le bonheur est un mélange des biens de l'âme et du corps. c) La vertu conduit au bonheur.
.../...

« parfois avec le bien comme s'il était le mal, et avec le mal comme s'il était le bien", (Épicure).

[Le bonheur ne concerne pas seulement le corps, mais aussi l'âme.

Le plaisir seul ne conduit pas aubonheur.

Cicéron n'admet pas que le plaisir seul puisse conduire au bonheur.

S'il ne faut pas nierl'existence du corps, il ne faut pas non plus oublier les aspirations de l'âme.

Le bonheur n'est pas concevable sans la connaissance du bien et la pratique de la vertu.] Le plaisir n'est pas une valeur moraleSi le plaisir peut conduire au bonheur, que reste-t-il de la morale? Libre à chacun de partir en quête deson propre plaisir, même si les moyens qu'il emploie sont parfaitement immoraux et nuisent à autrui.

Onne peut concevoir que la vertu disparaisse devant le plaisir, car alors tout serait autorisé, y compris lesactes les plus répréhensibles. Le bonheur est un mélange des biens de l'âme et de ceux du corpsCicéron, proche en cela d'Aristote, ne nie pas, à la manière des stoïciens, les biens corporels, lespassions et les désirs.

Mais il pense qu'à côté de ces biens, on ne doit pas ignorer ceux de l'âme.

Ainsi,le bonheur, passe également par la connaissance.

Celui qui accède au savoir vrai éprouve un plaisirimmense.

Ce savoir est intellectuel, mais aussi et surtout moral.

La vertu conduit au bonheur ne peutpas nier l'existence de la douleur physique, et donc du corps.

Difficile, selon Cicéron, d'être libre etheureux lors qu'on souffre.

D'un autre côté, rien n'est plus important que l'âme.

En conséquence, il fautconsidérer que le plus grand bonheur réside dans le bien-être de l'âme, lequel, contrairement au bien-être matériel, est pleinement satisfaisant.

Il n'est point de bonheur sans vertu Dans Du Souverain Bien et du mal suprême, Cicéron examine les thèses des Anciens sur le bonheur.

Il ya, d'un côté, celles d'Épicure, de l'autre, celles des stoïciens, et, au centre, celles d'Aristote.

LesÉpicuriens, en dépit de leur vertu, peuvent laisser place à tous les excès.

Quand Épicure déclare que «leplaisir du ventre est le principe et la racine de tout bien», il semble oublier, en apparence du moins,toute morale.

Aristote, quant à lui, ne manque pas de bon sens.

Cicéron le reconnaît, mais montre quandmême sa préférence pour les stoïciens, pour lesquels seule l'âme compte.

Reste la question de la douleurphysique.

Peut-on véritablement être heureux lorsqu'on est esclave, soumis aux plus dures souffrancescorporelles et affectives? Sans oublier le bien-être physique, il faut, si l'on veut connaître le bonheur,choisir les biens de l'âme, c'est-à-dire la connaissance et la vertu.. »

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