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Les plantes vivaces

Publié le 10/05/2012

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«Plantes herbacées«, «vivaces rustiques« ou «plantes à massifs«, tous ces noms désignent l'ensemble des plantes de jardin autres que les plantes bulbeuses et les arbustes qui fleurissent année après année. La croissance de ces plantes s'arrête à la fin de chaque saison; cependant, elles restent vivantes, mais à l'état de dormance. La majorité des plantes vivaces trouvent leur origine dans la nature sauvage, ce qui rend nécessaire le respect de leurs préférences naturelles pour une bonne floraison, même dans le cas d'une espèce améliorée par croisement ou par hybridation. Ainsi, les plantes ont toujours besoin de beaucoup d'air et de lumière: si elles sont trop serrées ou trop à l'ombre, elles produiront inévitablement des tiges trop faibles et deviendront excessivement hautes et minces. C'est souvent là l'une des raisons du placement de tuteurs. Une façon adéquate de procéder est, au lieu de planter les plantes vivaces en plates-bandes classiques, d'en faire des massifs. Ceux-ci ont l'avantage de pouvoir être vus de tous les côtés et les plantes s'y montrent à leur plus grand avantage. En outre, les plantes ont alors rarement besoin de tuteurs, par opposition aux plates-bandes traditionnelles. L'un des facteurs principaux conditionnant la réussite de la culture de plantes vivaces est le choix de ces plantes: celles-ci devront toujours convenir à l'endroit où elles devront pousser. Ainsi, dans le cas de plates-bandes adossées, le choix est assez restreint, mais, s'il est fait judicieusement, il est possible alors de cultiver avec succès des plantes vivaces dans un site minuscule ou inhospitalier. La liste des plantes vivaces est suffisamment large pour trouver ce qui convient le mieux à tel ou tel site et, à partir du moment où les plantes disposent de suffisamment d'air et de lumière, la réussite d'un beau massif ou d'une belle plate-bande ne posera plus aucune difficulté.

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' Le site et le terrain Ceux qui emménagent dans une maison neuve doi­ vent chercher comment tirer le plus de ressources possibles du jardin.

Il faut d'abord tenir compte de facteurs tels que son inclinaison , son drainage , son exposition et la nature du terrain.

La préparation d'une plate-bande ou d'un massif pour plantes vivaces nécessite peut-être un drainage si le sol apparaît vraiment trop humide ou collant en hiver, ou trop compact en été.

D'habitude , un labour profond suffira.

L'été et l'automne sont les meilleurs moments pour ce bêchage profond en terrain lourd, car les gelées de l 'hiver faciliteront l'émiettage des grosses mottes et des _ touffes d'herbe , et leur transformation en terre fine pour les plantations du printemps.

Une bêche est le meilleur outil pour les sols légers, mais pour les sols lourds ou collants , c'es t une forte bêche à dents qui convient le mieux .

Ouvrir une tranchée ou un double bêchage est nécessaire quand une cuvette se forme au-dessous du fer de bêche.

Cette opération améliorera le drainage et permettra de brûler les racines superficielles; si le deuxième bêchage atteint le sous-sol, il ne faut pas le ramener à la surface, mais simplement le briser et le retourner sur place.

Les herbes vivaces, comme le chiendent , doivent absolument être éliminées, soit par arracha­ ge suivi d'un ratissage pendant les grandes chaleurs, soit avec des herbicides.

Toutefois, les herbicides peuvent être persistants et vous ne devrez pas vous en servir sans savoir quel est le délai, à long ou à court terme, pendant lequel ils font leur effet.

Les herbes annuelles sont plus faciles à éliminer.

Des herbicides de contact les tueront rapidement et lais­ seront le sol net après quelques jours.

Ci-dessous: Un exemple de massif isolé, qui permet de mieux mettre en valeur les vivaces rustiques.

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,' Dans les sols légers, pauvres et argileux à l'excès , l'humus , sous forme de tourbe , de compost ou de fumier de ferme , améliorera la texture aussi bien que la fertilité du sol, et donnera aux plantes un bon départ.

· Cette préparation du sol s'applique à toutes les situations, mais, quand la surface est couverte d'her­ be , le meilleur moyen de la mettre en état est le rotovateur.

Si on n'a pas besoin d'herbe ici ou là, ou si elle est de qualité médiocre , on améliorera la qualité du sol en la brûlant , pourvu qu'elle ait été réduite en petites mottes auparavant.

Si une tranchée ouverte arrive au bout ou au bord du massif ou de la plate-bande , on y mettra de la tourbe émiettée recouverte avec de la terre à mesure que le terrain est bêché , tranchée par tranchée.

De trop gros morceaux de tourbe, si on les enfouit, empêchent le sol de se consolider , dans la mesure où elle se rétracte lente­ ment au cours du processus de décomposition.

Les terrains enherbés abritent souvent des larves de taupins, mais un poudrage d'insecticide spécial, enfoui avec la tourbe ou légèrement bêché au moment de la plantation , vous débarrassera de ce fléau .

En ce qui concerne l'établissement des plates­ bandes, un massif isolé peut se situer n'importe où, pourvu qu'on puisse y accéder de tous les côtés.

Si un mur le limite , on l'utilisera pour y palisser des plantes grimpantes et, à son pied , on installera une étroite bande de terre pour des plantes bulbeuses, ou pour les plantes naines ou grimpantes qui se plaisent dans de tels endroits .

La partie arrière elle-même du massif aura, en fait de bordure , des groupes de plantes naines, à floraison printanière et vivace, comme les bergénias, les pulmonaires, les épimèdes, car même en cas de grandes chaleurs, les Ci-d essous: Des pierres de passage disposées dans une plate-bande adossée facilitent l'accès aux plantes grimpantes des murs.. »

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