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Platon: philosophie et vérité

Publié le 30/04/2005

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platon

Mais les vrais philosophes, demanda-t-il, qui sont-ils selon toi ? Ceux qui aiment contempler la vérité, répondis-je. Platon

Cette allégorie nous dit qu'il faut assimiler le monde visible au séjour dans la prison et la montée dans le mondesupérieur à l'ascension de l'âme dans le monde intelligible. C'est que, pour Platon, aux dernières limites du mondeintelligible, à peine visible, est l'Idée du bien qui est la cause universelle de tout ce qu'il y a de bien et de beau.C'est cette idée du bien « qui dispense et procure la vérité et l'intelligence, [celle qu'il faut] voir pour se conduireavec sagesse soit dans la vie privée, soit dans la vie publique » (La République, Livre VII, 517 c).La raison grecque est immanente au langage :  c'est l'art de l'avocat, du professeur, du rhéteur, de l'hommepolitique. On comprend, dès lors, que Platon, cherchant à se démarquer de ses rivaux, les sophistes, invoque unhorizon transcendant : le monde des Idées. A  l'opposé des sophistes qui affirment que chacun de nous est lamesure de ce qui est ou de ce qui n'est pas, autrement dit qu'il n'y a pas d'opinions plus vraies que d'autres (c'estdonc le discours qui engendre l'être), Platon affirme que l'être est de toute éternité, mais que c'est l'engluementdans la matérialité qui nous empêche de l'appréhender

platon

« commettre et, l'ayant commise, en subir le châtiment plutôt que d'y échapper.

Calliclès enfin qui prétend aller plusloin et qui cherche à faire croire que la force est d'avoir les désirs les plus nombreux et la capacité de les satisfaire.Mais, face à ladiscussion serrée qui s'engage, Calliclès, refusant le débat, renoncera à son tour à se confronter à Socrate.Alors que la sophistique, par la force de la rhétorique, ne nous fait connaître que les apparences, la fin ultime de laphilosophie est au contraire, pour Platon, de contempler la vérité.

A cet égard, le mythe de la caverne, tel qu'il estexposé au livre VII de La République, est parfaitement allégorique :« Figure-toi des hommes dans une demeure souterraine en forme de caverne, dont l'entrée, ouverte à la lumière,.s'étend sur toute la longueur de la façade.

Ils sont là depuis leur enfance, les jambes et le cou pris dans deschaînes, en sorte qu'ils ne peuvent bouger de place, ni voir ailleurs devant eux.

»Nous ressemblons, estime Platon, à ces étranges prisonniers qui ne voient autre chose que les ombres projetées parle feu sur la partie de la caverne qui leur fait face, mais qui pourtant croient « nommer les objets réels eux-mêmes,en nommant les ombres » qu'ils voient.

Dans la suite de l'histoire, on suppose qu'un de ces hommes est libéré, etqu'on l'autorise à lever les yeux vers la lumière.

Mais sans doute que « l'éblouissement l'empêchera de regarder lesobjets dont il voyait les ombres tout à l'heure ».

On suppose qu'on force cet homme à regarder la lumière même,qu'on le tire par force de cette caverne, qu'on le traîne dehors, pour l'exposer tout entier à la lumière du soleil.

Onimagine bien la souffrance et les difficultés que cela provoquerait.

Ce n'est que peu à peu que l'homme parviendraità « voir les objets que nous appelons à présent véritables ».

L'homme sorti de l'ignorance devrait s'habituer, s'ilvoulait voir le monde supérieur.

« Tout d'abord ce qu'il regarderait le plus facilement, ce sont les ombres, puis lesimages des hommes et des autres objets reflétés dans les eaux, puis les objets eux-mêmes.

» Ce n'est qu'à la suitede cette progression qu'élevant ses regards vers la lumière des astres et de la lune.

« il contemplerait pendant lanuit les constellations et le firmament lui-même ».

Enfin, il pourrait regarder « le soleil lui-même dans son propreséjour ».Cette allégorie nous dit qu'il faut assimiler le monde visible au séjour dans la prison et la montée dans le mondesupérieur à l'ascension de l'âme dans le monde intelligible.

C'est que, pour Platon, aux dernières limites du mondeintelligible, à peine visible, est l'Idée du bien qui est la cause universelle de tout ce qu'il y a de bien et de beau.C'est cette idée du bien « qui dispense et procure la vérité et l'intelligence, [celle qu'il faut] voir pour se conduireavec sagesse soit dans la vie privée, soit dans la vie publique » (La République, Livre VII, 517 c).La raison grecque est immanente au langage : c'est l'art de l'avocat, du professeur, du rhéteur, de l'hommepolitique.

On comprend, dès lors, que Platon, cherchant à se démarquer de ses rivaux, les sophistes, invoque unhorizon transcendant : le monde des Idées.

A l'opposé des sophistes qui affirment que chacun de nous est lamesure de ce qui est ou de ce qui n'est pas, autrement dit qu'il n'y a pas d'opinions plus vraies que d'autres (c'estdonc le discours qui engendre l'être), Platon affirme que l'être est de toute éternité, mais que c'est l'engluementdans la matérialité qui nous empêche de l'appréhender. PLATON.

Né à Égine, près d'Athènes, en 429 av.

J.-C., mort à Athènes en 347 av.

J.-C.Son père, Ariston, descendait de Codros, dernier roi d'Athènes, et sa mère, Périctyone, de Solon.

Il fut l'élève del'héraclitéen Cratyle, et s'initia aux arts.

Il prit part à des concours de tragédie, et se passionna plus spécialementpour la musique et les mathématiques.

Vers 407, il rencontra Socrate, dont il resta l'ami et le disciple jusqu'en 399,date de la mort du maître.

Platon se rendit alors à Mégare, auprès d'Euclide ; puis, il effectua des voyages enÉgypte et en Italie du Sud.

Eu Sicile, il rencontra Denys et tenta de lui faire accepter ses théories politiques.

Letyran, outré, fit vendre Platon comme esclave, à Égine.

Là, Annicéris le reconnut, l'acheta et le libéra.

Rentré àAthènes, Platon commença d'enseigner la philosophie dans les jardins d'Académos ; ce fut l'origine de l'Académie.

Ilse rendit encore en Sicile auprès de Denys le jeune, mais aussi sans succès.

Il mourut octogénaire, à Athènes,désignant son neveu Speusippe pour lui succéder à la tête de l'Académie.

Toutes les oeuvres de Platon sont desdialogues.

Ils nous seraient tous parvenus, et certains textes apocryphes s'y sont ajoutés.

— C'est sous l'influencede Socrate que Platon conçut son système philosophique, premier système spiritualiste complet, qui fait duphilosophe grec, l'un des plus grands, sinon le plus grand de tous les temps.

Pour les Pythagoriciens, la raison deschoses se trouvait dans les nombres ; pour les Ioniens (tel Héraclite) elle était dans les forces et les éléments de lanature ; pour les Eléates, elle était une unité abstraite.

Platon fut le premier à poser un principe intelligent commeraison des choses.

— La méthode qu'il utilise dans ses dialogues est la dialectique.

Platon remonte à l'idée.

Ilprocède par élimination des dissemblances, et ne considère que les ressemblances, dont l'origine est commune.

Lesressemblances, qui font qu'un groupe d'individus peuvent être trouvés beaux, participent d'une beauté pré-existante, et inconditionnée.

La dialectique opère de même pour les autres notions.

Platon dégage, par ce moyen,l'Idée de la beauté.

Le point le plus important de la philosophie platonicienne est précisément la théorie des Idées.Les phénomènes, « ombres passagères », ne renferment pas la vérité.

Il faut dégager l'intuition de la beauté de la. »

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