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Est -il plus facile de connaitre autrui que de se connaitre soi même ?

Publié le 24/04/2012

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Une catégorie qui fonde notre esprit est l'altérité. Le Moi et l'autre est un couple qui fait partie de notre expérience. Autrui est en fait un autre Moi. Il est étranger, différent. On peut dire qu'il est ce que je ne suis pas. Or la problématique posée est : est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi même… Ainsi est-il possible que je connaisse ou non autrui par rapport au monde où je vis et avec lequel j'ai un lien, mais aussi parce que cet autrui qui est différent de moi, peut être à la fois proche de moi sans être moi.

Ainsi tout le sujet prend un sens avec également la construction de soi.

Tout d'abord, il peut nous sembler plus simple d'avoir une connaissance de sois même. Néanmoins, l'introspection personnelle peut avoir ses limites, et notre connaissance de soi également. C'est ce que nous verrons dans une première partie.

Ainsi, il serait probable que cela soit la connaissance d'autrui qui soit plus facile. C'est ce que nous verrons en seconde partie.

« Ainsi, si l'on considérait la connaissance de soi plus facile que celle d'autrui, on peut s'apercevoir que cette simplicité n'estqu'apparente.

Cependant, est ce que la connaissance d'autrui est plus facile ? Si on se place en tant qu'observateur, on peut dire qu'il apparaît comme assez simple de connaître autrui, juste en leregardant.

En effet, Sartre dans l'être et le Néant nous le montre.

Il rend « chose » le sujet regardé.

L'existence même d'autruime rend une chose et me porte dans le monde des choses.

Je suis alors une chose parmi les choses.

Autrui est d'abord l'êtrepar lequel je me rends objectif.

Et avec le regard, j'éprouve directement la subjectivité d'autrui.

Ainsi la connaissance d'autruidevrait être plus simple mais il n'en est rien.En effet, autrui est chose difficile à connaître comme connaître un papier qui est devant moi.

Autrui n'est qu'une chosecomme une autre.

Comme l'illustre Merleau-Ponty avec la phénoménologie de la perception.Ainsi, autrui ne peut pas être saisis mais est toujours là .L'objectivité ressentie par chacun par le regard de l'autre est ressentie comme pénible car elle à un rôle de communication.Ainsi le regard d'un animal ne nous gêne pas.Avec l'expérience du dialogue, moi et autrui établissons un terrain commun, nos pensée et nos propos sont appelés par ladiscussion d'où aucun de nous n'est le créateur/ A partir de là, on peut prendre connaissance de soi, de se connaître soismême, c'est aussi un moyen pour moi de connaître.

Dès lors, il apparaît qu'il ne semble pas plus facile ou difficile de me connaître moi même ou de connaître autrui.

Néanmoins,cette connaissance passe par le recours à autrui et vice et versa.

On peut alors se demander s'il n'y a pas possibilité de lienentre la connaissance de soi et la connaissance d'autrui avec un espace intersubjectif.

En effet, il semble impossible de séparer le moi et l'autrui dans la connaissance de l'un et l'autre.

Cela prend sens si l'onconsidère qu'il s'agit d'une interdépendance.

La connaissance de soi se fait par la connaissance d'autrui et inversement.Autrui est nécessaire à ma constitution.

Sans autrui je ne suis rien car je dépends de l'autre.

La conscience de soi se forge et seforme à travers la négation ou l'appréciation d'autrui.

L'autre peut me pénétrer au plus intime de ma conscience et de ma vie.Ainsi les relations humaines sont la racine de l'intersubjectivité.En effet, comme l'illustre Levinas dans de l'existence à l'instant, la relation à autrui me permet de m'identifier à lui, dans unidéal commun.

Mais autrui n'est pas un alter ego.

Il est ce que je ne suis pas ; Ainsi à la question est-il plus facile de connaîtreautrui que de se connaître sois même, il faut déjà faire abstraction d'une réponse soit ca, soit l'autre.La relation à autrui est le lien nécessaire à la constitution de sujets pensant et conscient.

On ne peut pas penser seul, car celaserai ne pas se reconnaître comme une conscience, ce qui ruinera la possibilité de se connaître soi même mais aussi autrui.Ainsi, la connaissance d'autrui ou de moi passe par un dialogue, une rencontre permettant l'ouverture d'un champd'intersubjectivité.

Ainsi, en conclusion, on peut dire qu'il apparaît qu'il n'est pas plus facile de se connaître soi même que de connaître autrui.

Eneffet, la connaissance d'autrui induit la connaissance de soi et inversement.

La remédiation à autrui est nécessaire pour seconnaître, donc les difficultés que l'on rencontre chez l'un se retrouve chez l'autre.

Ainsi la connaissance de soi ne se réduitpas à l'introspection, et la connaissance d'autrui n'est pas purement extérieur, n'est pas juste un sujet que l'on cherche àconnaître.En fait, toute connaissance est en relation avec l'altérité qui symbolique autrui, cet à dire intersubjective Document demandé:http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-peut-etre-heureux-etant-injuste-137154.html. »

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