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Le pôle Nord

Publié le 29/04/2012

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La région arctique s'étend du pôle Nord, par-delà le cercle polaire Arctique, à 66° 30' de latitude nord, jusqu'à la limite de la ligne des forêts, englobant ainsi les côtes septentrionales de l'Eurasie et de l'Amérique du Nord, la plus grande partie du Groenland et les îles de l'océan Arctique. Les rives de l'océan Arctique, généralement dépourvues de montagnes, sont irriguées par qua.tre des plus grands fleuves du monde: l'Ob, l'Ienissei, la.Léna et le Mackenzie. Le pôle Nord s'est couvert de glace dans sa majeure partie, durant la glaciation du pléistocène, qui a toutefois épargné certaines îles de l'Arctique canadien, le sud du Yukon et une grande partie de la Sibérie. De récents travaux effectués en U.R.S.S . par des géologues laissent à penser que la glace avait envahi une partie des vallées de la Léna et de la Kolyma....

« nord-est de la Sibérie, l'Alaska, le nord-ouest du Canada et le nord du Groenland.

Cette couche de glace atteint gé­ néralement 3,5 mètres d'épaisseur pour le moins.

En hi­ ver, elle s'étend aux côtes environnantes, recouvrant la moitié nord de la mer de Béring, la baie d'Hudson et la baie de Baffin, longeant au sud la côte du Labrador jusqu'à l'est de Terre-Neuve et au golfe du Saint-Lau­ rent, et descendant le long de la côte est du Groenland.

Seules sont épargnées les côtes de l'extrémité sud-ouest du Groenland et de la Scandinavie, grâce à l'influence du Gulf Stream.

En été, les glaces se retirent, libérant ainsi les côtes, à l'exception de petites îles situées dans l'Arctique cana­ dien, au nord-ouest du Groenland, et des côtes septen­ trionales des îles de la Nouvelle-Zemble.

Une calotte de glace recouvre environ les sept huitièmes du territoire du Groenland.

Elle constitue la deuxième étendue de glace du monde.

Pendant des siècles, le Groenland fut considéré comme la plus grande île du glo- Ci-dessus: Vue aérienne d'un chenal, c'est-à-di re un passage ouvert dans la banquise.

Ces chenaux permettent aux mammifères marins, particulièrement aux baleines, de respirer .

Le passage de ces mammifè­ res dans les voies d'eau permet de garder celles-ci libres de glace.

Ces chenaux présentent des dangers pour les explorateurs, car souvent ils s'ouvrent soudainement, puis ils se refermen t.

290 be, mais on sait aujourd'hui que c'est la calotte glaciaire qui lui confère son étendue.

Sous la glace, les chercheurs distinguent jusqu'à présent la forme d'un socle creux, de forme ovale, renfermant une immense mer intérieure de plus de 1 440 km de lon­ gueur, qui n'aurait qu'une issue étroite vers l'océan, au sud de l'île Disko.

On croit généralement que la plus grande partie de la glace a plus de 4 200 rn d'épaisseur; à certains endroits, elle serait à 1 500 rn sous le niveau de la mer.

Ce n'est que près des bords de la calotte glaciaire que les cimes des montagnes percent la glace, formant ainsi les nunataks.

Au nord, la calotte s'étend jusqu'à la bordure de la mer, mais, dans le reste du pays, elle est bordée par une frange montagneuse coupée par d'in­ nombrables fjords.

Ce n'est que dans les fjords locaux que la glace des glaciers formée sur la terre, par opposi­ tion à celle des mers, qui se forme par le gel de l'eau, est repoussée sur l'eau et la recouvre.

Quand l'extrémité du glacier tombe dans la mer, elle se fractionne, formant ainsi les icebergs.

Ce processus porte le nom de "vêlage" ou "vêlement".

Les glaciers encore soumis à ce proces­ sus se trouvent au Groenland, dans le Svalbard (Spitz­ berg), dans l'Arctique canadien, dans les îles Devon et Ellesmere .

L'Arctique ne possède pratiquement pas d'ar-. »

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