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La politique dépasse-t-elle nos passions ?

Publié le 19/11/2012

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[pic] A] Idées : La communauté dépasse-t-elle Selon Freud, l'enfant en bas âge a un l'individu ? Ce serait possible, au sentiment de toute puissance. En effet plan logique. par ses cris il obtient mille choses. On La passion nourrit-elle la politique,peut se demander si la pensée du parfois au risque de la dévoyer, dictateur n'est pas marquée à ce niveau. parfois en ruinant le crédit de l'homme politique. Le rôle de l'image en politique rappelle Hegel : la ruse de la raison est le le rôle de l'image dans l'inconscient. processus selon lequel le motif L'inconscient, selon Freud, est fait passionnel fait saisir de quoi faire d'idées simplistes. Le dictateur avancer l'histoire. n'a-t-il pas des idées simplistes ? La politique encadre les passions et Les passions dépassent-elles parfois la élève l'homme. Rousseau dit cela pourpolitique ? Les révolutions sont-elles la politique qui tourne à la vertu. de troubles collectifs passionnels ? la Dépasser : sens de Hegel est recherche de la liberté est-elle parfois "dépasser en synthétisant". Le sens passionnelle. On a dit "Liberté que de populaire est "excéder les moyens du crimes on a commis en ton nom" ? On a sujet", rendre vain. dit aussi "la révolution dévore ses Possibilité de personnification. enfants". La vie politique donne-t-elle Faire comme si la politique était un tremplin aux passions individuelles ? quelqu'un pour lire le libellé. La répression morale parentale Au contraire, la politique offre-t-elle exercée sur l'enfant en bas âge, un cadre assez satisfaisant à l'individu selon Freud, pourrait être comprise pour qu'il accepte de surmonter ses comme venant de la société, et passions individuelles. pourquoi pas avec telle ou telle L'ambition, la recherche de la gloire, allure selon la politique. ou de la réputation, de la gloriole, Faire son devoir contre la passion sont des passions collectives. La est-il utile pour tous, pour la vie p...

« I : La politique est à la fois l'activité de la cité et du pays comme très grande cité, et l'étude de cela.

Comme l'individu est l'indivisible, le sujet qui meurt donc si on le coupe en deux, il est pris dans l'ensemble de la cité et donc il est intelligible qu'on lui demande de se dépasser pour le bien commun.

En effet, lui dit-on depuis au moins Aristote et son " Ethique à Nicomaque ", il ne pourra pas être heureux seul mais seulement dans une cité heureuse.

En ce sens, la politique inclut la passion individuelle en l'encadrant.

Platon , dans sa " République ", affirme qu'il y a des tendances en nous qui feraient vite de chacun de nous un tyran.

Aristote dit que l'homme seul est vite une bête, allant encore un peu plus loin dans le même sens.

L'éducation va donc prendre en main l'individu en l'habituant à se tenir tranquille, donc à dominer son agitation passionnelle naturelle. La passion est classiquement vue comme la passivité de la raison, l'éclipse de la raison.

L'alcoolique s'est promis toute la journée de ne pas boire ; il rentre chez lui et se verse un calvados ; ça n'a duré que trente secondes.

En trente secondes on peu commettre un massacre.

On demande à chacun de passer de la liberté- spontanéité , la liberté naturelle dans le langage de Rousseau , à la liberté civile : l'obéissance à une loi décidée ensemble.

En ce sens, l'ensemble dépasse l'individu qui en fait partie.

C'est pour ça que Rousseau , dans son " Contrat social ", dit que la politique tourne au meilleur et élève l'homme au-dessus de l'animal qu'il était avec ses passions et l'habitue à employer sa raison dans la discussion des lois. Mais l'idée de supprimer les passions, ou les conflits, nous mènerait à l'utopie, la société de "nulle part".

Donc il ne s'agit pas de supprimer les passions mais de les dépasser au sens de les inclure dans un ensemble plus vaste.

Le totalitarisme, analysé par Hannah Arendt , n'est pas loin de l'utopie, tout en servant la pire passion : celle de vouloir régler tous les problèmes d'un seul coup II : On a souvent peur de l'enfant capricieux reste comme une couche de chaque individu et c'est pour cela qu'on demande un dépassement.

Dépasser signifie surmonter, comme lorsqu'un cavalier en dépasse un autre : il surmonte sa vitesse.

Mais avec Hegel dépasser signifie aussi dépasser la thèse et l'antithèse dans la synthèse. Si la position première – la thèse – est le caprice de l'enfant, la répression morale vue par Freud est l'antithèse qui apprend à l'enfant à ménager du temps pour le travail au milieu du plaisir.

Malheureusement la répression morale première, amenant le refoulement, ou auto-interdiction des idées interdites de l'extérieur, l'intériorisation de l'interdiction extérieure , ne va pas sans difficulté. Les difficultés nées de là forment de nouvelles passions et ne viennent pas de la société, donc de la politique dont les parents sont le relais (Il se peut qu'il n'ait pas voulu dire ça, j'ai essayé de traduire au mieux…) .

Les parents sont un relais social et politique auprès de l'enfant.

Si la répression a été excessive ou insuffisante, le refoulement s'est mal fait, et nait le trouble mental.

Le sujet est déchiré entre sa passion sexuelle et l'interdit, au lieu d'avoir assimilé l'interdit.

Quand il investit ce défaut dans l'activité publique, on peut craindre le pire.

Le "ça" est la partie de l'inconscient faite des idées interdites dynamisées par la forme sexuelle.

Sa puissance quand les idées sont mal refoulées peut s'épancher en politique.

Ici malgré le surmoi , ou souvenir inconscient de l'autorité morale parentale , [Les idées ou idéaux je suppose] dominent les contenus du "ça".

Ils font appel, sans que personne ne le voie à des contenus voisins dans la population, risquant d'entrainer un enthousiasme douloureux.

Le tyran, à cet égard, ressemble souvent à un enfant capricieux.

Si on ne veut pas que la vie politique soit dominée par les passions, il faut chercher à rendre les gens maitres de leurs passions en politiques. III : Cela ne veut pas dire, on l'a vu au départ, supprimer passions et conflits nés d'elles.

Le seul moyen de synthétiser la thèse et l'antithèse "il faut laisser les passions s'exprimer ", et "il faut articuler les passions des uns et des autres" est de consulter les gens sur leurs passions et de les discuter.

C'est la justification de vote.

On va demander aux gens, durant la campagne électorale, de réfléchir à leur raison et à leur passion et aux oppositions entre passions.

La justice et la dérivation de la violence vers la discussion : on va "s'expliquer devant le juge" depuis les Egyptiens.

Ici le parcours est voisin : on dérive les passions vers leurs discussions. »

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